#43454
bzo
Participant

assis sur mon tabouret haut de cuisine,
je presse, je frotte, langoureusement,
mes mollets l’un contre l’autre,
les poils, les peaux s’entremêlent,
je fais frotti frotta avec,
comme j’aime cela

je commence par les mollets
puis je fais remonter progressivement le mouvement vers le haut,
les cuisses viennent frotter mes génitaux,
puis encore plus haut,
mon bassin prend le relai,
danse un peu tout seul,
passage de relai, enchaînements,
entre les différentes parties de mon corps,
là-bas, en bas,
les vagues générées, ainsi,
semblent monter, aussi, au fur et à mesure,
accompagnant sous ma peau,
la progression de mes mouvements,
tout en changeant radicalement de nuances,
constamment

je termine, enfin,
par une longue et lente contraction,
cuisses écartées,
rien que ma prostate, donc,
c’est le clou du cycle,
mon bélier adoré,
tout en ondes puissantes
qui reproduisent à la perfection,
si divinement, en moi,
la sensation de pénétration

ça y est, elle monte,
sensation irrésistible de fonte de la chair,
sur son passage, dans mes entrailles,
j’ai l’impression par moments, de décoller du tabouret,
tellement la contraction devient puissante,
instinctivement, je m’agrippe avec les mains,
pour être bien fermement assis,
au bord arrondi du siège,
de part et d’autre

je maintiens bien longtemps
la pression de la contraction, la variant un peu
et tout en faisant, comme danser autour, un peu, mon bassin,
juste, juste, divin,
je me mets à jouir directement

je reprends plusieurs fois ce cycle,
avec les mollets, d’abord,
puis les cuisses,
et enfin le bassin et la contraction

allez hop,
pas de raison de s’arrêter,
en si bon chemin,
tourne, tourne, manège de la volupté, dans ma chair,
j’ai l’impression, maintenant, d’avoir une nageoire de sirène,
tellement le bas de mon corps ondule, danse et vibre, de concert

comme c’est bon de s’entendre gémir ainsi,
d’entendre le chant de ses tripes, en roue libre