le plaisir en mode yin,
a encore tellement à m’apprendre,
un de ses plus grands secrets, est, je crois,
l’équilibre entre les différents types d’ondes,
plus particulièrement,
entre les ondes génitales et les ondes prostatiques
au plus, on augmente les génitales,
au plus la quantité de volupté ressentie, augmente
mais au plus, on accentue la quantité d’ondes prostatiques,
au plus, on semble décoller, au plus on semble prendre de l’altitude,
au plus l’intensité devient orgasmique
l’art de mixer les deux,
l’art de les alterner, l’art de les synchroniser,
l’art de les fusionner
mais un autre grand équilibre à respecter,
à apprendre à jouer avec,
est celui des ondes du bassin, avec celles du reste du corps,
ce reste étant constitué,
par ce qui est généré par les doigts sur la peau
et puis par les mouvements, les gestes, les postures,
les contractions, les tensions, hors du bassin
et ne tenant pas compte de l’activité des mains gambadeuses
ce second équilibre, on apprend à en tenir compte,
à le respecter et à jouer avec,
en faisant dialoguer les parties en présence,
les mains écoutent le bassin,
le bassin écoute les mouvements, les gestes, les postures,
tout cela apprend à se respecter et à jouer la musique, ensemble,
comme les différents instrumentistes, d’un même orchestre
et même si certains instruments sont plus importants que d’autres,
il faut apprendre à respecter et à laisser s’exprimer,
même le plus infime membre de l’orchestre,
un petit doigt, un cheveu, le moindre cm² de peau,
a son mot à dire, ses notes à mêler à la mélodie générale
la gestion des différents équilibres,
des différentes dualités qui nous composent,
masculin/féminin, étant la principale, dans ce contexte,
permet de libérer la musique, de la faire monter de toutes parts,
c’est en même temps, totalement instinctif, tout cela
et totalement pensé
mais totalement pensé par le corps,
à qui l’esprit s’unit et offre ses services,
le temps de l’action