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30 sujets de 1,021 à 1,050 (sur un total de 1,630)
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  • #45188
    bzo
    Participant

    suite et fin

     

    et puis mon sexe coule tout le temps,

    un léger filet pour marquer son bonheur,

    qu’il est content, qu’il est joyeux et qu’il s’amuse comme un fou

    malgré qu’il n’y ait plus eu de petit jet laiteux,

    depuis des semaines maintenant

     

    de temps à autre, je passe le doigt, dessus,

    recueille à la sortie du méat,

    le liquide transparent et peu gluant

    pour le porter à mes lèvres,

    les frotte avec,

    en met aussi un peu sur ma langue, pour le goûter

    #45189
    bzo
    Participant

    en bougeant les jambes, à la moindre pression sur les génitaux,

    je sens les larmes de bonheur de mon sexe,

    qui humidient la peau de l’intérieur de mes cuisses

     

    petit filet joyeux,  instantané,

    émis par le paquet dense, vibrant, de soie frémissante et chaude, entre mes jambes

    qui semble tout le temps sur le point d’exploser, sur le point de cracher,

    mais cela reste ainsi, pas grand risque que cela arrive, semble-t-il

    malgré toute l’excitation qui m’habite, quasi constamment, maintenant

     

    oh, si j’y mettais la main, la bougeais un peu dessus,

    sans doute, en quelques instants, le jet laiteux sortirait

    mais ainsi, je contrôle,

    je contrebalance avec des ondes prostatiques, constamment

     

    tant que je ne remue pas trop tout cela,

    mais pas besoin, pourquoi je m’agiterais,

    au plus je reste calme, au plus je ralentis l’action,

    au plus je semble ressentir, au plus, je semble éprouver,

    au plus je semble envahi de volupté et de jouissance,

    au plus cela devient, kaléidoscope dans ma chair

     

    bien me freiner

    et comme un réseau semble s’illuminer dans l’obscurité de mon sang,

    sursaturé d’ondes qui circulent dans tous les sens,

    installant en moi une galaxie de trouble et de volupté, sans fin

    #45192
    bzo
    Participant

    va suivre, un scénario de fantasme homosexuel

    que j’ai imaginé, il y a quelques minutes, sur mon lit,

    j’étais couché, la queue dure comme de la pierre, à la verticale,

    tandis que dans ma tête, des choses très crues se passaient

     

    se jouer un scénario pornographique, dans sa tête,

    c’est vraiment, pour un homme,  une excitation purement pénienne, je le sentais

    aussi, je restai presque complètement passif sur le lit,

    juste, j’ondulais un peu du bassin,

    entamais comme des mouvements langoureux avec,

    cela suffisait pour bien accompagner,

    je ne frottais pas ma queue avec les cuisses

    ou faisais monter des contractions,

    ne me caressais même pas,

    car je sentais que dans l’état d’excitation pénienne dans lequel j’étais

    en faisant une de ces actions, en plus,

    j’aurai atteint très rapidement un point de non retour

    et me serai retrouver à éjaculer

    ce que je ne voulais absolument pas

    car je veux rester ainsi, en sursaturation d’énergie, dans ma chair

    pour mon plaisir en mode yin et mon plaisir prostatique

     

    j’allais déguster à l’intérieur, dans ma tête, essentiellement,

    quelques mouvements, juste, du bassin,

    c’était vraiment suffisant pour bercer

    ce qui était en train de se passer dans mon imagination

     

    ce matin, au réveil,

    j’ai eu envie envie dans ma tête, de faire des très grosses cochonneries avec des hommes,

    de sentir leur queue dressée,

    énorme, toutes, bien sûr,

    violemment, sans ménagement, me rentrer par tous les orifices,

    qu’ils me manipulent comme si j’étais leur objet sexuel,

    leur pantin à traiter, à jouer avec, sans aucun égard

     

    nous sommes en été, je déambulais dans la rue

    quand tout à coup, je passe à côté d’un chantier,

    j’entends des bruits d’outils en action et des voix d’hommes qui rient et qui parlent, très fort entre eux,

    je m’arrête et regarde par l’interstice entre deux planches,

    je vois des ouvriers torse nus, ils sont tous musculeux, la poitrine, le dos, luisant de sueur,

    certains ont des outils à la main et travaillent avec, d’autres portent des sacs de ciment,

