#44468
bzo
Participant

le cul contre ma table,

je déplace le plus lentement possible la main sur la peau,

aussi, mes cuisses pressent tout doucement ce qu’ils ont à presser,

les ondes semblent tout docilement suivre mon rythme,

elles semblent là de l’autre côté de la peau,

elles sont le fruit poussé sous mes doigts

que je suis en train de croquer de tout mon être

 

je commence à bouger les hanches, cela me démangeait,

de sentir mon bassin chalouper lascivement,

j’écarte les cuisses et je fais monter des contractions,

là aussi, progression millimètre par millimètre,

déguster, déguster, déguster, le plus longtemps possible,

sentir l’ineffable en moi, m’emplir,

baigner dedans, en être inondé,

quel pur nectar, la soie ardente de la vie, frissons de cristal

 

boire à cette source si totalement dépourvue d’impureté,

dans le creuset de l’instant,

sur l’autel sacré de la volupté, envahi d’une langueur sans bornes,

je fête la vie qui coule en moi,

incandescente fête de la chair

qui se révèle soudainement, dans toute sa splendeur enfouie