#37578
MikYo
Participant

L’Orgasme prostatique
Fort de ces enseignements, j’ai augmenté le rythme de ma pratique en passant à 3 ou 4 séances par semaines. A un certain moment, j’ai même réalisé des sessions d’un jour sur l’autre. Certains prostatonautes suggèrent de sortir des consignes pour une plus grande écoute de son corps. Il ne s’agit plus de se dire s’il faut faire une séance 1 jour sur 2 mais de savoir si l’envie est là et que le corps est prêt… Moins de règles plus de ressentis.
Avec la fréquence je me suis sentis bien plus détendu, moins dans l’attente à la fois focalisé sur la respiration et les ressentis au niveau de la prostate mais aussi un peu distrait de cette attente avec un porno qui diffusait sur le côté. Les exercices proposés par @Gui avec les contractions volontaires me permettaient de titiller ma prostate à différents endroits. Petit à petit je ressentais mieux le mouvement du masseur à l’intérieur et le jeu c’était de caresser cette prostate encore et encore. Je sentais qu’à force de l’énerver, de l’exciter comme cela, il allait se produire quelque chose…
Les résultats sont arrivés progressivement :
Tout d’abord les contractions volontaires se sont très vite mises en place. La méthode marchait… Sensation de tensions au niveau du bas des abdominaux qui se tendaient et avait tendance à les faire vibrer au point de secouer le corps de partout. Il se passait quelque chose c’est sûr mais ce n’était pas encore le Graal. @Andraneros m’apprit à ce moment-là qu’il fallait calmer le corps par la respiration car trop de contractions aller empêcher la prostate de s’exprimer. Qu’à cela ne tienne, je suis retourné très rapidement à mes exercices pour constater que je savais relancer les contractions puis calmer le jeu pour chercher à nouveau les sensations sur la prostate.
Au bout d’une semaine à gérer les contractions involontaires par la respiration, je commençais à ressentir une boule se former et gonfler dans le ventre, parfois autour la prostate, parfois au niveau du rectum et de l’anus. C’est une très agréable sensation de sentir ses chairs se tendre, se contracter. On sent qu’il y a eu une progression, quelque chose se développe à l’intérieur, notre corps se sensibilise dans tout le bas ventre. C’est une période excitante et parfois stressante. En effet, les nouvelles découvertes donnent envie d’y retourner souvent pour ressentir encore et encore… Du coup, l’attente est là et les séances qui suivent marchent moins bien. C’est un phénomène qui nous suit et qu’il faut apprendre à accepter. Les séances se suivent mais ne se ressemblent pas et une seule règle est à appliquer pour réussir au mieux : ne rien attendre, plus de détente. Cela peut être énervant, frustrant, mais par la suite cela devient de plus en plus naturel.
Après une semaine supplémentaire ma perception des caresses et des effets sur ma prostate se précisaient de séance en séance. Je profitais déjà du plaisir des tensions qui grandissaient dans mon bas ventre à quasiment chacune des séances. C’est alors que le basculement à eu lieu, tout en douceur, de manière très subtile ce jour-là. Tout à coup, ma prostate me renvoyait un signal, un léger flux de plaisir continue pendant quelques secondes. Je n’ai pas calculé, focalisé sur mon plaisir, en tout cas cela a duré plus qu’un orgasme éjaculatoire. Ça y était… Je le savais, j’en était persuadé même si le lendemain je me demandais si je n’avais pas rêvé tellement ça avait été un moment subtil… La lumière qui arrive dans ce tunnel sombre … Ma prostate se connecte…enfin…