Mots-clés : aneroless
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9 avril 2022 à 2 h 15 min #43757bzoParticipant
je bouge, je me déplace, je m’arrête, je repars, je m’assieds, je me relève
tout le temps, le désir est en moi, libre de s’exprimer, comme il veut,
sans considération des frontières de l’identité sexuelle de ce corps,
qu’il parte dans la direction qu’il veut,
je le laisse danser ,
je le laisse, me transformer en sa dance
mes gestes fleurissent au passage, libèrent de brefs bouquets,
deviennent sinueux, doux, capiteux,
comme empruntant des arabesques langoureuses, dans l’invisible
ce n’est plus de la viande qu’il y a là-dessous,
pendant quelques instants
mais de la soie,
les innombrables vagues d’une mer de soie
mon corps chante,
me fait s’envoler en flots de notes,
dans les airs,
mes doigts organisent sous la peau,
des immenses troupeaux, en migration,
de feux de paille
enivrante complicité,
tendresse sans bornes,
envers soi-même,
il est temps de s’aimer,
de toutes ses forces,
de joindre sans réserves,
le geste à la parole,
de laisser ce corps se faire l’amour
comme cela lui plait,
d’accueillir le féminin,
comme le masculin,
sans rien rejeter,
sans rien retenir
9 avril 2022 à 11 h 30 min #43761bzoParticipantétonnant, comme avec le corps en mode yin,
le moindre geste, le moindre mouvement,
peut délivrer d’intenses et variées , sensations
qui forment comme un flux,
au fur et à mesure qu’on bouge
ce matin, par exemple,
assis sur mon tabouret haut de cuisine,
prenant mon petit déjeuner,
juste en me cambrant un peu,
tirant les épaules vers l’arrière, écartant lentement les cuisses,
je me suis retrouvé en mode yin complètement,
des flots d’énergie circulant en moi,
et le moindre geste que je faisais,
était devenu comme capiteux,
chargé d’un maximum de lascivité, de luxure
et je m’enivrais de mes mouvements
j’avais l’impression de me faire l’amour,
juste en bougeant sur mon tabouret
10 avril 2022 à 2 h 07 min #43764bzoParticipantmes doigts sont plus actifs que jamais,
cependant je n’utilise actuellement, à nouveau,
plus que le bout de mes doigts
ils glissent un peu partout,
font comme du patinage artistique, sur ma peau,
tout particulièrement attirés par les tétons, bien sûr,
ceux-là, sont tellement en communication directe avec la prostate,
génèrent des ondes tellement spéciales, fines, puissantes,
mais ailleurs aussi, plus que jamais en balade,
un peu partout
on pourrait croire que c’est une contrainte que je me suis imposé
mais non, c’est une incroyable liberté, en fait,
que j’étais enfin prêt à découvrir,
à exploiter comme il faut
cela se délie tellement quelque part, ainsi,
il se crée à tout instant,
une sorte d’équilibre quasi miraculeux,
entre les ondes générées par le bassin
et puis celles du reste du corps,
tout en résilience, ployant et se redressant comme le roseau,
tout en constant dialogue, en constante émulation,
entre les différentes parties de mon corps
un cristal semble s’emplir
de lumière, de plus en plus,
se mettre à vibrer,
devenir un geyser,
montant,
se confondant à moi,
il n’y a plus qu’à se rendre totalement,
à ce baiser de la lumière
qui semble avoir envahi ma chair,
se laisser butiner jusqu’au fond de l’âme,
par ces rayons
tellement ineffablement chauds et fins
10 avril 2022 à 11 h 22 min #43767bzoParticipantj’avais tout un plan bien établi pour cette matinée
mais finalement, tout est en train de passer aux oubliettes,
juste, je me donne du plaisir,
je suis en dialogue ardent avec mon corps,
je flambe, je festoie
ma chair et moi, on communie,
c’est ma petite cérémonie à moi,
du dimanche matin,
la messe dans la chair,
tout en ondulations langoureuses,
frottements et gémissements
alleluia,
que la jouissance et la volupté,
soient avec vous,
mes frères et soeurs
et beaucoup de pipes
et beaucoup de cunni
bon, j’arrête,
je vais essayer, tout de même,
de faire encore quelque chose
13 avril 2022 à 2 h 46 min #43807bzoParticipantdès qu’une occupation ne nécessite pas toute ma concentration,
le plaisir se met automatiquement en route, en moi,
il m’accompagne dans toutes mes activités,
il les ornemente, les décore, les colorie
je recherche pour l’instant, juste ces moments de connexion, à mon corps,
ces innombrables petits moments d’intimité avec lui,
cela se traduit par de brefs bouquets de sensations
mais tellement colorés, tellement parfumés,
l’épanouissement que tout cela m’apporte,
me suffit, pour l’instant, amplement,
m’apporte totale satisfaction
c’est difficile à expliquer,
c’est juste que mon corps qui passe, le temps d’un éclair, en mode yin,
c’est comme si je vivais un moment de chamanisme,
je retourne un instant l’iceberg,
sa partie immergée, devient la partie hors de l’eau,
l’acte de me faire un thé ou de pendre mon linge,
tout d’un coup, cela devient quelque chose de très spécial,
un moment de communion, un moment d’éblouissement intime
mes génitaux ma prostate, ma peau, sont devenus tellement réactifs,
mes gestes, mes mouvements, éveillent des sensations,
directement, dès que je passe en mode yin
le désir semble un magnifique et immense arbre,
à la frondaison touchant le ciel,
prêt à se déployer, à tout instant,
quelle musique délivrent ses feuilles,
j’en suis tellement empli par moments,
se sentir vibrer de la tête aux pieds,
c’est le geyser, même, de la vie,
qui passe en nous
14 avril 2022 à 21 h 40 min #43826bzoParticipantil y a toujours une vague qui semble m’attendre,
une vague qui semble prête à m’emporter
je pose la main sur ma peau, quelque part,
je commence à la bouger, doucement, lentement
et je la sens venir me cueillir, me soulever,
je ne pèse plus qu’un fétu de paille,
je glisse sans poids,
comme un corps céleste, dérivant quelque part,
à travers une galaxie de soie
il y a toujours une part éthérée, comme cela,
dans le mille-feuilles instantané, de mon plaisir,
mais l’essentiel est tout de même beaucoup plus ancré
dans la chair et le sang, dans la sueur et la tension,
dans le va et vient coïtal, tout en douceur
sensation de sexes qui s’entremêlent, passionnément,
qui se frottent, qui se cognent, qui se pressent,
sensation d’odeurs de bite, de chatte, de sueur, de pisse, de muqueuse humide,
sensation de muscles qui se tendent et qui se détendent, successivement,
apportant un grand soulagement,
sensation de labeur, de labour,
de passion amoureuse, dans la chair
14 avril 2022 à 23 h 40 min #43829bzoParticipantje reste parfois, assez longuement, dans de drôles de positions
