#38182
bzo
Participant

la recette semble tellement simple une fois que tous les éléments sont bien en place,
comme en vélo, cela semble tellement naturel de pédaler et d’avancer ainsi,
qu’on aurait parfois tendance à oublier les semaines, voire les mois, les années, pour certains,
d’hésitations, de résultats vagues, de frustrations, de régressions, d’incertitudes,
de recherche fiévreuse de conseils, de tâtonnements,
de secrets espoirs allumés brièvement, fiévreusement, dans notre chair
puis s’éteignant presque aussi vite

en acquérant il y a quelques semaines
la capacité d’injecter des doses massives d’ondes prostatiques dans ma pratique aneroless en mode yin,
j’ai déclenché chez moi une série de mutations, de transformations
le rythme et la synchronisation des différents acteurs de mon plaisir se sont complètement réorganisés,
mais surtout une remise en question de fond en comble du rôle de mes mains durant l’action

il y avait une version 1.0 de ma pratique,
caractérisée par une majorité d’ondes génitales, 70% grosso modo, le reste venant de la prostate
et puis de temps à autre une injection , plus ou moins bien intégrée, plus ou moins réussie, d’ondes anales
et puis les mains qui allaient et venaient à peu près constamment

là désormais, c’est la version 2.0 de ma pratique qui est en train de se mettre en place,
avec une injection à volonté et parfaitement intégrée
d’ondes aussi bien prostatiques, qu’anales, que génitales
grâce essentiellement à une redéfinition du rôle des mains
qui m’a permis de gagner en précision, en finesse et en puissance
dans la perception des sensations naissant dans tout le corps
et ainsi de beaucoup mieux faire cohabiter
tout ce qui s’éveille en moi, tout ce que je provoque en moi

ce qui a été décisif dans une utilisation à la fois plus parcimonieuse et plus efficace des mains,
c’est d’avoir pris conscience qu’il y avait un cycle des sensations déclenchées par elles
et qu’arrivé à la fin de celui-ci,
au lieu de recommencer machinalement à me caresser, désormais mes mains s’arrêtent,
s’immobilisent là où elles sont, attendent que le désir les ranime
et passent le relais ailleurs, à d’autres acteurs de mon plaisir en action
ou qui se remettent en action dans le bassin ou ailleurs,
le corps se remettant à onduler par exemple, le bassin à danser
ou juste de petits, quasi imperceptibles mouvements, de frottements, de pressions, d’effleurements
il y a tellement de choses qu’on peut déclencher, une telle palette
et puis les contractions aussi, il y a tellement moyen de les varier

ainsi, j’ai gagné cette sensation d’ensemble, de bloc, de tout le corps
et une perception beaucoup plus puissante et beaucoup plus fine de tout ce qui y circule,
l’alternance et la synchronisation entre les différents acteurs travaillant à mon plaisir,
se fait ainsi avec beaucoup plus de fluidité et de précision,
je peux désormais injecter des doses massives des trois types d’ondes
avec de parfaits enchaînements, les entremêler à volonté
ou les percevoir séparément pendant un temps, selon mon envie du moment

les détails, leur variété, leur finesse, se sont encore grandement accrues,
le fait que les mains n’aillent plus par monts et par vaux, souvent machinalement,
a énormément contribué à améliorer mon écoute
et ainsi à tirer de chaque événement, de chaque micro-événement, leur quintessence,
je parviens encore plus à percevoir la multitude de nuances en variant les gestes, les mouvements,
la puissance et le type des contractions,
tantôt par petite touches bougeant à peine, pointilliste, minimaliste,
tantôt avec plus de déplacements, plus d’engagement, plus de parties du corps concernées

même avec masseur, cela m’a fait faire un sacré bond en avant,
je parviens désormais à rester complètement en massage prostatique,
sans aucun autre type d’ondes,
c’est de bonne augure pour développer une pratique parallèle
pour varier les plaisir