#42880
bzo
Participant

je suis pris dans les filets du plaisir,
je suis attaqué de toutes parts par des ondes,
je me trémousse, je frémis, j’ai des soubresauts, j’ondule,
je tremble, j’ai des spasmes, je me contorsionne, je me raidis, je me détends,
je hurle, je gémis, je pleure de bonheur,
je ris d’être dans tous mes états, d’être autant en roue libre

on en voulait à gogo, mon corps et moi,
eh bien voilà, on est servi,
on est desservi, même, c’est terminus, ma chair,
pour toutes les lignes secrètes d’énergie, en moi,
elles arrivent de tous les côtés, montent de tous les côtés,
plus aucun vanne pour les retenir,
cela se déverse, cela inonde, cela me tsunamise,
je sors encore d’une petite séance matinale, de deux heures
où je n’ai pas arrêté de me tordre de plaisir sur mon lit

je me dois de rectifier une chose importante,
comme j’ai promis une honnêteté absolue dans ce fil,
je martèle depuis des mois
que c’est lié à l’accumulation des énergies du fait de la non-éjaculation,
cette montée en puissance et en réactivité chez moi,
eh bien j’avais tout faux mais alors tout faux
car hier soir j’ai éjaculé
et une heure après, c’était reparti de plus belle
et ce matin, je ne ressens aucune différence,
bien au contraire car comme éjaculer ne me fait plus peur,
je me suis encore plus lâché, tout à fait, en fait,
je fais participer mes génitaux, plus que jamais, sans rien retenir

ma bite devient raide de chez raide, pas un problème,
désormais si elle crachera, pas un problème, non plus,
deux règles, par contre, que je maintiens plus que jamais,
c’est pas de porno et pas de contact avec la main, de mes bijoux de famille

si on n’a pas une compagne ou un compagnon,
garder la puissance d’un circuit fermé
où le cycle du désir monte naturellement,
sans aucune excitation artificielle, sans aucun additif, ​
sans le yang, non plus, provoqué en masse
par le contact des doigts avec la verge, les boules,
pour pouvoir exprimer dans toute sa splendeur,
la puissance de nos reins, de notre bassin,
de notre prostate, de nos seins, de notre peau, de notre anus

que cela monte de toutes parts
comme le bouquet ardent et coloré d’un feu d’artifice