#41720
bzo
Participant

Le ‘do nothing’ et les contractions légères ne m’ont jamais rien amené mais c’est plutôt en faisant des contractions plus soutenues que j’ai commencé à avoir de bons ressentis.

essaie, explore, la fortune sourit aux audacieux,
personnellement j’ai aussi toujours utilisé des contractions plus fortes,
toute ma pratique est quasi à l’opposé du “do nothing”, je suis toujours en action, je bouge tout le temps, je contracte, je me caresse, etc,
mais pour beaucoup, la méthode du Traité remplit parfaitement son office

Bzo, ‘se connecter à son corps’, cela me parle.

pour moi, c’est vraiment la clef de tout,
ceux qu’on envie car cela fonctionne parfaitement à pleine puissance tout de suite, pour eux,
c’est en grande partie parce que cette connexion à leur corps,
elle leur vient naturellement, sans y réfléchir

chez moi, elle est là aussi, totale, intégrale,
la complicité avec mon corps, à elle seule, constitue une grande partie de mon plaisir
mais c’est le fruit d’un long travail, au fil des jours

la respiration: avant de commencer à contracter, j’arrive à avoir une respiration hyper lente ou un cycle expi/inspi peut durer 2 minutes ou plus (passé apnéiste)… mais qund je commence à contracter, je me rend compte que j’arrête de respirer en même temps. C’est ainsi que j’ai eu mes 1er tremblements. Pensez vous qu’il soit important de s’efforcer à continuer la repiration profonde, que cela me permettrait d’aller plus loin?

il ne faut jamais oublier quel est le but ici,
ce n’est pas une séance de yoga, on ne respire pas , juste pour respirer
mais pour se connecter à son corps et arriver à dialoguer avec sa prostate,
à la déchaîner, à la mettre en roue libre,
ce qui va provoquer, en retour, tous les délicieux dérèglements de tout le corps,
parfois si spectaculaires

au yoga, on s’immobilise, on commence la respiration profonde,
on se connecte à son corps et puis on continue avec la respiration,
elle nous permet de nous enfoncer toujours plus loin, dans la relation avec notre corps,
une sorte de relation circulaire,
on cherche une communion avec son corps, un ressourcement, un bien-être dans l’instant
mais sans rien de sexuel

ça a pas mal de points communs avec ce que l’on essaie de faire durant le massage prostatique,
surtout si on considère le “mula bandha” qui est aussi une contraction du périné qui existe dans le yoga
mais là encore, le but est différent et les énergies éveillées,
sont consommées différemment

cependant ici, on est dans le massage prostatique,
alors on s’immobilise plus ou moins, du moins dans la manière du Traité,
on effectue la respiration profonde, on se connecte à son corps
puis on essaie d’aller titiller la prostate ou du moins de l’inciter à s’éveiller
pour un plaisir sexuel,
bien qu’on peut aussi obtenir des sortes d’extases avec sa prostate
qui paraissent assez peu sexuelles

mais la prostate intervient , ce qui n’arrive pas du tout avec le yoga,
notre attention, notre dialogue se porte vers elle
et on n’est concentré que sur sa respiration

enfin, c’est ma façon d’interpréter tout cela, je m’empresse de le dire,
c’est empirique, tout ce que j’écris, est basé sur mon expérience à moi

personnellement, je dirai que si la respiration t’empêche de bien mettre en route tes contractions,
alors il faut chercher un rythme d’alternance, de complémentarité,
une des clefs, c’est le dialogue, toujours,
comme je l’ai déjà écrit ailleurs, dans nos pratiques,
tout ce qui ne dialogue pas, entre en compétition

moi, par exemple, bon, j’utilise une toute autre méthode que celle du Traité,
néanmoins ces derniers temps, j’ai énormément ralenti mon rythme
et j’effectue des temps morts à intervalles réguliers,
ainsi je peux déguster réellement tout ce qui monte
et bien “rassembler mes troupes” avant de provoquer de nouvelles vagues de sensations en moi