pas très naturelle, pas très confortable,
souvent même, pas très catholique
la vérité, c’est qu’en ces moments,
quelque soit la posture dans laquelle je me suis figé,
je reste le plus immobile possible,
pour ne pas en rater une miette,
suis en train de déguster,
j’ai senti que pour le moment,
le réseau a une forme particulièrement propice,
pour la circulation des ondes
et je ne bouge plus,
juste, je pompe les énergies,
les fais monter, les fais jaillir
et je laisse tourner follement,
moments de circuit automobile, un jour de Grand Prix,
parmi le silence de mes veines
15 avril 2022 à 19 h 57 min #43843bzoParticipantrentré d’une longue journée au boulot,
fais des courses, aussi,
j’ai refermé la porte,
me suis versé un verre de prosecco, bien frais,
c’est le moment de se détendre,
le brouhaha s’apaise, l’agitation s’est éteint
me suis déshabillé, premier moment sublime de la journée,
ma peau dénudée, me propose directement mon corps,
je retrouve mon tête à tête intime avec lui,
on reprend là on l’on s’était interrompu
ce n’est plus juste mon véhicule,
c’est mon partenaire, mon complice,
en explorations sensuelles, sensorielles,
gourmands, nous sommes,
d’extases diverses et variées,
gourmands, nous sommes,
de communier, de vibrer
le premier frisson de la journée,
comme il est sublime,
comme il me traverse comme une vague légère et colorée,
il semble terminer sa course dans mon âme,
y déposer de la lumière, de la chaleur, de l’ineffable
une autre vie, par ici, entre ces quatre murs,
parmi mes livres et ma chair,
un chemin d’avancée dans la lumière,
discret, à l’écart de tout,
se resourcer, se regrouper un peu,
retrouver les choses essentielles,
le monde semble comme un constant éparpillement,
un gaspillage sans fin, de biens précieux, délicats, périssables
qui nous happe dans son tourbillon
15 avril 2022 à 23 h 43 min #43844bzoParticipantça fonctionne splendidement ce soir,
j’écrivais, il y a quelques jours,
que je décorais mes faits et gestes de brefs bouquets de sensations,
ce soir, ce serait plutôt le contraire,
c’est un flux constant de sensations
que je décore de mes faits et gestes du quotidien
je ne vais pas me plaindre, c’est vraiment trop bon,
je me fais l’amour, je n’arrête pas de gémir, d’onduler, de me caresser
mais en même temps, je fais ma gymnastique, je fais ceci, je fais cela,
je ne suis pas sûr comment j’y arrive
mais j’y arrive
rien de très acrobatique,
juste ce corps en mode yin
qui semble tellement habité par des couleurs chatoyantes,
au moindre mouvement, au moindre geste,
c’est comme si j’avais un charmeur de serpent
qui jouait en moi
et qui faisait tout onduler
et puis mes doigts,
après une journée passée sur le clavier,
sont trop heureux de se gambader sur ma peau,
quelle symphonie de notes qui montent de partout,
quelle harmonie sauvage, dans ma chair,
le désir fait danser tout mon être,
en même temps que je vaque à mes occupations
16 avril 2022 à 2 h 01 min #43847bzoParticipantla douceur voluptueuse de mes gémissements,
était telle, ce soir,
que j’avais l’impression de jouir
par les canaux auditifs, aussi
j’ai cru plusieurs fois que j’allais m’évanouir,
d’abord il y avait dans mon bassin, ce lent coup de poing de soie
qui remontait, qui remontait,
provoquant une fonte délicieuse
de tout mon intérieur, sur son passage
puis quasi en même temps,
il y avait ces sons qui semblaient encore porter tout cela
avec une intensité, sans aucune atténuation
qui m’entraient par les oreilles
et qui m’envahissaient le cerveau,
par au-dessus
cela entrait de toutes parts,
cela montait depuis mon bassin, depuis mes entrailles
mais aussi par les oreilles, cela descendait
je n’en pouvais plus,
j’étais doublement envahi ,
mes entrailles montaient,
mes entrailles descendaient,
s’étaient donnés rendez-vous dans mon archi-centre épongesque
où je m’imbibais sans relâche
de tout ce que mon être produisait comme sensations
j’étouffais de plaisir,
j’étais en overdose,
ah comme c’était bon
16 avril 2022 à 9 h 31 min #43848bzoParticipantmon sexe,
si patient, en mode yin,
si généreux en ondes
avec le degré d’excitabilité
qui est le mien,
après largement, plus d’un mois,
sans éjaculation
il suffirait que mes doigts
entrent un peu en contact, avec,
bougent un peu dessus
pour que la brève explosion, arrive ,
ait lieu dans mes entrailles,
suivi de ses quelques petits jets
et coulées laiteuses
mais avec les cuisses,
je peux cajoler, presser,
effleurer, frotter, sans relâche,
pendant de longues périodes
des heures de râles, de gémissements,
le bassin, empli de volupté, de jouissance,
oh, rien que d’y penser,
j’en suis déjà tout chose
et j’en ai des frissons, partout
mes hanches se mettent à onduler,
mes mains se posent sur la peau
et s’en vont en balade
comme cela monte irrésistiblement de partout,
je suis une vraie passoire à plaisir,
oh comme je suis excité ce matin,
en écrivant ces mots,
je me rends compte que mon sexe coule
comme un petit robinet,
il lâche du liquide sans cesse,
je vais en chercher un peu, avec un doigt,
le porte à ma bouche
par la fenêtre,
je vois que le soleil
brille déjà généreusement,
en moi, des rayons dardaient déjà,
avant même que j’ai ouvert les rideaux,
encore de merveilleux moments,
avec la complicité de ma chair,
en perspective,
tout le long de la journée
béni soit le désir,
béni soit le plaisir
béni soit la chair,
béni soit la volupté,
béni soit la jouissance,
amen
16 avril 2022 à 12 h 16 min #43849bzoParticipantl’imagination plonge ses racines au plus profond de nous,
alors que l’intellect, malgré toute sa puissance,
s’il ne devait compter que sur ses propres moyens,
tournerait dans la tête comme dans une cage,
sans aucun moyen d’en sortir,
de se projeter hors du crane
quand je suis très excité,
j’ai presque autant envie d’écrire que de pratiquer,
le désir imbibe par les racines, mon imagination
et celle-ci, aime autant venir se mêler aux muscles, à la peau,
aux gestes, aux mouvements, à ma prostate, à mes génitaux
pour chorégraphier le plaisir, générer les sensations
que de juste jouer avec les mots, dans un coin,
assembler des phrases avec, comme avec des lego
de plus en plus, d’ailleurs, j’expérimente de mêler les deux,
comme par exemple, pour l’instant,
je suis nu à mon bureau, les pieds sur la table,
je laisse mes cuisses jouer avec mes génitaux,
je fais monter, de temps à autre, une contraction,
ondule du bassin, par moments,
me mets même, parfois, complètement, en mode liane lascive,
