#34961
bzo
Participant

tous les gestes, tous les mouvements doivent être adaptés au fait qu’il y a un seul corps,
un seul corps partagé entre l’homme et la femme

il ne faut pas faire n’importe quoi,
chaque geste doit être redécouvert, redéfini et incorporé au tissu de l’action réinventé de bout en bout,
adapté au fait qu’il y a un seul corps, un seul corps partagé,
ainsi peu à peu la sensation de se faire l’amour
devient tellement réaliste, qu’on le vit vraiment,
on ne se rend plus du tout compte qu’on est tout seul,
on vit l’acte physique instant après instant, passant instantanément du mâle à la femelle en action,
sans même se rendre compte qu’il n’y a qu’un seul corps,
on a l’impression plutôt de deux corps intriqués l’un dans l’autre,
de leurs sensations intriquées les unes dans les autres,
de leurs gestes, de leurs mouvements, intriqués les uns dans les autres

et quand on ne sent plus qu’un seul corps,
c’est parce que la fusion s’opère, la communion charnelle, moments d’incandescence absolue