    ils parlent une langue que je ne comprends pas du tout du roumain, peut-être,

    ils s’expriment, fort, rient très haut, font des grands gestes,

    semblent tellement puissants, conquérants, d’une vigueur toute animale

     

    cela a commencé à me démanger partout, en les voyant, ainsi,

    surtout dans mon anus, j’ai eu envie de voir leur sexe se dresser devant moi,

    je les imaginais splendides, avec des veines saillantes, un aspect guerrier, arqués,

    je me dirigeais vers l’entrée et allais sans hésiter vers le premier,

    il me voit arriver, un peu étonné,

    je m’agenouille tout près de lui et je commence à ouvrir sa braguette,

    il commence à sourire, d’un sourire carnassier et me laisse faire,

     

    dès que sa braguette est complètement ouverte,

    un gourdin gigantesque, déjà bandant à pleine puissance,

    d’un aspect exactement comme je me l’imaginais, en sort tout seul,

    vient me cogner le visage,

    comment je vais le prendre dans ma bouche, je vais étouffer,

    j’engloutis d’abord son gland, le léchouille, le presse entre mes lèvres,

    il a un fort goût d’urine et de sueur

    mais après quelques instants,

    il saisit ma tête et l’enfonce de toute sa force,

    je me mets à étouffer, il rit

    il fait faire des va et vient à ma tête sur son braquemart,

    je saisis la base de la hampe des deux mains et ne la lâche plus

    pour qu’elles bloquent l’amplitude possible  de la descente sur son sexe

     

    d’autres ouvriers nous ont vu, commencent à venir,

    ils ouvrent tous leur braguette en chemin,

    en émettant des rires bien gras et en me montrant du doigt,

    ils nous entourent, l’un d’eux frotte déjà son sexe contre mon visage,

    un autre cherche à me faire mettre à quatre pattes,

    obligeant celui qui a son dard dans ma bouche, à plier de plus en plus ses genoux

    pour suivre le mouvement

     

    je lève une jambe, il tire le pantalon puis sur l’autre,

    il m’arrache maintenant mon caleçon,

    je me retrouve, avec le sexe et le cul à l’air,

    mon pénis est dur, ridiculement court à côté des leurs,

    l’un d’eux, le saisit, le presse très fort,

    cela me fait débander instantanément, ils rigolent tous

    mais je rebande déjà entre ses doigts et émet un peu de sperme,

    il l’essuie sur mes cheveux

     

    il commence à m’écarter les fesses,

    il a aussi sorti une  verge surdimensionnée, de son pantalon,

    elle est encore plus énorme que celle des autres,

    déjà à l’air, tout autour de moi,

    je le sens qui cogne à l’entrée de mon anus,

    il cherche à forcer son chemin, sans égard pour mon petit cul,

    il va me déchirer,

    heureusement j’ai l’anus bien lubrifié,

    il est toujours bien lubrifié pour les rencontres surprises

    j’écarte les cuisses , autant que possible,

    pour aider à la dilatation du tunnel

    où il commence à faire entrer son engin

     

    il appuie sur moi, sa queue, de toutes ses forces,

    force comme un bucheron,

    son gland est enfin enfoui entre mes fesses

    et gagne du terrain centimètre par centimètre,

    ils rient tous très fort,

    il donne  quelques coups de rein

    et déjà éjacule en moi

     

    celui dont j’avais le braquemart dans la gorge, a éjaculé, aussi ,

    j’ai  son foutre qui sort d’entre mes lèvres,

    j’en ai dans les cheveux, sur le visage,

    un autre l’a remplacé,

    il a éjaculé très rapidement, aussi,

    un autre, encore, est arrivé,

    il a une queue un peu plus petite, plus raisonnable de taille,

    il fait des mouvements de va et vient très rapidement, avec

    il essaie d’enfoncer sa queue, aussi loin que possible, dans ma gorge,

    j’étouffe car il se maintient ainsi,

    comme s’il voulait ressortir par l’autre côté,

    me transpercer le crane de part en part,

    ils rient toujours plus fort, autour de nous

     

    un autre s’est assis sur un siège

    et m’a fait asseoir sur ses genoux, m’a pris ainsi,

    il était un peu plus attentionné que les autres,

    il me caressait un peu, tandis que je rebondissais sur lui, comme une poupée de chair