les doigts alternent des périodes au clavier
et d’autres, sur ma peau
je laisse les mots et les sensations s’entremêler en moi
puis hors de moi,
quel pieds suprême,
j’essaie de faire atterrir à l’écran, les mots, le plus injecté de plaisir possible,
je dois les sentir lascifs, chargés, imbibés, encore de ce qui, quelques instants, avant,
était sous ma peau, me faisait gémir, tressaillir de plaisir,
je voudrais que tout un chacun qui me lise,
selon qu’on soit homme ou femme,
ait le gourdin qui se dresse,
l’entrejambe qui devienne humide
ce serait déjà une première étape
que j’ai réussi mon coup avec mes phrases,
après…
après les images que les mots peuvent charrier,
peuvent se déposer encore plus loin, en nous,
le désir agit comme le premier étage d’une fusée à mettre en orbite
mais après les mots peuvent encore continuer leur voyage en nous,
nous faire entrevoir bien des choses mystérieuses
parce qu’ils parlent à notre imagination
qui elle, a des racines, loin, loin, en nous,
a tout un réseau de radicelles qui partent dans toutes les directions,
s’immiscent partout, jusqu’au plus profond de notre être,
que des mots parlent à notre imagination,
c’est la garantie qu’ils vont voyager à travers tout ce réseau,
vaste, sans limites,
les mots peuvent parler à notre sang, à nos os, à nos muscles,
à notre prostate, à nos génitaux,
directement, par l’intermédiaire de notre imagination
voilà la façon dont j’essaie de charger mes phrases,
qu’elles parlent d’abord à votre désir,
vous fassent bander bien dur ou vous fasse mouiller votre petit culotte
enfin si vous en portez une,
laissez-moi par l’imagination , glisser un doigt ou deux,
dans votre pantalon ou sous votre jupe, pour vérifier
puisque vous lisez mes mots, je peux me le permettre,
vous m’en avez donné l’autorisation tacite,
le sentez-vous , mon doigt arriver sur vos lèvres d’en bas, les effleurer un instant?
s’il y la minuscule paroi éthéré d’un tissu genre gaze qui fait barrière,
entre vos délicieuses lèvres et mon doigt,
ce n’est pas grave, c’est très bien aussi,
mes doigts se sentent comme au nid déjà, par ici, avec cette chaleur moite, partout
et tous ces légers mouvements délicieux qu’imprime votre bassin, à l’ensemble
ou bien, messieurs, ne soyez pas jaloux, à la réception de ces mots,
uniquement adressés la gente féminine, au dernier paragraphe,
laissez-moi glisser une main distraite sur la bosse de votre pantalon, aussi
s’est-elle agrandie, celle-ci, s’est-elle durcie, grâce aux mots de mon texte?
je m’attarde dessus un peu, je frotte un peu, je presse,
ah, voilà, c’est bien, je sens bien que je vous fais de l’effet maintenant,
cela grossit, cela s’injecte de sang,
la toile se tend de plus en plus
et puis après cela,
les mots feront encore, un petit voyage sur les ailes de votre imagination,
feront le tour de votre corps, parleront à votre sang, parleront à vos reins,
parleront à vos os, parleront à vos cheveux,
injecteront dedans, ce que mes os, mes cheveux, mon sang, mes muscles,
ont injecté dedans , par l’intermédiaire de mon imagination
le pouvoir des mots, est dans leur association,
un mot au carré c’est juste un mot ²
mais au plus, il y a de mots, bien mariés, bien liés ensemble,
leur capacité à frapper l’imagination du lecteur,
devient exponentielle
et par conséquent , leur capacité de voyager loin en nous,
de descendre au plus profond, en nous
16 avril 2022 à 13 h 35 min #43850bzoParticipantvos lèvres, vos glands, vos clitoris, vos poils,
vos muqueuses, vos pénis, vos salives, vos anus, vos seins, vos culs,
tout cela est à moi pour l’instant, j’en suis propriétaire,
je vous ai pris au piège
puisque vous me lisez
tout cela est à moi, pour l’instant,
dans mes mains, dans ma bouche, contre mes lèvres, au bout de ma langue
j’en fais ce que je veux,
je lèche, j’avale, j’introduis, je pénètre, je frotte, je presse, ce je veux,
ma queue, mon cul, ma peau, mon anus, sont partout, sur vous, en vous,
je vous ai envahi, je vous ai encerclé, vous n’avez plus qu’à vous rendre,
à céder à mes avances littérairotiques
une partouze intime, un instant,
c’est ce que je vous impose par surprise, par l’intermédiaire de mes mots,
je veux vous sentir bander ferme de l’autre côté de l’écran,
je veux qu’avec votre imagination,
vous forciez votre gland jusqu’à mes lèvres,
je veux que vous l’imaginiez entièrement dans ma bouche,
une partie de la hampe durcie, s’enfonçant aussi,
je veux que vous imaginiez un va et vient,
même un peu violent, par moments,
jusqu’à ce que vous lâchiez votre coup dans ma gorge
ne soyez pas en reste, mesdemoiselles et mesdames,
(enfin s’il y en a qui me lisent, ça c’est encore une autre histoire),
dans mes narines, je veux toutes vos odeurs intimes, longuement,
le fumet d’ entre vos muqueuses, macéré par vos entrailles
je veux sentir une chaleur bien dense, envahir votre bassin
je veux sentir vos lèvres devenir humides, moites, gluantes,
je veux sentir une envie irrépressible d’intrusions intimes entre vos reins,
de va et vient lancinants, par en bas,
je veux sentir votre cul bouger comme une vague de la mer,
dans mon imagination,
je veux sentir vos fesses s’écarter, céder le passage à mes doigts,
je veux que votre colle chaude, coule sur moi,
me trempe le visage, le sexe, englue mes poils,
qu’un peu d’urine et de la sueur, se mêlent à tout cela
agissons un instant ensemble, en décalé, voulez-vous,
laissez-vous faire, ouvrez vos cuisses, vos braguettes, dans l’imaginaire,
les mots vont toujours nous faire vibrer dans le temps présent,
que ce soit celui de hier, d’aujourd’hui ou de demain
dans l’instant présent,
nous serons réunis par le désir,
formant une longue chaîne,
vibrant, chacun à son tour
16 avril 2022 à 21 h 09 min #43856bzoParticipantah, j’étais splendidement excité ce matin,
après ma journée, dehors, au soleil, avec d’autres gens,
m’a déconnecté de mon corps,
j’ai oublié qu’il existait
de retour, depuis,
la machine s’est remise en route, tranquillement,
pas forcer, un lent crescendo au programme
qui culminera vers deux, trois, heures du matin
les gens , par ici, sous-estiment la puissance de leur imagination,
pour la plupart, cela veut sans doute dire, rêvasser, tuer le temps en pensant à des choses qui n’existent pas
ou qu’on voudrait qu’ils existent mais qu’on sait impossible
mais c’est vraiment la sous-employer
les créateurs connaissent les pouvoirs de leur imagination,
ce terreau tellement riche où peuvent pousser des fleurs nouvelles, des fleurs inconnues,
