#43317
bzo
Participant

je brasse des flots d’énergie dans mon bassin
en le bougeant langoureusement d’avant en arrière
et d’arrière en avant

vigoureusement mais lentement,
constantes accélérations,
constants ralentissements,
de mes hanches
mouvements sinueux, lascifs

toujours le même principe,
sacré du yin,
je suis pénétré et je pénètre,
les deux sont fondus en un,
leur fusion est une sublime confusion dans ma chair,
tout palpite en moi, tout est révolutionné en moi,
plus d’assises, plus de fondements,
tout est en mouvement, plus de frontières,
le féminin et le masculin cohabitent,
enfin plutôt le masculin est dans le féminin
qui occupe toute la place,
qui est travaillé de l’intérieur,
le masculin est dans la brèche chaude,
la sublime fente,
qui frémit en moi,
je me sens empli de sa présence

les chairs imbibées, se frottent, se pressent,
incandescence,
étincelles de tous les côtés,
je me tords, j’ondule, j’écarte les fesses, je me cambre,
une colonne d’énergie semble m’empaler, de plus en plus,
je sens mes entrailles fondre et encore fondre,
sac, ressac, pal par-ci, pal par-là,
la danse du pal dans les entrailles dansantes

mes paumes emprisonnent les seins,
comme ils aiment cela,
je les presse un peu, irrégulièrement,
je les frotte, tout le temps,
je chipote les pointes beaucoup,
je les titille, je les pince, je les gratte

je me cambre, encore et encore,
je bouge le cul
ou plutôt, mon cul me danse,
mon cul me porte,
mon cul m’emporte,
mon cul est un port,
mon cul est la mer,
mon cul est un transport,
mon cul est un vaisseau spatial,
mon cul m’envoie dans la galaxie

mon cul mérite un doigt ou deux, derrière,
un peu de travail d’excavation, de fouilles archéologique,
je me tords un peu,
mes bouts de doigts,
mes petites souris d’amour,
curieuses, fouineuses,
inlassablement curieuses,
inlassablement fouineuses,
comme mon cul les aime,
je sens de l’humidité là-dedans,
montez là-dedans, cherchez là-dedans,
tripotez là-dedans

gémis, pleure de plaisir,
tes sens sont affolés,
laisse-toi bien aller,
c’est l’heure de la chaleur sacrée,
comme un nectar dans la moindre de tes cellules