c’est la saison des éjaculations, chez moi, pour l’instant
hier soir, comme le texte, juste au-dessus, le signale
et une, ce matin,
je devais encore avoir dans la chair,
les échos de l’explosion de celle d’hier soir
car ce matin, une envie forte de sentir à nouveau,
mon corps se déchirer, se tordre, massivement, de l’intérieur,
tandis qu’un torrent de lave chaude et incroyablement douce,
m’entraîne à toute allure
je me suis mis au lit et puis vogue la galère,
la mer est devenue de plus en plus tempêtueuse, rapidement
pourtant, mes gestes, mes mouvements, restaient incroyablement doux,
je me tordais, j’ondulais, bien lentement,
les cuisses qui s’affairaient sur mes bijoux de famille,
avec persistance et ténacité
mais avec beaucoup de calme, de douceur,
que la mayonnaise monte dans les règles de l’art,
pas de précipitation,
ne pas perdre une goutte de ce nectar ineffable
c’est ainsi, en fait, que ma peau s’enflamme le plus,
sous des caresses, des contacts qui prennent leur temps,
qui prennent le temps d’explorer chaque millimètre carré de peau
et puis les contractions,
à chaque fois qu’une montait,
c’était comme un gourdin qui naissait entre mes cuisses,
montait en faisant fondre délicieusement mes entrailles
et venaient exploser en une pluie d’étoiles de soie
derrière mes yeux
la peau de la cuisse et de mes couilles, de mon sexe,
semblent fusionner par moments,
tellement l’intensité des ondes semblent les réunir,
en passant de l’un ou de l’une, à l’autre
mes mains, telles des lianes, entouraient mon torse,
courant lascivement, lentement, autour,
descendaient , de temps à autre,
caresser les cuisses, les fesses,
un doigt ou deux, allaient régulièrement, s’égarer dans ma petite crevasse,
fouiller la grotte,
oh comme cela s’emballait immédiatement,
tellement tellurique
il faut décidément que je trouve un jour le temps
pour me consacrer uniquement à de l’exploration anale,
en mode yin, c’est tellement excitant, ce doigt ou deux,
que je glisse là-dedans,
mon bassin s’enflamme tellement,
grandiose, apoplectique,
je rue comme un cheval fou,
je danse comme un bilboquet
dont la tige est le doigt ou deux, enfoncé(s)
cela n’aura durer qu’une petite demie heure
mais l’intensité était remarquable,
n’a faibli à aucun instant