des fleurs magnifiques
dans le contexte de l’action non-pénienne
et sans évoquer, un seul instant, la machine à fantasmes,
notre imagination a des pouvoirs que tout un chacun
qui s’est engagé sur des chemins de traverse, sexuels,
ferait mieux de cultiver en lui
l’imagination peut aller dans l’instant, jouer avec le corps,
ensemble, ils peuvent diriger l’action,
une fois que vous y arrivez,
vos organes semblent réfléchir
mais non, c’est juste votre imagination qui intervient,
qui leur fait bénéficier de ses facultés
donc, oui, en fait, vos organes semblent réfléchir,
grâce à votre imagination,
une chorégraphie subtile, riche, se met en place,
vos organes vous disent ce qu’il faut faire,
vos organes pèsent le pour et le contre
pour en revenir à ce matin,
j’ai fait aussi sacrément tourner la machine à fantasmes,
comme je n’ai plus fait l’amour depuis pas mal de temps,
n’ai plus été en contact avec d’autres corps, depuis pas mal d’années,
écrire des textes impliquant d’autres,
comme j’en ai de plus en plus envie ces derniers temps,
sous-entendant, me servir de mes souvenirs
et combler les trous en mettant en route la machine à fantasmes
elle ne tourne que pour les mots,
dès que je me remets en action, elle s’arrête,
je n’en ai vraiment pas besoin,
il y a tout ce qu’il faut dans mon potager et mon poulailler
pour me faire mes repas,
aucun besoin d’aller puiser ailleurs
une fois , de temps à autre,
des images de sexes de femme ou d’homme,
me passent à l’esprit en plein action,
si je les laisse s’installer,
cela fait dérailler mon mode yin,
cela se termine par une éjaculation
parfois je joue quelques instants avec ce genre de fantasmes, pour m’amuser,
cela me fait comme des injections puissantes de yang
mais c’est toujours de courte durée,
cela ne mène pas à grand chose,
dans le contexte de l’action telle que je me la suis bâti,
c’est disruptif et ce sont des mauvais coups de turbo,
tout comme se toucher le sexe, en pleine action,
dans mon mode yin, c’est complètement proscrit
17 avril 2022 à 10 h 36 min #43857bzoParticipantje m’offre de temps à autre, encore, des moments entièrement dédiés au plaisir,
des plages de temps , volupté et extase, à gogo
mais ce qui m’intéresse le plus, ces dernières semaines,
c’est cette capacité que j’ai et qui s’accroit, sans cesse, magnifiquement,
avec l’abstinence d’éjaculation,
de transformer mes faits et gestes du quotidien, en des moments, aussi, de plaisir,
tout en continuant à les effectuer
les décorer, leur donner de l’épaisseur sensuelle,
me sentir, un instant, immergé dans un nuage de volupté aux mille nuances,
de multiples moments de grâce, d’extase douce ,
un geste banal peut devenir un moment de communion, de complicité, intense, avec mon corps,
c’est spécial, j’ai déjà utilisé dans ce même contexte, le terme de chamanisme,
il y a vraiment quelque chose de cela
par exemple, ce matin, après m’être levé, j’ai été jusqu’au mur près de la fenêtre
et je me suis abaissé pour sortir un petit appareil de la prise,
eh bien, cet acte de m’abaisser fortement en avant, j’ai senti une opportunité,
j’ai un zeste rapproché les cuisses de mes génitaux, contracté les muscles de mes fessiers,
infusé à mon bassin une légère et constante déviation zigzagante,
je ne descendais plus tout à fait en ligne droite mais vaguement en ondulant
et puis surtout, j’ai ralenti le mouvement,
fortement ralenti le mouvement
oh la délicieuse vague qui a commencé instantanément à m’accompagner,
comme un dauphin qui se mettrait dans le sillage d’un navire et jouerait tout autour,
cela n’a duré que quelques secondes
mais quelle splendide intensité, c’était cristallin comme sensation,
lumineux, léger, frissonnant, dansant
c’est parti de mes cuisses et de mon bassin
puis cela a remonté tout en prenant de la densité,
en même temps que je m’abaissais de plus en plus,
ce double mouvement était vraiment intéressant à vivre,
la vague intérieure de chaleur soyeuse
semblait monter à la rencontre du mouvement de me pencher vers l’avant
et en même temps de plier les genoux,
pour atteindre la prise électrique
à partir d’un moment, les deux synergies,
de la vague qui montait en moi, donc
et puis du mouvement physique d’abaissement et de penchement, en avant,
semblaient s’être rencontrés, avoir fusionné totalement,
l’effet était que je ne sentais plus vraiment que je m’abaissais,
je semblais avoir échappé aux lois de la gravité,
je flottais plutôt vers le bas,
comme débarrassé de mon poids
tout à fait délicieux
et puis en même temps, bien sûr,
il y avait la caresse généralisée de tout mon intérieur,
tellement légère, tellement fine,
tellement imbibant tout mon être
le tout n’aura duré que quelques secondes
mais ce fut une façon magique de commencer la journée
17 avril 2022 à 10 h 48 min #43858bzoParticipantle moindre geste, le moindre mouvement,
aussi banal soit-il,
peut devenir le prétexte pour une fête,
dans ma chair
18 avril 2022 à 9 h 57 min #43865bzoParticipantj’ai connu quelques longs orgasmes, hier, debout,
des moments dansants, je dirai, et très vocaux,
j’étais le cul appuyé, assis même un peu, sur le bord du bureau,
là, je m’activais
tantôt mixant des ondes prostatiques et des ondes génitales,
tantôt uniquement avec les premières, les cuisses bien écartées,
mes hanches bougeaient vraiment beaucoup,
un rut splendide
la mitraillette lourde des contractions,
faisait feu délicieusement en moi,
atteignais à chaque fois sa cible,
je jouissais en rafale, sans discontinuité,
oh comme c’est bon,
toute cette chair incandescente, en roue libre
c’était splendide,
je crois qu’hors du lit,
je n’avais encore jamais connu, encore, d’aussi longs et aussi puissants orgasmes,
j’utilise d’ailleurs, rarement le terme, d’orgasme, plutôt celui de jouissance,
qui correspond mieux à ce que je vis, en général,
mais hier soir,
ce n’étais pas le cas, cela explosait, cela déferlait en moi,
j’étais en mode tsunami,
tout mon corps dansait, ondulait,
en mode liane lascive, en mode liane en furie
et mon cul était déchaîné, bondissait de tous les côtés
c’était une chevauchée tellement débridée,
le yin était en feu, le yin était paré de ses habits de fête,
cent millions de couleurs défilaient en moi,
sa robe de soie voltigeait de tous les côtés, dans ma chair,
elle n’était plus qu’un kaléidoscope
où les sensations tournaient follement
et mes cris emplissaient la pièce,
le monde semblait jouir avec moi,
