#44595
bzo
Participant

c’est la saison des éjaculations, chez moi, pour l’instant

 

hier soir, comme le texte, juste au-dessus, le signale

et une, ce matin,

je devais encore avoir dans la chair,

les échos de l’explosion de celle d’hier soir

car ce matin, une envie forte de sentir à nouveau,

mon corps se déchirer, se tordre, massivement, de l’intérieur,

tandis qu’un torrent de lave chaude et incroyablement douce,

m’entraîne à toute allure

 

je me suis mis au lit et puis vogue la galère,

la mer est devenue de plus en plus tempêtueuse, rapidement

pourtant, mes gestes, mes mouvements, restaient incroyablement doux,

je me tordais, j’ondulais, bien lentement,

les cuisses qui s’affairaient sur mes bijoux de famille,

avec persistance et ténacité

mais avec beaucoup de calme, de douceur,

que la mayonnaise monte dans les règles de l’art,

pas de précipitation,

ne pas perdre une goutte de ce nectar ineffable

 

c’est ainsi, en fait, que ma peau s’enflamme le plus,

sous des caresses, des contacts qui prennent leur temps,

qui prennent le temps d’explorer chaque millimètre carré de peau

 

et puis les contractions,

à chaque fois qu’une montait,

c’était comme un gourdin qui naissait entre mes cuisses,

montait en faisant fondre délicieusement mes entrailles

et venaient exploser en une pluie d’étoiles de soie

derrière mes yeux

 

 

la peau de la cuisse et de mes couilles, de mon sexe,

semblent fusionner par moments,

tellement l’intensité des ondes semblent les réunir,

en passant de l’un ou de l’une,  à l’autre

 

mes mains, telles des lianes, entouraient mon torse,

courant lascivement, lentement, autour,

descendaient , de temps à autre,

caresser les cuisses, les fesses,

un doigt ou deux, allaient régulièrement, s’égarer dans ma petite crevasse,

fouiller la grotte,

oh comme cela s’emballait immédiatement,

tellement tellurique

 

il faut décidément que je trouve un jour le temps

pour me consacrer uniquement à de l’exploration anale,

en mode yin, c’est tellement excitant, ce doigt ou deux,

que je glisse là-dedans,

mon bassin s’enflamme tellement,

grandiose, apoplectique,

je rue comme un cheval fou,

je danse comme un bilboquet

dont la tige est le doigt ou deux, enfoncé(s)

 

cela n’aura durer qu’une petite demie heure

mais l’intensité était remarquable,

n’a faibli à aucun instant