#35361
bzo
Participant

androgyne,
vivre le plaisir avec tout le masculin et tout le féminin, en soi,
cela me va tellement bien, je me sens tellement bien avec,
cela me va comme un gant, cela me colle à la peau,
il m’est devenu tellement naturel, il semble tellement couler de source,
me traverser comme une rivière,
comme c’est bon d’être son lit

androgyne,
ce mot me fait frissonner jusqu’au plus profond de ma chair
divine transgression,
jusqu’au bout de l’extrême, là où l’identité sexuelle vacille
territoires infinis,
territoire de la complétude, de l’épanouissement dans l’instant,
les sensations sur tout leur spectre,
se sentir entier, brûler cercle parfait

sans doute, cela reflète cette bisexualité
à laquelle j’ai un peu goûté durant ma vie sexuelle avec des partenaires,
mais qui je le sens maintenant, grâce à mes jeux en solo,
est ma nature profonde

bites, chattes,
mes orifices et mes appendices divers et variés,
en haut comme en bas,
en raffoleraient indistinctement

oser laisser monter le féminin en nous,
lui laisser les commandes de notre corps,
oser les gestes et les mouvements vers lesquels le désir nous entraîne dans ces moments-là

balancer son cul, écarter lascivement les fesses,
tendre sa croupe comme si la petite crevasse derrière,
flairait de la bite dressée en vadrouille dans les environs,
je me caresse les seins, je cambre les reins, je me dandine, je me déhanche, je couine de plaisir,
j’aime tout cela à la folie durant la séance,
m’y adonne sans retenue, une vraie folle,
après j’oublie, cela s’évapore comme si cela n’avait jamais existé

le féminin durant l’action en moi, est un moteur à explosions,
le masculin, lui, est la bougie qui apporte les étincelles