je crois qu’on est vraiment sur la même longueur d’ondes,
aussi étonnant que ce soit,
compte tenu de l’extrême spécificité de cette voie
mais c’est, en fait, très touchant de savoir
qu’à quelques centaines de kilomètres, vers le sud,
il y a quelqu’un qui vit le même genre d’expérience
oui, autonome, n’est pas un mot excessif, exagéré,
on a tant de puissance sexuelle en nous,
il y a de quoi se satisfaire totalement
si on parvient à libérer ses énergies, libérer son désir
et puis faire sauter ses tabous
et embrasser le féminin en nous,
le laisser s’emparer de notre corps
autonome, aussi
car c’est une expérience complète, totalisante
qui nous permet d’aller au bout de nous-même,
de nous découvrir, de nous enrichir,
en même temps qu’apportant satiété à notre chair
donc une expérience, très épanouissante,
très équilibrante
cela peut paraître paradoxale, tellement notre façon de pratiquer,
est extrême quelque part, flirtant avec des précipices en nous,
on se déstabilise beaucoup,
on remet en question notre masculinité, de fond en comble,
en action,
jusqu’au plus profond de nous-même
mais cette voie est profondément positive
car elle nous permet de nous découvrir de plus en plus,
elle nous révèle à nous-même,
nous permet de vivre des moments tellement aboutis
et puis tout le corps qui nous répond,
tout le corps qui devient tellement notre complice,
c’est aussi une preuve à quel point,
on est dans le vrai, on est dans l’épanouissement, avec ce cheminement,
aussi atypique, soit-il,
c’est , je crois, ce que j’aime le plus dans cette façon de pratiquer,
à quel point, je communie avec mon corps,
je m’unis à lui,
semble ne plus former qu’un,
avec des territoires immense, à ma portée, grâce à lui