mon corps est toujours tellement disponible,
la boîte à musique, est grande ouverte
où que je me touche, que je m’effleure, que je me caresse,
cela se met à vibrer, à générer des ondes
et c’est comme une invitation langoureuse à la danse ,
lancée à toutes les autres parties de mon corps
je n’ai plus qu’à me laisser entraîner,
juste laisser parler le désir, ne rien retenir,
tous les gestes, les mouvements, les contacts divers et variés,
les contractions d’où qu’elles soient, quelle qu’elles soient,
les postures, la prostate, l’anus, les couilles, le pénis,
tout semble se chercher, se répondre en ondes,
qui arrivent de tous côtés,
se réunissent pour former des vagues de sensations
qui roulent à travers moi, leurs infinies nuances
traversé de part en part, comme une immense plaine,
parcourue par les chevaux du plaisir, dans tous les sens
le ciel est immense, en moi,
émanation de mon sang, émanation de mes ténèbres,
se plie et se déplie, se range dans un coin, en un tour de main,
se déploie souverainement, à la moindre sollicitation
papillon géant, bleu,
battant des ailes, dans ma chair,
se nourrissant de soleil, le jour,
d’étoiles, la nuit