#44945
bzo
Participant

l’orgasme semblait comme d’ineffables coups de fouet

qui répandaient de la soie , dans ma chair, sur leur passage

montant  les uns après les autres, depuis mon bassin

 

et à chaque fois que la lanière claquait, son indicible velours,

depuis mes entrailles , jusqu’à dans ma tête,

mon corps se convulsionnait, se contorsionnait, dans tous les sens

 

cela a duré une bonne trentaine de secondes

où je brûlais de tout mon être,

comme le cul en feu, d’une fusée, au décollage

 

c’était épique, comme à chaque fois,

comment cela pourrait être autrement,

quand on se retrouve incandescent des pieds à la tête

et jusqu’au plus profond de soi-même,

pour quelques instants?

 

j’étais vivant, quoi, vraiment vivant,

sentant le grand fleuve invisible de la vie, grondant en moi,

passant irrésistiblement , partout dans ma chair,

emportant tout sur son passage, pour quelques instants