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Andraneros
Modérateur

Merci @zoe de nous apporter au fil de vos messages les informations qui nous manquaient pour bien comprendre votre situation.

Après lecture de ce message je pense que vous avez réuni à peu près tout ce qu’il fallait pour que votre découverte soit fructueuse. Vous jouez le rôle d’un guide bienveillant qui accompagne, conseille et encourage son client alpiniste novice à gravir les premiers sommets de sa jouissance prostatique. Vous êtes consciente qu’il ne grimpera que s’il en a envie et que vous ne pourrez pas le porter au sommet contre son gré. Il ne reste plus que le choix du piolet, un masseur de la gamme Trident, si j’ose pousser la métaphore, pour qu’il soit en mesure d’escalader les pentes de ses futurs orgasmes.

mon compagnon me dit ressentir pour la première fois du plaisir fort mais ailleurs que dans son pénis, ce qui est une grande première pour lui.

Il vient de franchir la 2ème étape majeure de sa progression vers le plaisir prostatique, la 1ère étant d’être parfaitement à l’aise quand le masseur est à sa place dans son rectum. L’étape majeure suivante sera franchie quand il aura envie, au point d’en faire la demande, que vous insériez le masseur dans son rectum voire de l’insérer lui-même. Je partage votre pensée, vous êtes sur la bonne voie. Vous pouvez prendre votre temps et intensifier la stimulation de sa prostate progressivement, toujours en douceur et avec son approbation.

Quelle position adopter ? Je dirais celle qui lui paraît la plus confortable, dans laquelle il se sent bien calé, tout en restant libre de ses mouvements, suffisamment en confiance pour se détendre autant que possible. Ma position préférée est sur le dos ; sur le ventre je me sens écrasé et sur le côté ma position n’est pas suffisamment stable pour que je la garde longtemps. En pratique solitaire la position sur le côté présente l’avantage de laisser toute liberté de mouvement au masseur qui ne touche pas le lit. Pour faciliter cette position vous pouvez essayer de caler un coussin entre ses genoux ce qui améliore un peu le confort et facilite encore plus le mouvement du masseur (En ce qui vous concerne cela peut aussi faciliter l’accès de vos doigts à sa prostate).

La position sur le dos est celle qui permet la meilleure communication, par la voix et le regard. Si elle n’est pas trop inconfortable pour votre compagnon la position sur le ventre apporte une dose d’érotisation supplémentaire. C’est une position dans laquelle il s’offrira, se soumettra. A voir s’il est demandeur mais cette position peut rendre plus difficile le contrôle fin du massage. La position sur le côté me paraît a priori moins bien adaptée à votre situation tant qu’il n’est pas devenu très sensible à vos massages. Quand il sera en mesure de vivre régulièrement des vagues de plaisir fortes ce sera différent.

à votre avis, durant les premières séances, combien de temps environ faut-il pour qu’il ressente vraiment les sensations…

Il n’y a pas de réponse générale sérieuse à cette question. Chacun a son propre fonctionnement. L’expérience du plaisir prostatique dépend de nombreux facteurs familiaux, culturels, personnels, techniques, psychologiques…

La perception du temps nécessaire à l’arrivée des premières sensations est perturbée par la phase de relaxation préalable pour être en état de les percevoir clairement. Tant qu’il ne sera pas suffisamment détendu un débutant ne sentira quasiment rien. Dès qu’il sera détendu les sensations significatives pourront venir en quelques minutes même si elles restent limitées. Peu à peu il se détendra de mieux en mieux, de plus en plus vite. Peu à peu il apprendra à se concentrer de plus en plus précisément sur les sensations qu’il reconnaîtra. Peu à peu il percevra son plaisir de plus en plus tôt dans la session.

Les témoignages accessibles sur les forums spécialisés montrent, entre le début de la session et l’arrivée du plaisir prostatique des durées qui vont de 30-45 minutes à 3 minutes. De façon générale plus le pratiquant est expérimenté plus le plaisir arrive vite. Mais ces témoignages portent presque exclusivement sur une pratique en solitaire.

L’Aneros est bien un objet magique. Il faut cependant avoir en tête que ce n’est qu’un des moyens de parvenir à l’orgasme prostatique. C’est une aide précieuse mais ce n’est pas la seule. En pratique solitaire les masseurs autonomes de type Aneros jouent un rôle majeur. En couple quand la femme est engagée dans la stimulation prostatique leur importance est moindre. Je laisse à nos amis qui pratiquent le chevillage le soin de vous répondre. De mon point de vue c’est une magnifique expérience à faire dans votre situation pour approfondir vos échanges érotiques, dès qu’il en acceptera l’idée.

Bon cheminement @zoe et bon cheminement à votre compagnon.