il y a comme cela un moment de silence, comme un temps mort
entre chaque naissance de vagues de plaisir en moi,
ce rythme, je suis en train d’essayer de l’automatiser et de l’optimiser le plus possible, pour l’instant,
eh bien j’ai trouvé, je me dois de préciser que je pratique aneroless, toujours, sans masseur donc,
que durant chaque contraction, j’expirais tout le temps,
je me suis basé là-dessus pour peaufiner un rythme, mettre en place un cycle

la contraction monte, provoquant un afflux d’énergie, celles-ci, en conjugaison
avec diverses actions, la contraction elle-même, mouvements éventuels du bassin, caresses
et même car, je presse aussi avec les cuisses, mes génitaux
mais cela je ne le recommanderais pas à un débutant qui n’a pas encore sa prostate bien éveillée,
tout cela va créer des sensations en vagues chez moi, dont les nuances seront définies par toutes ces actions

la contraction monte donc, les sensations arrivent, en même temps automatiquement en léger décalage,
je commence à expirer, les vagues de sensations, je les laisse bien aller jusqu’au bout
pour bien goutter à toutes les nuances, je ne cherche pas directement à relancer la machine,
à provoquer de nouvelles vagues,
non, je laisse celles-ci s’éteindre d’elle-même,
accompagnant cette partie du cycle , de plus en plus, en m’appuyant sur mon expiration,
elle devient un peu comme un tapis roulant

les vagues de sensations se sont éteintes complètement, je suis à peu près immobile, seule ma respiration continue un peu,
je ne force pas, je la laisse aussi terminer son cycle,
pendant ce temps-là, le reste est entrer dans le silence, il y a désormais plus que ma respiration
pendant quelques secondes, c’est le temps mort, après les vagues,
une fois que l’expiration s’est achevée, je peux encore rester quelques instants, totalement dans le silence et l’immobilité
selon mon humeur, je me sens bien, ce silence appartient encore au plaisir
comme on dit de la musique de Mozart que le silence qui la suit, appartient encore à Mozart,
puis je remets à machine en route, contraction ou mouvement du bassin ou les deux, ou caresses, etc, etc
c’est reparti pour un nouveau cycle

bon, c’est juste un exemple descriptif, comment cela se passe à certains moments chez moi,
plus précisément quand je pratique au lit,
hors du lit, debout, assis ou autrement, tout cela n’a plus cours

en d’autres termes, trouve ton rythme, trouve ta synchronisation profonde,
toujours rechercher le dialogue entre les différents acteurs de ton plaisir,
collaboration, synchronisation, etc
c’est comme un orchestre de jazz, ils improvisent suivant certaines règles
et ils dialoguent, s’écoutent, même si à certains moments, ils peuvent faire un solo
ou les autres les accompagnent alors en arrière-plan

l’aneros : j’ai l’helix avec lequel j’ai beaucoup pratiqué. En voyant que les résultats s’estompaient, j’avais acheté un Eupho et un Maximus pour voir si cela changeait qqchose. Mais cela n’a pas débloqué le truc, cela ne vient donc pas de l’objet. Néanmoins, pensez vous que l’un est plus recommandé qu’un autre?

l’Helix pour la manière du Traité, est en général le plus utilisé et celui qui est recommandé en priorité à un débutant,
l’Eupho est considéré comme plus technique, plus recommandé pour un utilisateur avancé

personnellement, je n’ai jamais réussi à obtenir aucun résultat avec ceux-là,
les seuls de la gamme que j’aime, ce sont le Progasm, le Device et surtout le Vice2

il n’est pas mauvais, c’est même fortement recommandé, de toutes façons,
d’en avoir plusieurs, pour pouvoir varier, faire évoluer,
un jour, on aura plus de plaisir avec l’un, un autre, avec l’autre,
on aura une période où on sera un adepte d’un masseur, puis d’un autre

personnellement, j’en avais une vingtaine de modèles différents, à un moment donné,
on met toutes les chances de son côté, ainsi,
certains ne sont pas adaptés à notre anatomie intime, d’autres , oui

une marque comme Nexus, a aussi quelques modèles intéressants, je trouve