depuis deux, trois, jours, le froid s’est plus sérieusement abattu sur Bruxelles,
avec l’envolée des prix de l’énergie,
je n’ose plus juste faire comme je faisais les autres hivers,
mettre mes chauffages à fond ,
résultat, je suis à nouveau, avec le corps tout recouvert, pour ne pas grelotter
et donc, je ne pratique plus trop,
j’essaie mais c’est assez problématique
car je me rends compte que dans la manière que je me suis développé,
mon mode yin où je mêle, allègrement, ondes génitales, prostatiques, anales
et puis de tout le reste du corps,
eh bien j’ai besoin d’au moins une petite surface de peau
pour enclencher la magie
j’ai besoin du contact de ma peau, de sentir son grain, sa chaleur,
de passer ma main dessus,
un peu comme un esquimau, pour accéder aux richesses de l’océan,
il y a besoin de faire un trou dans la glace
pour y lancer sa ligne
je crève d’envie de pratiquer mais l’envie de ne pas avoir froid, est encore plus forte,
c’est le moment, je me dis, de m’exercer uniquement en 100% prostatiques,
depuis le temps que je veux réactiver en moi,
un massage prostatique, rien qu’avec les ondes à elle,
la réhabituer à travailler toute seule, comme une grande
et pas seulement en synergie avec toutes les autres sources dans le bassin,
c’est peut-être le moment de m’y mettre sérieusement,
si je veux jouir cet hiver
ou alors me chercher une compagne ou un compagnon
mais là, c’est une autre histoire,
un tout autre continent que celui sur lequel je circule ces dernières années
d’ailleurs, c’est déjà enclenché,
tout en tapant au clavier ce texte,
je joue avec les muscles du périnée, autour de l’anus,
je lance des contractions,
c’est bien agréable,
des bouquets de vibrations qui montent tout doucement, dans mon bassin,
par moments, mes paupières se referment, j’ai des frissons partout
mais moi je veux la full pyrotechnie,
le grand bazar coloré qui m’éparpille aux quatre coins du ciel,
je veux me sentir complètement allumé, emporté,
en lambeaux de plaisir, voletant de tous les côtés