Bonjour à tous !
Histoire d’oublier un instant une actualité plus que morose, je fais un nouveau point sur mon cheminement et j’en profite aussi pour vous demander conseil.
Je continue un travail sur moi pour atteindre l’objectif malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je m’engage à faire un résumé de ce qui aura marché pour moi le jour où j’arriverai à mes fins parce que je pense que chaque expérience est une aide pour ceux qui débutent et j’y crois encore. En tout cas moi j’ai carrément bu chacun de vos posts pour comprendre comment s’y prendre et ça m’aide bien. Je profite d’ailleurs de cette occasion de vous remercier pour votre soutien et votre patience : c’est un site extraordinaire pour avancer et il n’y a pas beaucoup d’occasion de pouvoir parler de ça avec d’autres personnes.
Je pense aujourd’hui que l’aspect psychologique est primordial parce que plus j’y pense, plus je me dis que la technique est limitée quelque part. En résumé, une fois qu’on a bien lubrifié le rectum et le masseur, on fait de profondes inspirations/expirations et en théorie, au bout d’une vingtaines de minutes, on doit commencer à sentir des contractions involontaires que l’on doit accompagner soit avec des contractions volontaires de type exercices de Kegel pour amplifier le phénomène, soit laisser venir. Tout est dit.
Dis comme ça, c’est simple et finalement, les questions du type « comment je dois faire mes contractions volontaires ? Je tiens 15 secondes ou je fais plein de petites contractions pendant 15 secondes ? » etc. questions que j’ai d’ailleurs posées, me semble aujourd’hui anecdotiques. Je fais vieux routard en disant ça alors que je n’ai pas connu d’orgasme prostatique au bout de 72 séances (ou alors mon cerveau ne l’a peut-être pas encore interprété comme tel ? Cette idée me plait!) mais je gagne en conviction et je les partage avec vous histoire de lancer le débat pour ceux qui veulent répondre.
Mais je crois aujourd’hui qu’il fait laisser son instinct guider la séance en partant de la base décrite dans le traité : on commence par 20 minutes de relaxation et de lâcher prise, puis on essaie de provoquer les contractions involontaires avec une hyperventilation. Aujourd’hui j’en suis là : j’enchaine les séances en essayant d’ouvrir mon esprit aux sensations et en essayant (je dis bien essayer) de ne pas attendre l’orgasme en me disant que chaque séance est une expérience pour bâtir l’édifice et non pas une masturbation de l’esprit pour jouir au final comme on peut l’aborder lors d’une masturbation classique. C’est un gros travail sur moi-même, moi qui suis accro à la branlette mais vous m’avez convaincu qu’il faut aborder les choses comme ça.
Mon gros problème à mon sens est de deux ordres : Je ne pratique pas dans les bonnes conditions. En effet, pour lâcher prise, il faut être seul, avoir du temps et se laisser aller sans retenue et moi, de par ma vie familiale, je pratique en secret, soit qu’en mes enfants dorment, soit quand mon épouse est sortie mais avec le risque qu’elle ne revienne à tout moment donc mon cerveau reste sur le qui-vive et ça, ce n’est pas bon. Alors je n’ai pas le choix, si je veux emmagasiner de l’expérience, je dois en passer par là mais je sais que je fais mes séances avec un handicap qui me bloque certainement. J’ai toutefois tous les 15 jours l’occasion de faire des supers séances en toute tranquillité et j’attends ça comme le messie ! Un peu d’espoir donc….
Le deuxième blocage est psychologique : comme je vous l’ai un peu évoqué, j’ai eu un problème de cancer à la vessie qui m’a fortement perturbé et le fait de prendre un risque d’inflammation de la prostate ou de devoir retourner voir le médecin pour un problème de ce côté là me bloque fortement. C’est dingue ce que cette pratique peut mettre en exergue chez certains ! (dont moi mais je pense que nous sommes tous différents, certains doivent penser que je suis taré). J’ai trouvé une solution pour cela : la méditation.
Je me suis intéressé au lâcher prise, l’éveil de la kundalini, les chakras etc. Pour quelqu’un d’hyper cartésien comme moi, c’est une révolution. J’ai lu qu’Adam avait été aidé par des séances d’hypnose et j’ai donc travaillé là dessus. Je pense que ça m’aide à ne pas réfléchir de me laisser guider par une voix même si on perd peut-être en sensations. Le mieux que j’ai pu faire c’est arrivé à avoir des tremblements de partout au niveau du bassin et parfois de superbes érections et alors que je me disais que j’allais être emporté par la vague, les vibrations étant fortes, il ne se passe rien ! Grosse frustration mais j’ai noté les conseils d’ @Andraneros : pratiquer sans rien attendre. C’est là ma petite question : chez vous, avez-vous aussi ces tremblements avant le déclenchement de l’orgasme ou pas forcément ? Je suis incapable de dire si il s’agit de contractions involontaires ou simplement une réaction neurologique due aux muscles qui se tétanisent à force de sollicitation mais ça me paraît tellement logique qu’après ces tremblements le masseur rentre dans une boucle de rétroactions et que tout le corps s’emballe que je ne vois pas comment ça peut se passer autrement.
J’en profite pour vous demander des conseils sur la pratique aneroless. Comment s’y prendre ? Y a-t-il une méthode comme le traité (en plus court je me doute bien) ? Faut-il avoir déjà eu un orgasme prostatique pour éveiller la prostate et pratiquer ainsi ?
Merci pour vos conseils et bravo de prendre le temps de me lire !