le monde semblait jouir en moi
18 avril 2022 à 10 h 17 min #43866bzoParticipantj’ai déjà pu constater ce matin
que je me suis réveillé dans le même état orgasmique
que celui dans lequel je me suis endormi
l’orgasme semble s’être couché et réveillé avec moi,
il est en pleine forme,
il n’arrête pas de donner de la voix dans ma chair,
je mets de la poudre dans ma machine à laver
mais mon corps fait son cinéma sans en tenir compte,
alors, cela prend tout un temps
car je suis en train de jouir devant la machine,
les deux mains appuyés dessus, tout le reste ondule
et est secoué de soubresauts splendides
je sors de la salle de bain, enfin j’essaie
car cela continue en marchant, je m’appuie contre le mur,
ainsi cela a plus libre cours, mon corps peut danser, ruer, plus librement,
quelle journée , cela va être,
je ne sors pas de chez moi,
je ne veux pas en rater une miette,
déguster chaque orgasme qui sort de cette vieille bouteille poussiéreuse,
sortie de ma cave, de ma réserve très personnelle,
comme il se le doit,
quel nectar en ses flancs, c’est gouleyant, un terroir très prononcé, du nez,
sacré cru, dans mon cul, aujourd’hui
18 avril 2022 à 18 h 33 min #43889bzoParticipanten fin de matinée,
en point d’orgue de cette période, depuis hier soir,
emplie d’orgasmes superbes,
j’étais affalé dans mon fauteuil de bureau,
enfin affalé, n’est pas le mot,
plutôt j’étais comme une tortue renversée,
j’agitais faiblement les jambes et les bras, en l’air
tandis que j’étais secoué par des orgasmes
heureusement que c’est un fauteuil très solide,
de la meilleure qualité possible,
capable de passer sans trop de dommage,
mes positionnements excentriques
et mes agitations diverses et variées,
dedans
tout à coup, mon corps s’est décidé à éjaculer
après plusieurs semaines d’abstinence,
je sentis de la lave monter entre mes reins,
s’engager dans mon pénis
et commencer à à se déverser, sur mes poils, mes couilles, mes cuisses
une heure après, les sensations commençaient à revenir,
je vais pouvoir comparer,
cette fois-ci, je vais le faire très attentivement,
la chair sursaturée d’énergie
et puis plus du tout,
les couilles vidées par une massive éjaculation
18 avril 2022 à 18 h 43 min #43891bzoParticipantce qui m’ennuie encore plus, en devenant de plus en plus vieux,
c’est que je continue à avoir envie de séduire plutôt la fille
et non pas la mère , voire la grand mère
enfin, vous me direz,
il y a mère et mère
et puis, il y a grand mère
et grand mère
mais malgré tout
19 avril 2022 à 20 h 01 min #43914bzoParticipantje crois que désormais, je ne ferai plus d’abstinence d’éjaculation,
en effet, hier après, près de 40 jours sans, j’en ai eu une
puis encore une autre, dans la soirée,
aujourd’hui, bien qu’en télétravail, j’ai pu bien observer les différences
et elles ne parlent pas en faveur de l’abstinence
certes, le corps est plus réactif, les sensations plus acérées, quelque part,
néanmoins, ce ne sont pas les seuls critères en considérer,
la sursaturation en énergie de la chair,
provoque une sorte d’exacerbation des sens, des sensations,
mais en même temps,
dans le cadre d’une pratique comme la mienne,
où je mixe constamment les ondes génitales et prostatiques,
on n’ose plus se donner à fond
car cela signifierait s’approcher trop dangereusement de l’éjaculation
les contacts entre les cuisses et les génitaux,
provoquent plus rapidement et plus puissamment du plaisir pénien,
au lieu d’avoir juste des flots d’ondes génitales,
avec le sexe qui reste parfaitement au repos,
comme si on trayait le pis d’une vache
c’est de moins en moins possible, avec les jours qui passent,
dès lors il y a un déséquilibre entre les deux principaux types d’ondes, dans le bassin,
il n’y a plus ce dialogue, ce questionnement, cette émulation, entre les deux,
alors, certes, les sensations sont plus exacerbées
mais il y a un appauvrissement, aussi,
du fait qu’on n’ose plus y aller avec les ondes génitales
c’est quelque chose qui m’a frappé aujourd’hui,
à quel point, finalement, cela a été un soulagement et une libération,
d’avoir éjaculé deux fois, hier
et de pouvoir me laisser laisser comme je veux
tout ces observations ne sont pas valables, bien sûr,
pour une pratique 100% prostatique,
où là, cela reste pertinent, o combien,
de maintenir ce type d’abstinence,
la montée en puissance pourra être appréciée, sans réserve
c’est une constatation que je base sur mes deux premières années de pratique non -pénienne,
je suis resté plus d’un an sans éjaculer,
cette période correspond à l’envolée des résultats obtenus,
les super O de plusieurs minutes, étaient quasi quotidiens,
une fois j’en ai eu un, à l’insertion du masseur,
il a à peine eu le temps de toucher ma prostate
que c’était déjà parti pour un orgasme au long cours
je ne parle même pas des lentes et calmes extases interminables
qui sont ce que j’ai, peut-être, le plus aimé de cette période,
certaines furent accompagnées d’hallucinations grandioses, splendides,
cela me manque quelque part, ces moments si particuliers,
plus que la violence et l’exubérance extraordinaire des super O,
où je tombais même parfois du lit
et continuais à rebondir comme un kangourou, sur le sol,
me cognant aux meubles
donc, voilà, c’est meilleur, bien meilleur aujourd’hui
que hier,
même si l’abstinence avaient des aspects intéressants,
ce que j’appelle plus haut, l’exacerbation de la réactivité de mon corps,
des sensations, etc
mais bon, il y a aussi, trop d’effets négatifs,
ils l’emportent finalement largement sur les positifs
23 avril 2022 à 0 h 31 min #43962bzoParticipantla magie du mode yin,
c’est que je presse un peu les génitaux, avec les cuisses
et j’ai des ondes qui se répandent partout,
dans tout mon corps
enfin, presse un peu…
ce n’est que la partie émergée de l’iceberg de l’action,
ce qui compte ici,
c’est que mon corps s’est mis en mode yin,
semble fonctionner différemment, ressentir différemment,
bouger différemment
tout semble relié, tout semble prêt à vibrer,
tout mon intérieur, jusqu’au fond de l’âme,
semble comme une éponge ultra-absorbante,
prête à s’imbiber de part en part
alors quand je presse les cuisses contre mes bijoux de famille,
instantanément des ondes semblent emplir mon bassin
et partir dans toutes les directions,
une sorte de transe voluptueuse, jouissive,
me saisit pendant quelques instants,
le temps que les vagues courent
comme si ce contact de quelques instants,
avait été comme l’action de lancer un caillou
dans un étang,
