en bougeant les jambes, à la moindre pression sur les génitaux,
je sens les larmes de bonheur de mon sexe,
qui humidient la peau de l’intérieur de mes cuisses
petit filet joyeux, instantané,
émis par le paquet dense, vibrant, de soie frémissante et chaude, entre mes jambes
qui semble tout le temps sur le point d’exploser, sur le point de cracher,
mais cela reste ainsi, pas grand risque que cela arrive, semble-t-il
malgré toute l’excitation qui m’habite, quasi constamment, maintenant
oh, si j’y mettais la main, la bougeais un peu dessus,
sans doute, en quelques instants, le jet laiteux sortirait
mais ainsi, je contrôle,
je contrebalance avec des ondes prostatiques, constamment
tant que je ne remue pas trop tout cela,
mais pas besoin, pourquoi je m’agiterais,
au plus je reste calme, au plus je ralentis l’action,
au plus je semble ressentir, au plus, je semble éprouver,
au plus je semble envahi de volupté et de jouissance,
au plus cela devient, kaléidoscope dans ma chair
bien me freiner
et comme un réseau semble s’illuminer dans l’obscurité de mon sang,
sursaturé d’ondes qui circulent dans tous les sens,
installant en moi une galaxie de trouble et de volupté, sans fin