[bzo]

la technique est rentrée, on ne doit plus trop réfléchir,
juste se laisser aller, se laisser emporter,
on joue de nous-même comme d’un instrument de musique,
il n’y a plus qu’à improviser au gré de notre inspiration,
les notes peuvent monter de toutes parts,
cela peut devenir tellement splendide

on est à la fois le luthier
qui avons fabriqué l’instrument, l’améliorons constamment,
l’instrument lui-même,
son accordeur,
celui qui en joue
et puis notre public aussi,
notre unique public, en fait

et puis bien sûr, on est les notes, ô combien, on est les notes,
surtout cela en action, on est plus que cela,
rien que des notes qui accourent de toutes parts,
un flot de notes qui voltigent dans la chair, qui dansent à la queue leu leu