#43964
bzo
Participant

les multiples facettes des énergies,

les milles manières de les invoquer

 

les façons programmées par défaut, chez la plupart, en tout cas,

par les génitaux,

un peu moins spontanée, par l’anus

 

encore moins,

nécessite tout un apprentissage

et une reprogrammation,

par la prostate

mais chez l’homme,

sans doute la voie la plus puissante et la plus riche,

qui lui donne accès à la puissance féminine, en lui

 

par les tétons,

ils semblent avoir une voie express directe

par où faire monter les énergies,

étonnement facile à activer,

pour quelqu’un d’un peu audacieux,

prêt à se chipoter sans tabou

 

on balance  nettement du côté du yin

avec les tétons et la prostate

mais ce n’est pas forcément du plaisir en mode yin,

pour cela, il faut encore une volonté

et tout un travail d’ouverture et d’acceptation de se laisser entraîner,

supplémentaires,

pour faire basculer son corps,

tout son être, en fait,

du côté du féminin en nous,

on a toute cette face cachée, tout ce continent immense, en nous,

qu’on peut faire monter à la surface,

c’est mon territoire, c’est celui que j’explore,

inlassablement, avec délice

 

par la peau, par nos gestes, nos mouvements, nos postures,

par tout notre corps

qui peut réagir comme un immense organes sexuel

quand on parvient à invoquer et à faire monter, les énergies,

de toutes parts

 

la respiration a un lien très spécial avec les énergies,

le yoga explore continuellement cette voie

mais pas que,

le tantrisme, etc

la manière du Traité d’Aneros aussi,

c’est plus ou moins sexuel, voire pas du tout

 

mais aussi, d’autres manières,

où nous nous éloignons complètement de la sexualité,

des stimulations extérieures,

une interaction avec des éléments de notre environnement,

je pense essentiellement à la nature,

le silence de la forêt est un vaste, un infini, champ de rencontre

où dorment les énergies de la nature,

et où  j’en ai la conviction intime, on peut parvenir à y mêler les nôtres

pour des moments spéciaux, des moments inoubliables

 

mes promenades en forêt, sont une fête au premier degré,

une liesse de tous les instants, par les sens

mais aussi une exploration intime,

dans l’épaisseur, le sirop dense,  du silence de la forêt ,

des choses se passent de plus en plus, s’éveillent

où mes énergies aussi , sont invoquées

pour des moments d’un tout autre type, bien sûr,

que chez moi,

les extases sexuelles que j’y vis,

la mer de volupté dans laquelle je m’y baigne,

quasi constamment

 

et que dire de la mer, de le la vastitude de l’océan,

qui semble une immensité d’énergie dansante

dans laquelle on a envie de se fondre, de  s’y immerger,

de plonger en elle, corps et âme,

de n’être plus qu’une goutte parmi l’infinitude des autres goutes, reliées en elles

dans une danse perpétuelle

 

mais aussi, probablement, sans aucune déclencheur externe,

juste avec l’esprit,

on peut sans doute aussi invoquer , faire monter,

puissamment les énergies,

pour des extases, sans doute, très très spéciales