#41704
bzo
Participant

debout, nu, au milieu de la pièce, je m’offre quelques minutes de plaisir,
comme pause détente, avant de retourner à mon télétravail devant l’écran,
j’ai croisé le bras sur la poitrine,
pressant un peu un sein, entre l’avant-bras et le biceps, l’enveloppant presque ainsi,
accrochant les doigts près de l’épaule opposée,
j’aime tellement placer le bras de cette manière, ces derniers temps,
j’écarte les cuisses pour que ce soit uniquement prostatique
et fais monter lentement, très lentement,
des contractions

à chacune qui remonte,
je me déhanche un peu aussi en même temps,
synchronisant le mouvement latéral
avec la progression au ralenti de la contraction vers le haut,
cela me fait dans les entrailles
comme une sensation qu’elle dévie,
qu’elle dérive très progressivement

mes yeux se referment,
juste n’être plus que cette soie chaude et frémissante
qui semble flotter de plus en plus partout en moi,
le déhanchement que j’effectue à chaque contraction,
m’embarque en même temps, dans une posture un peu bizarre, en fin de course,
comme déporté vers le côté
qui accentue néanmoins délicieusement la sensation de yin en moi,

je change la direction du mouvement latéral dans le bassin,
un peu vers la gauche, un peu vers la droite,
je zigzague, en fait, un peu au hasard maintenant
mais toujours très très lentement,
oh, c’est comme un jacuzzi céleste dans lequel je baigne

je reste ainsi, tout à mon petit manège,
mon cher corps, mon complice joue tellement le jeu à fond avec moi,
je suis juste là debout, faisant finalement assez peu,
juste la hanche qui se déplace un peu latéralement,
et puis les contractions qui remontent,
le tout au ralenti
et aussi un bras posé sur la poitrine
et puis c’est tout,
déjà des moments ineffables, en roue libre, ainsi,
depuis que je suis passé en mode yin 2.0,
je peux obtenir plus en en faisant nettement moins

assez maintenant,
j’ai envie d’une petite friandise exotique avant de reprendre le travail,
je m’immobilise et commence à me malaxer les seins,
je les prends à pleine main, les presse, les déplace dans toutes les directions, les frotte ardemment,
passe et repasse dessus avec les paumes, insiste sur les bouts, titille ceux-ci,
comme cela s’enflamme bientôt sous mes doigts,
mes seins sont comme deux petites soucoupes de chair chaudes, malléables,
en train de surchauffer de plus en plus,
ils semblent rayonner d’ondes,
cela se répand, je sens leur chaleur si spécifique, dans tout mon torse,
cela me monte aussi dans la tête

ô ma chair, ô ma drogue,
ô mon shoot vers le ciel