les multiples facettes des énergies,
les milles manières de les invoquer
les façons programmées par défaut, chez la plupart, en tout cas,
par les génitaux,
un peu moins spontanée, par l’anus
encore moins,
nécessite tout un apprentissage
et une reprogrammation,
par la prostate
mais chez l’homme,
sans doute la voie la plus puissante et la plus riche,
qui lui donne accès à la puissance féminine, en lui
par les tétons,
ils semblent avoir une voie express directe
par où faire monter les énergies,
étonnement facile à activer,
pour quelqu’un d’un peu audacieux,
prêt à se chipoter sans tabou
on balance nettement du côté du yin
avec les tétons et la prostate
mais ce n’est pas forcément du plaisir en mode yin,
pour cela, il faut encore une volonté
et tout un travail d’ouverture et d’acceptation de se laisser entraîner,
supplémentaires,
pour faire basculer son corps,
tout son être, en fait,
du côté du féminin en nous,
on a toute cette face cachée, tout ce continent immense, en nous,
qu’on peut faire monter à la surface,
c’est mon territoire, c’est celui que j’explore,
inlassablement, avec délice
par la peau, par nos gestes, nos mouvements, nos postures,
par tout notre corps
qui peut réagir comme un immense organes sexuel
quand on parvient à invoquer et à faire monter, les énergies,
de toutes parts
la respiration a un lien très spécial avec les énergies,
le yoga explore continuellement cette voie
mais pas que,
le tantrisme, etc
la manière du Traité d’Aneros aussi,
c’est plus ou moins sexuel, voire pas du tout
mais aussi, d’autres manières,
où nous nous éloignons complètement de la sexualité,
des stimulations extérieures,
une interaction avec des éléments de notre environnement,
je pense essentiellement à la nature,
le silence de la forêt est un vaste, un infini, champ de rencontre
où dorment les énergies de la nature,
et où j’en ai la conviction intime, on peut parvenir à y mêler les nôtres
pour des moments spéciaux, des moments inoubliables
mes promenades en forêt, sont une fête au premier degré,
une liesse de tous les instants, par les sens
mais aussi une exploration intime,
dans l’épaisseur, le sirop dense, du silence de la forêt ,
des choses se passent de plus en plus, s’éveillent
où mes énergies aussi , sont invoquées
pour des moments d’un tout autre type, bien sûr,
que chez moi,
les extases sexuelles que j’y vis,
la mer de volupté dans laquelle je m’y baigne,
quasi constamment
et que dire de la mer, de le la vastitude de l’océan,
qui semble une immensité d’énergie dansante
dans laquelle on a envie de se fondre, de s’y immerger,
de plonger en elle, corps et âme,
de n’être plus qu’une goutte parmi l’infinitude des autres goutes, reliées en elles
dans une danse perpétuelle
mais aussi, probablement, sans aucune déclencheur externe,
juste avec l’esprit,
on peut sans doute aussi invoquer , faire monter,
puissamment les énergies,
pour des extases, sans doute, très très spéciales