#44965
bzo
Participant

l’énergie du penis

oui mais jamais avec la main, enfin, dans ma façon de faire,

le mode yin, c’est utiliser toutes les énergies du corps,

celles produites par la prostate, par les génitaux, l’anus

et puis tout le reste du corps

 

on ne les utilise pas telles quelles,

on les transforme, on les modèle, on les moule,

ainsi, tu effleures tes génitaux et c’est autre chose que tu vas ressentir,

c’est cela, la magie des ondes sexuelles,

on en fait ce qu’on veut, une fois qu’on a compris que ce potentiel existe

 

cependant, tu parles de contact avec la main,

personnellement pour moi, c’est tabou

car c’est le geste yang, par excellence, cela nous ramène illico, à un plaisir pénien

 

non, pas qu’il n’y ait pas de pratique pénienne qui n’en vaille pas la peine,

l’homme multi-orgasmique, Mantak Chia, par exemple,

il y a eu des témoignages, par ici,

à quel point, cela pouvait être puissant et mener loin,

cependant ce n’est pas ma pratique,

si tu recherche un plaisir au féminin, c’est à proscrire

 

je dis que je n’ai pas du faire mon rewiring car si je serre, comme tu le préconises, mon sex et bourses entre mes cuisses

ce n’est pas exactement la même chose,

le rewiring, dans le massage prostatique, c’est habitué le cerveau à percevoir le plaisir,

des signaux montant de la prostate,

au début, on ne le perçoit pas comme tel car on y est pas habitué,

il faut habituer son corps,

qu’il comprenne que ce sont des sensations de plaisir qui arrivent

 

alors que ce que j’ai développé, grâce aux contacts de mes cuisses, avec les génitaux,

j’ai développé les sensations générés par les contacts

mais pas seulement cela,

en apprenant à me laisser envahir par le yin,

j’ai peu à peu pu faire cette transformation des sensations,

que tout en sachant que mes cuisses frottent mes génitaux, c’est tout à fait autre chose que je ressens,

c’est possible avec la complicité de son corps

et d’un apprentissage ensemble

 

j’ai déjà utlisé la métaphore d’une langue étrangère,

avec mon corps, on a appris la langue étrangère du plaisir au féminin,

au début, on comprenait vaguement un mot ou deux, de temps à autre

et puis lentement cela a été de mieux en mieux,

j’ai pu commencé à former des phrases, à m’exprimer dans cette nouvelle langue

 

et ce grâce à la transformation de tous les types d’ondes que mon corps est capable de produire,

c’est le carburant,

désormais je m’exprime couramment dans cette langue étrangère qu’est le plaisir au féminin,

cependant j’apprends tous les jours, encore, à toujours mieux la parler,

c’est magique mais cela prend du temps,

il faut avoir la prostate à sa disposition

et puis développer la sensibilité de ses génitaux, au contact des cuisses,

apprendre à se caresser, cela a pris tellement de temps, cela,

apprendre à bouger son corps,

coordonner tout cela,

libérer toujours plus les énergies qu’on a en nous,

surmonter ses tabous, oser transgresser,

effacer le temps de la séance, les frontières de sa masculinité