#37356
bzo
Participant

je le veux comme cela mon plaisir,
réagissant au quart de tour, dès la première seconde, riche, varié,
aussi riche et varié à l’infini
que peuvent l’être toutes les caresses que l’on peut se faire,
tous les mouvements, tous les gestes que l’on peut effectuer,
venant de partout, se diffusant partout
car je sais que c’est ainsi que peut naître en nous
la divine, la miraculeuse, sensation de se faire l’amour tout seul,
aussi riche et aussi varié
que toute la langueur, tout le désir, que nous portons en nous,

oh, elle peut naître aussi avec d’autres types de pratiques, quelques instants à gauche et à droite,
dans les moments paroxystiques par exemple,
je l’avais déjà expérimenté par le passé plus d’une fois
mais que cette sensation naisse dès le premier instant et nous vous quitte plus,
s’amplifie dans un crescendo sublime et irrésistible

que dès le premier instant,
vous sentiez en vous le masculin et le féminin, comme enlacés,
comme engagés dans une délicieuse lutte amoureuse,
que la sensation de communion dans votre chair, dès le premier instant,
soit tellement envahissante, tellement puissante

oui finalement je crois que c’est ce que j’aime le plus,
bien plus que n’importe quel orgasme XXL , aussi puissant soit-il,
c’est cette sensation de communion dans la chair,
sensation de communion, sous-entend, sensation de plénitude, sensation d’épanouissement,
sensation que deux pôles fusionnent, s’unissent, ne forment plus qu’un

et puis que cela vienne de tout le corps,
que tout mon être participe à la fête jusqu’au plus profond de mes fibres,
que cela veuille dire aussi, sentir ses abysses, sentir ses profondeurs,
sentir qu’il y a une gouffre sans fond en nous, le percevoir physiquement dans sa chair,
en sentir monter comme un doux, calme et irrésistible flux sans discontinuité dans sa chair,
sentir tout cela s’illuminer, éclater en feux d’artifice,
tracer quelque instant parfois comme des signes mystérieux dans le sang

oui, tout cela, sous la volupté,
comme de multiples couches, de multiples strates,
à déguster, à vivre dans l’instant,
comme suspendu au-dessus de l’abîme,
comme soutenu seulement par la puissance du désir,
comme sans poids et sans consistance autre
qu’un essaim de vibrations tournoyant dans la lumière