avec mon mode dégustation, hier soir, au lit,
j’en ai découvert un autre aspect très très intéressant
j’étais resté à nouveau plus de trois semaines sans éjaculer,
j’avais fait cela pour tenter de favoriser au maximum,
la reprise de ma pratique prostatique,
me sursaturer d’énergie pour que la prostate soit la plus réactive possible,
sans les résultats escomptés d’ailleurs, malheureusement,
même si j’ai rapporté ici, quelques progrès intéressants,
quelques beaux moments, en massage prostatique seulement
mais un flux consistant d’orgasmes prostatiques, n’est toujours pas rétabli,
loin de là, hélas
cependant, hier soir, je me suis mis au lit, en mode dégustation,
avec donc, rien que les bouts de doigt sur le peau, tel que décrit plus haut
et je suis parvenu à retarder remarquablement, le moment où l’éjaculation est arrivée,
ce fut une découverte tout à fait étonnante et précieuse,
avec le bout de mes doigts, dictant le tempo de la séance,
imprimant un rythme très lent,
je suis parvenu à contrôler la tension sexuelle,
je suis parvenu à freiner autant que je voulais le moment,
où l’éjaculation a eu lieu
entre le moment où l’excitation pré-éjaculatoire est apparu
et le moment où l’éjaculation s’est déclenchée, effectivement,
au moins une heure s’est écoulée,
une heure durant laquelle j’ai orgasmé
et à chaque fois que je sentais que l’éjaculation se rapprochait,
je ralentissais au maximum la course de mes doigts sur la peau
et cela marchait, je parvenais ainsi, à s’étirer le processus,
encore et encore
ce fut une expérience tout à fait étonnante
car cela faisait des semaines que je n’avais plus éjaculé
mais cela fonctionnait, c’était effectif,
cela durait et encore durait, j’avais l’impression d’éjaculer,
que cela allait sortait d’un moment à l’autre
mais non,
c’était vraiment comme si je parvenais à étirer
la première partie du processus d’éjaculation,
celle où l’on commence à jouir, juste avant que le jet de sperme se mette à sortir
qui dure normalement que quelques secondes,
là j’ai réussi à faire durer au moins une heure,
une heure, à rugir, à gémir, à ruer, à crier, de plaisir
à tout instant, le jet laiteux semblait aller s’échapper de mon sexe
mais non, en ralentissant mes doigts sur la peau, je contrôlais,
je retardais, encore et encore,
j’aurai pu rester ainsi, indéfiniment
mais finalement il était tard, trois heures du matin, j’ai laissé venir
l’intensité et la durée de l’éjaculation même, furent assez décevantes,
d’habitude, dans ce genre de circonstances,
plus éjaculer depuis des semaines,
longue séance où la tension sexuelle était montée bien progressivement
et avait atteint une superbe intensité,
cela aurait du durer au moins une minute
et puis j’aurai du me tordre dans tous les sens,
secoué comme un épileptique par l’orgasme,
un tremblement de terre généralisé qui aurait du secouer tout mon être,
là ce fut comme estompé, rabougri, étouffé, raccourci
mais j’ai compris la leçon,
continuer avec le bout des doigts pour étirer au maximum la jouissance pré-éjaculatoire,
mais après quand je décide de laisser monter le sperme,
il faut lâcher tous les chevaux
et puis stopper les doigts en mode dégustation,
reprendre des caresses ardentes, passionnées,
enfin, les mains qui font ce qu’ils veulent sur la peau,
tout lâcher pour bénéficier aussi d’une éjaculation d’une ampleur splendide
avec un orgasme, en mode yin, digne de lui