je vibre des pieds à la tête,
je me sens empli de volupté et de jouissance,
de fond en comble
23 avril 2022 à 9 h 56 min #43963bzoParticipantaux sources de la sexualité,
il y a ces énergies qui surgissent en nous, de nos profondeurs,
on les sent s’enflammer, se consumer, en tant que sensations,
par l’intermédiaire de la prostate, de l’anus, des génitaux, de la peau,
de nos gestes, de nos mouvements
c’est un processus quasi instantané,
pourtant si on fait bien attention, il y a un très bref moment
où l’on peut sentir le jaillissement de l’énergie,
sa pure brillance dans l’invisible, son éclat cristallin, sans équivalent,
née dans la noirceur de nos souterrains,
avant qu’elle se répande, sous forme de sensation, dans notre chair
sa forme incroyablement concentrée, dense, tout en étant d’une légèreté absolue
cette sensation de fuel même de la vie , en nous, qui jaillit, qui se répand,
qui nous motorise, qui nous fait bondir
un subreptice mais incroyablement puissant, baiser ,
vers notre chair,
de quelque chose en nous
qui se fragmente, qui se morcelle et qui se disperse,
un baiser végétal, un baiser minéral, une explosion animale,
qui bondit, tout emplie des sèves de la terre
et qui vient se dissoudre dans nos veines,
monter dans nos cerveaux,
établissant un bref firmament, empli d’étoiles qui fondent
le grand clin d’oeil dans nos soubassements,
le cadeau , le tour de prestidigitation, depuis de l’inconnu,
le désir approvisionné dans notre chair,
du ressort originel, à la pompe,
à la force du bras
23 avril 2022 à 12 h 56 min #43964bzoParticipantles multiples facettes des énergies,
les milles manières de les invoquer
les façons programmées par défaut, chez la plupart, en tout cas,
par les génitaux,
un peu moins spontanée, par l’anus
encore moins,
nécessite tout un apprentissage
et une reprogrammation,
par la prostate
mais chez l’homme,
sans doute la voie la plus puissante et la plus riche,
qui lui donne accès à la puissance féminine, en lui
par les tétons,
ils semblent avoir une voie express directe
par où faire monter les énergies,
étonnement facile à activer,
pour quelqu’un d’un peu audacieux,
prêt à se chipoter sans tabou
on balance nettement du côté du yin
avec les tétons et la prostate
mais ce n’est pas forcément du plaisir en mode yin,
pour cela, il faut encore une volonté
et tout un travail d’ouverture et d’acceptation de se laisser entraîner,
supplémentaires,
pour faire basculer son corps,
tout son être, en fait,
du côté du féminin en nous,
on a toute cette face cachée, tout ce continent immense, en nous,
qu’on peut faire monter à la surface,
c’est mon territoire, c’est celui que j’explore,
inlassablement, avec délice
par la peau, par nos gestes, nos mouvements, nos postures,
par tout notre corps
qui peut réagir comme un immense organes sexuel
quand on parvient à invoquer et à faire monter, les énergies,
de toutes parts
la respiration a un lien très spécial avec les énergies,
le yoga explore continuellement cette voie
mais pas que,
le tantrisme, etc
la manière du Traité d’Aneros aussi,
c’est plus ou moins sexuel, voire pas du tout
mais aussi, d’autres manières,
où nous nous éloignons complètement de la sexualité,
des stimulations extérieures,
une interaction avec des éléments de notre environnement,
je pense essentiellement à la nature,
le silence de la forêt est un vaste, un infini, champ de rencontre
où dorment les énergies de la nature,
et où j’en ai la conviction intime, on peut parvenir à y mêler les nôtres
pour des moments spéciaux, des moments inoubliables
mes promenades en forêt, sont une fête au premier degré,
une liesse de tous les instants, par les sens
mais aussi une exploration intime,
dans l’épaisseur, le sirop dense, du silence de la forêt ,
des choses se passent de plus en plus, s’éveillent
où mes énergies aussi , sont invoquées
pour des moments d’un tout autre type, bien sûr,
que chez moi,
les extases sexuelles que j’y vis,
la mer de volupté dans laquelle je m’y baigne,
quasi constamment
et que dire de la mer, de le la vastitude de l’océan,
qui semble une immensité d’énergie dansante
dans laquelle on a envie de se fondre, de s’y immerger,
de plonger en elle, corps et âme,
de n’être plus qu’une goutte parmi l’infinitude des autres goutes, reliées en elles
dans une danse perpétuelle
mais aussi, probablement, sans aucune déclencheur externe,
juste avec l’esprit,
on peut sans doute aussi invoquer , faire monter,
puissamment les énergies,
pour des extases, sans doute, très très spéciales
24 avril 2022 à 8 h 01 min #43967bzoParticipantce qu’il faut bien comprendre
c’est qu’il n’existe pas de sensations spécifiquement féminines
et de sensations spécifiquement masculines
qui seraient , en quelque sorte, des entités complètement séparées,
indépendantes, les unes des autres,
éventuellement connectées, même très fort,
ponctuellement,
mais pas forcément,
ayant leur vie à eux, aussi, indépendamment, les unes des autres
non, ce n’est pas comme cela que cela se passe
mais alors, pas du tout,
on est complètement à côté de la plaque si on le croit
non, quand une femme vibre ou qu’un homme vibre,
ils éprouvent les mêmes sensations
simplement ils en vivent des secteurs différents
les sensations ont donc une zone masculine et une zone féminine,
tout un spectre, qui va de l’un à l’autre,
avec toutes les gradations et nuances, possibles
et si on a fait un travail adéquat sur soi-même, en profondeur et en surface,
alors on finit par être capables de basculer, entre les zones masculines et les zones féminines, des sensations,
très facilement , constamment et avec une fluidité parfaite
la difficulté étant, que nous avons un corps d’homme,
avec un pénis, des couilles, pas de seins gonflés, pas de vagin,
pas de hanches larges, souples et mélodieuses,
ce n’est pas l’idéal pour aller chercher en nous, le féminin,
c’est plus facile, bien sûr, beaucoup plus facile,
si nous avons un corps en adéquation
il est plus facile de vivre les sensations et les émotions
que peuvent nous faire vivre un vagin et tout le reste,
si nous les avons effectivement,
si tout cette machinerie est déjà là, bien en place
mais ce n’est pas obligatoire
car justement, tout le spectre du masculin jusqu’au féminin ,
des sensation, de la jouissance, des orgasmes, des extases,
enfin, tout le féminin et tout le masculin, possibles et imaginables
sont en nous,
en chacun de nous, homme comme femme,
nous sommes universels, chacun de nous,