    à un moment donné, il m’a fait se lever puis accroupir devant lui,

    il voulait m’envoyer son foutre dans la bouche,

    je le suçais, il se laissait faire plus tranquillement que les autres,

    aussi, je pu déployer toute une science du léchage de queue

    pour le faire jouir avec un peu plus de raffinement

    que les autres qui me prenaient comme un animal

     

    ma langue allait sur son gland, tournait dessus, dans tous les sens,

    de temps autre, je descendais la bouche sur sa hampe,

    la pressait contre mes dents, donnait des baisers bien humides,

    elle devenait de plus en plus luisante,

    sa queue s’est mise à  trembler,

    lui-même a été pris de soubresauts,

    du sperme très épais est sorti, des flots, j’avais l’impression,

    j’en avalais toute une partie,

    je laissais l’autre m’en recouvrir le visage

     

    ils m’ont foutu à la porte, en continuant de rire très fort,

    j’ai à peine eu le temps de me reculotter,

    de m’essuyer du sperme qui dégoulinait et collait, un peu partout,

    j’étais dehors, le cul et la queue, encore à l’air,

    un couple est passé à côté de moi, ils me regardaient d’un air très choqué,

    cela m’a fait bander, ils se sont enfuis en pressant le pas,

    je me reculottais avec hâte

    et continuais mon chemin,

    le goût de leur sperme, encore dans ma bouche

     

    et avec tout cela, je ne suis même pas homosexuel,

    bon, un peu bisexuel, sur les bords des orifices, tout de même,

    juste j’aime jouer dans ma tête, sans rien retenir,

    est-ce que cela doit en rester là,

    une question pour un autre jour

     

     

    #45197
    bzo
    Participant

    les choses ont repris un cours plus normal , ce soir, chez moi,

    après la séance de fantasmes débridés, de ce matin,

    qui m’a mis dans tous mes états,

    j’y ai pris, bien du plaisir, je ne vais pas dénigrer cela,

    même si ce n’est pas ma tasse de thé habituelle,

    aussi puissant que cela est

     

    les orgasmes prostatiques, cependant, me manquent, définitivement,

    autant ici, avec mon mode yin,

    je suis dans la volupté, une sensation de constante jouissance

    et puis la communion avec mon corps,

    autant , il n’y a pas vraiment d’orgasmes,

    rien de comparable à ces explosions prostatiques,

    juste une volupté qui s’intensifie,

    au point qu’on a l’impression de jouir constamment

    et puis toutes ces sensations, ressenties dans tout le corps

    et qui varient, aussi, à l’infini

     

    donc, cette nuit,

    un mix de moments en mode yin

    et de moments, en prostatique, à 100%,

    dégustations, sans réserve, de sensations,

    quelle gamme, notre corps est vraiment comme un instrument

    dont j’explore l’infinité de notes et d’accords de notes, possible

     

    les accords varient vraiment à l’infini et constamment,

    quand n’importe quelle partie de votre corps, est capable de générer des notes,

    dans un instant, l’accord sera formé, par un mouvement de la jambe dans une direction,

    plus une cuisse qui vient presser les bijoux de famille,

    une main caressant une fesse,

    l’autre main frôlant un sein, etc, etc,

    c’est un constant kaléidoscope changeant,

    on ne s’en lasse pas,

    on ne peut pas s’en lasser tellement c’est riche et divers,

    tellement tout notre corps participe

    et l’on communie avec lui

     

    mais les explosions prostatiques ou bien les longues extases,

    sont, tout à fait , d’une autre nature

    et cela me manquent,

    il faudrait que je travaille avec plus d’assiduité dessus

    pour les retrouver,

    après tout, j’étais un expert à un moment donné,

    j’avais un super O, quasi tous les jours,

    j’arrivais à enchaîner des dizaines orgasmes,

    les uns à la suite des autres,

    bien que ces aspects, ne me manquent pas vraiment,

    ce sont surtout les longues extases

    qui avait vraiment un aspect, comme hors de ce monde,

    l’impression d’être vraiment ailleurs,

    c’est surtout cela que j’ai envie de retrouver

     

    #45198
    bzo
    Participant

    mon texte, juste au-dessus, les paragraphes, ne sont pas dans le bon ordre,

    je rectifie ici:

