ma chère prostate,
comme tu m’as fais jouir, il y a quelques instants
tandis que j’étais en train de me laver les dents,
enfin, essayer
il y a eu un moment, où une soudaine envie,
m’a irrésistiblement fait bouger le cul très lascivement,
(demandez à votre femme de vous montrer ce balancement
qui éveille la mer dans les entrailles)
j’écartais bien les cuisses, pour être en tête à tête avec ma prostate,
cambrais les fesses pour pouvoir bien prendre contracter les muscles du périnée
et je serrai l’étau, de plus en plus
le tonnerre, soudainement, semblait avoir frappé, là en bas,
la brosse à dents s’immobilisa dans ma bouche grande ouverte,
un filet d’eau mêlé à de la pâte à dentifrice
s’est mis à couler, entre mes lèvres ,
tombant goutte à goutte
je restais de marbre,
juste le cul frémissant, oscillant, un peu,
tandis que ma prostate semblait en fusion,
dégageant des ondes intensément,
enflammant mon bassin, enflammant mon torse
une main appuyée sur le bord de l’évier,
l’autre tenant la brosse à dents,
je gouttais à cette lave qui montait lentement en moi,
qui semblait murmurer le chant des entrailles de la terre,
à toutes mes cellules