sommes capables de tout éprouver,
tout ce que la femme peut éprouver
quand nous sommes un homme, aussi
et vice et versa
mais cela peut aller plus loin,
par les émotions et par les sensations,
nous pouvons en fait, éprouver, ressentir, vibrer,
en adéquation avec tout ce qui vit, tout ce qui vibre, ici bas,
avec tout ce qui a du souffle, même très très discrètement
chacun définit ses limites, jusqu’où il veut aller
mais les sensations, la jouissance, la volupté,
les extases de toutes sortes, sexuelles ou pas,
sont infinies en nous,
ce n’est qu’une question de travail sur soi,
jusqu’où on veut aller
certains ont envie de vivre le féminin en eux, très ponctuellement,
dans le contextes bien spécifique d’une interaction,
en utilisant des accessoires adaptés,
le pegging en est un exemple parfait
cependant, sans aucun accessoire, tout seul ou pas, d’ailleurs,
on peut y arriver aussi,
c’est avant tout une question d’accepter la sensation de pénétration,
dans sa chair et son âme
dissocier celle-ci de l’homosexualité,
ce n’est pas parce qu’on aime se sentir pénétré
qu’on est forcément un homosexuel
et puis d’inventer une langue avec son corps
pour exprimer l’autre sexe en nous,
faire comprendre à son corps,
avec des gestes, des mouvements, des attitudes,
ce qu’on attend de lui,
s’engager avec suffisamment de conviction,
s’engager tout entièrement, sans rien retenir,
alors il finira par répondre,
deviendra notre complice,
nous fera vivre notre face cachée,
la partie immergée de l’iceberg
une fois qu’on a fait ce travail sur soi-même,
on peut pousser plus loin, beaucoup plus loin,
laisser son corps s’exprimer au féminin, dans les gestes, les mouvements, les postures,
il ne s’agit de pas devenir une caricature digne de la cage au folle,
ce n’est pas comme cela que cela se passe
non, juste laisser le désir nous entraîner, sans aucune limitation,
sans aucune frontière, sans aucun tabou,
oui, par moments, les gestes, les positions se féminisent beaucoup
mais pas forcément, parfois très vaguement, parfois pas du tout,
je n’y fais plus attention,
le désir m’entraîne où il veut,
il a toute liberté en moi
et je peux vivre les sensations sur tout leur spectre
et c’est avant tout, une sensation incroyable de liberté en soi,
de complicité et de communion, avec son corps
enfin de sensations partant dans toutes les directions, plutôt
car écrire qu’on peux les vivre, sur tout leur spectre,
serait extrêmement prétentieux et faux d’ailleurs,
les sensations étant infinies, sans limites, en nous,
on n’en vivra jamais qu’une infime portion,
aussi gigantesque et magnifique soit notre plaisir, sur le moment,
mais le plus important,
c’est que cela parte dans toutes les directions possible en nous
libérer le désir,
qu’il puisse nous entraîner, par où il veut,
voilà bien la manière,
de vivre le plaisir plus complet et le plus riche possible
il faut voir les sensations et les émotions,
comme une émanation commune de la chair et de l’esprit,
sans limites,
qui nous permettent de nous projeter, résolument, hors de ce corps,
nous donne la sensation d’aller pouvoir nous unir à d’autres,
nous emmêler à d’autres,
de ne plus former qu’un avec d’autres
alors que bien sûr, ce n’est que des sensations, extrêmement puissantes, certes
mais on ne vit jamais que dans son corps à soi,
on est séparé irrémédiablement des autres, matériellement,
cependant nous avons en nous, cette nappe phréatique extraordinaire,
formée des émotions, des sensations,
tellement sans limites et tellement prolifique,
sans sexe, ayant les deux
pour un homme vivant uniquement de plaisir en solitaire,
n’ayant aucune ou très peu d’interaction, avec d’autres sexuellement,
comme c’est mon cas,
il est nettement plus intéressant d’aller éveiller autant que possible, le féminin en soi,
tout simplement car c’est le secteur le plus vaste, le plus riche,
que nous avons en nous,
le plaisir est plus vécu dans tout le corps, constamment, aussi
mais si on a une compagne ou un compagnon, c’est différent,
on priverait celle-ci ou celui-ci, d’une part de nous-même,
si on reste ainsi, uniquement vibrant au féminin
et que c’est uniquement que cette part de nous
que nous proposerions en partage,
à l’autre, avec notre corps d’homme,
ce serait une façon extrêmement égoïste de se mettre en partage,
priver l’autre d’une partie de nous-même,
au plus, nous nous proposons le plus entièrement, le plus complètement, possible,
au plus l’union sera intense, riche et sans limites,
donc il faut proposer à l’autre,
tout le féminin et tout le masculin qu’il y a en nous
24 avril 2022 à 9 h 08 min #43968bzoParticipantma mue se complète de plus en plus,
mon plaisir au féminin s’est enrichi ce matin extraordinairement,
j’écrivais régulièrement que le seul interdit que j’avais encore,
c’était de toucher les génitaux avec la main,
ce n’est désormais plus le cas
ce geste, je l’ai compris ce matin,
bien que profondément yang
qui entraîne des ondes de plaisir pénien,
il y a très bien moyen de l’intégrer dans mon mode yin
et de bénéficier ainsi de toute la puissance explosive mâle
dont sont capables les génitaux,
j’ai obtenu ce matin de splendides et interminables orgasmes , ainsi
sans aucune éjaculation
et le sexe , même pas dressé, à peine durcissant et s’allongeant, un peu
le contact est yang mais le geste était profondément yin,
rien à voir , donc, avec des gestes de la masturbation masculine,
c’était vraiment délicieux,
j’avais la sensation d’entrer en contact avec mes lèvres,
de tripoter entre elles, avec les doigts
et cela provoquait explosion sur explosion,
tout à fait irrésistible
je frottais un peu plus longuement, par moments, un peu mon sexe
mais cela restait des contacts sporadiques et ponctuels, dans l’ensemble,
noyés et dissous dans le reste
cela m’incitait d’ailleurs, aussi,
à aller aussi beaucoup plus du côté de l’anus,
enfin ce furent des orgasmes très cosmopolites du côté de la source des ondes
et c’est ainsi que c’est le mieux,
le plus riche, le plus varié
mais c’est indéniable, ces contacts aussi ponctuels que massifs et insistants
des doigts avec mon double sexe,
je me dois de le définir ainsi,
occasionnaient des incroyables coups de turbo,
c’est bien simple, j’orgasmais quasi directement
et je sentais une puissance brute en moi
comme encore jamais, auparavant
les contacts doivent néanmoins, rester ponctuels,
sinon tout ce que l’on obtient, c’est très rapidement une éjaculation,
cela n’a pas grand intérêt,
