#41709
bzo
Participant

il y a quelques instants, je pratiquais,
tranquillement assis sur le bord de mon bureau, comme souvent,
j’avais les cuisses un peu serrées, je changeai régulièrement la pression
et je faisais monter lentement des contractions

tout d’un coup, une image assez saisissante m’est venue,
que ma prostate et mes génitaux, étaient comme deux éponges
que je pressais avec mes contractions,
à chaque pression, il y a avait des ondes qui s’élançaient,
de l’une ou de l’autre, ou des deux en même temps,
je dosais, un peu de celle-ci, un peu de celle-là,
un peu plus de celle-ci, un peu plus de celle-là

je bouge moins le bassin qu’avant mais je le danse quand même,
nettement moins d’amplitude dans les mouvements mais comme plus d’intensité,
quand le yin est partout en moi, c’est trop bon de se laisser aller,
c’est trop bon de se laisser bouger, de le sentir me mouvoir,
c’est trop bon de le laisser s’installer dans mes membres,
c’et toujours comme une caresse

le mouvement génère automatiquement de la volupté,
c’est comme si cela frottait partout à l’intérieur,
les gestes, les déplacements, les postures, tout en fait,
tout devient soie frémissante en déplacement

la chair emplie du yin, c’est la mer qui se met en mouvement,
la caresse intérieure, à chaque mouvement, à chaque changement de position,
qui est entretenue, comme on met du bois sur le feu

je me caresse, je m’embrasse, intérieurement, inlassablement, goulument,
je me roule dans un lit lascivement, à chaque instant,
mon amant me pénètre, mon dard est en elle,
nous nous pâmons, de nous sentir vibrer dans la même chair, si proches,
si capables de nous emmêler

chacun est comme un miroir de l’autre, nous nous reflétons,
je la vois, elle me voit, nous nous réfléchissons à l’infini,
nos sexes fondent, se confondent,
allumés ensemble comme deux bougies sur un autel,
brûlant côte à côte