peut-être après des heures ainsi, à orgasmer,
pour s’achever, pour se finir en beauté,
on vide la soute, avant d’aller dormir
ou de conclure la séance
et puis avec un contact , un frottement, un effleurement,
de quelques secondes,
les génitaux se chargent d’ondes péniennes puissantes,
pendant toute une période,
inutile de persister,
au contraire, on parvient moins à les exploiter au maximum,
en noyant notre sexe de telles ondes,
alors qu’à forte dose, ponctuellement,
c’est ainsi que c’est le plus efficace,
qu’on parvient à le mieux les intégrer dans l’ensemble
25 avril 2022 à 7 h 47 min #43969bzoParticipantje me dois de nuancer le texte juste au-dessus après plusieurs jours d’expérimentation avec,
ces contacts de la main avec les génitaux occasionnent des coups de turbo très intéressants
mais à partir d’un moment précis, seulement
en effet, j’ai pu constater que ce n’est qu’à partir du moment
que j’ai atteint un stade très avancé d’excitation dans la séance,
quand séance, il y a, donc
car parfois pendant des jours je n’en fais pas,
me contentant de micro-séances , incorporées à mes faits et gestes du quotidien
mais dès que j’ai atteins ce stade où la volupté semble s’être convertie en jouissance continue,
là cela devient très intéressant, ces coups de turbo, matérialisés
par des contacts ponctuels des doigts avec les génitaux
car cela provoque systématiquement orgasme sur orgasme
ils suffisent à faire basculer, à chaque fois d’un état de jouissance douce
à un état orgasmique explosif,
ce qui est pas mal du tout, est un réel plus
mais sinon, à froid ou pas encore en état d’excitation avancée,
c’est plus disruptif qu’autre chose,
a plus d’effets négatifs que positifs, j’ai pu expérimenter ce week-end,
tout simplement car l’injection massive, même si très ponctuelle, d’ondes péniennes,
ne s’intégrait pas comme il faut dans le flux général d’ondes en mode yin,
celui-ci n’ayant pas encore atteint cette intensité de torrent
qui lui permette d’effectuer cette opération, sans faille
non, le brusque afflux d’ondes péniennes, interrompt, dérange,
est prématuré, à ce stade de l’excitation
26 avril 2022 à 0 h 15 min #43970bzoParticipantje n’étais pas loin de jouir,
tout en faisant ma gymnastique et un peu de yoga,
je carbure désormais aux anti-inflammatoires,
je retrouve ainsi des articulations des genoux et des coudes,
un dos et des chevilles,
avec lesquels je peux à nouveau m’exercer un peu,
j’en profite pour faire quelques exercices quotidiennement
et comme c’est bon de pouvoir un peu se dépenser physiquement,
de pouvoir faire aussi quelques postures de base du yoga,
comme cela m’a manqué
c’est bien ce qui m’a manqué le plus, les mouvements du yoga,
cette façon de se mettre en tension dans une certaine posture
puis de se relâcher, de laisser le souffle travailler,
les muscles sont sollicités en étirement
et puis les postures où il y a de la force à déployer,
c’est annulé par tout une série de mises en équilibre du corps
je fais des squats aussi,
j’ai lu dans le New-York times, que s’il n’y avait qu’un seul exercice à faire,
ce serait celui-là, que c’est le plus bénéfique pour la santé,
alors je fais,
et mes nouveaux genoux, tiennent bien le coup, pour l’instant,
grâce aux anti-inflammatoires
et puis, et puis,
c’est encore mieux tout cela quand la volupté s’en mêle,
oh comme c’est bon quand on a un corps qui est devenu si sensible,
les diverses pressions, effleurements et frottements de mes cuisses ,
sur mes génitaux, durant tous ces exercices,
ont suffi à me mettre dans un tel état avancé d’excitation,
bon c’est vrai que j’en rajoutais à tout bout de champs,
le yin en moi, trouve si facilement son mot à dire,
me mettant dans une posture,
juste mon bassin qui bougeait un peu langoureusement
et déjà des vagues partaient dans toutes les directions en moi
dans la position dite, “de la pince”, au sol, une des postures de base du yoga,
mes génitaux étaient soumis à une forte pression de mes cuisses,
je restais bien immobile
mais mon souffle allait et venait,
provoquant des micro-mouvements
qui ont suffi à faire monter la volupté en moi,
comme c’était bon, je me laissais aller dans la posture, de plus en plus,
juste avec mon souffle qui travaillait
et puis je sentais sous mon ventre,
dans mes cuisses et mon bassin, les ondes de mes génitaux qui sortaient,
qui se répandaient,
constante fuite délicieuse
bon, j’y retourne, série suivante,
vais commencer par des squats,
là aussi, pliant mes genoux, descendant sur mes jambes,
cela provoque des frottements tellement délicieux,
je fais cela en gémissant de plus en plus,
je pourrais rester de longues minutes à faire cela,
je crois que je finirais par avoir un orgasme,
la queue bien détendue
mais le corps empli d’ondes génitales de plus en plus denses,
turgescent de volupté, de la tête aux pieds
26 avril 2022 à 0 h 57 min #43971bzoParticipantj’ai bien observé comment je fais à chaque instant, dans le bassin
et en fait, c’est constamment un mélange
d’ondes génitales et d’ondes prostatiques
que je fais circuler
je rapproche les cuisses des génitaux
pour quelques frottements, quelques pressions
mais en même temps,
je mets en tension des muscles dans le bassin,
périnée, autour de l’anus, les fessiers,
c’est selon, je varie
mais l’effet est toujours que cela sollicite ma prostate,
que celle-ci répond, gazouille à tout va
et donc, c’est une constante alliance
d’ondes prostatiques et génitales
qui circulent,
la puissance et la longévité des premières,
alliées à la volatilité joyeuse et colorée,
à la légèreté et aux mille nuances,
des secondes
moments bénis de la luxure,
la chair s’exprime,
je suis heureux comme un oiseau sur sa branche
et qui chantonne à tue- tête
27 avril 2022 à 0 h 21 min #43977bzoParticipantpour faire s’évanouir, un instant, les barreaux de la cage,
il y a bien l’alcool ou les drogues
mais pour la plus splendide des échappatoires,
pour un nid, un instant, bien à nous, dans les nuages,
rien ne vaut les produits du terroir,
rien ne vaut l’incandescence dans notre chair et notre esprit,
rien ne vaut la marée délicieuse des émotions et des sensations,
rien ne vaut le tapis volant de la volupté
tant d’extases, tapies dans notre sang,
tant de mystérieuses réunions,
animaux balbutiant, nous parvenons, de temps à autre,
à nous redresser magnifiquement
et à tutoyer les dieux,
un royaume éphémère, est à bâtir
avec le désir comme unique boussole
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