     

    les choses ont repris un cours plus normal , ce soir, chez moi,

    après la séance de fantasmes débridés, de ce matin,

    qui m’a mis dans tous mes états,

    j’y ai pris, bien du plaisir, je ne vais pas dénigrer cela,

    même si ce n’est pas ma tasse de thé habituelle,

    aussi puissant que cela est

     

    donc, cette nuit,

    un mix de moments en mode yin

    et de moments, en prostatique, à 100%,

    dégustations, sans réserve, de sensations,

    quelle gamme, notre corps est vraiment comme un instrument

    dont j’explore l’infinité de notes et d’accords de notes, possible

     

    les accords varient vraiment à l’infini et constamment,

    quand n’importe quelle partie de votre corps, est capable de générer des notes,

    dans un instant, l’accord sera formé, par un mouvement de la jambe dans une direction,

    plus une cuisse qui vient presser les bijoux de famille,

    une main caressant une fesse,

    l’autre main frôlant un sein, etc, etc,

    c’est un constant kaléidoscope changeant,

    on ne s’en lasse pas,

    on ne peut pas s’en lasser tellement c’est riche et divers,

    tellement tout notre corps participe

    et l’on communie avec lui

     

    les orgasmes prostatiques, cependant, me manquent, définitivement,

    autant ici, avec mon mode yin,

    je suis dans la volupté, une sensation de constante jouissance

    et puis la communion avec mon corps,

    autant , il n’y a pas vraiment d’orgasmes,

    rien de comparable à ces explosions prostatiques,

    juste une volupté qui s’intensifie,

    au point qu’on a l’impression de jouir constamment

    et puis toutes ces sensations, ressenties dans tout le corps

    et qui varient, aussi, à l’infini

     

    mais les explosions prostatiques ou bien les longues extases,

    sont, tout à fait , d’une autre nature

    et cela me manque, malgré tout ,

    il faudrait que je travaille avec plus d’assiduité dessus

    pour les retrouver,

    après tout, j’étais un expert à un moment donné,

    j’avais un super O, quasi tous les jours,

    j’arrivais à enchaîner des dizaines orgasmes,

    les uns à la suite des autres,

    bien que ces aspects, ne me manquent pas vraiment,

    ce sont surtout les longues extases

    qui avait vraiment un aspect, comme hors de ce monde,

    l’impression d’être vraiment ailleurs,

    c’est surtout cela que j’ai envie de retrouver

    #45209
    bzo
    Participant

    je n’ai tellement plus peur des temps morts,

    des creux de vague,

    le silence dans nos muscles et dans notre sang

    qui suit une qui vient de s’éteindre,

    qui vient de mourir de sa belle mort,

    lui appartient encore,

    en ai encore tout imprégné,

    porte déjà, en germe, la suivante

     

    je me reconstitue, je me recentre

    et puis je m’élance,

    le ciel est toujours là, pour à m’accueillir,

    je suis neuf, d’un instant à l’autre,

    rené de mes cendres

     

    s’autoriser de ralentir, s’autoriser la lenteur,

    je préfère les calmes envols,

    l’exploration systématique des hauteurs,

    plus les coups de canon qui se suivent,

    éjectant un boulet , le plus haut possible

    et retombant aussitôt après

    #45211
    bzo
    Participant

    comme c’est bon de jouir, pendant de longues secondes,

    un courant vertical semble nous traverser,

    l’essence ardente de la vie,

    semblent passer, en concentré, liquide, soyeux, dans nos veines,

    frottant l’intérieur, ineffablement, de tous les côtés

     

    charriés par le courant,

    c’est comme si tous les sexes du monde,

    d’hier, d’aujourd’hui et de demain,

    avec toute leur capacité de jouissance, soudainement libérée,

    s’étaient donnés rendez-vous dans notre chair,

    venant nourrir nos cellules,

    les revivifier, les ressourcer,

    de leur baume, de leur nectar dans l’invisible

     

    bouillonnante lave du désir,

    l’absolue liberté de percevoir, de ressentir,

    de laisser l’imagination s’enflammer avec la chair,

    sans retenue, sans limites

     

    plus de plancher, plus de plafond, plus de murs,

    je projette d’innombrables tentacules, joyeusement,

    dans le ciel, sous la terre, dans les profondeurs des océans,

    je ramène à moi, tout ce qui existe, dans mes filets,

    pour l’embraser avec moi

     

    oh, m’unir, un moment,

    avec toute la douceur, avec toute la violence, au monde

    dont je suis capable

     

    quelque chose s’est offert à moi,

    je me suis offert à quelque chose,

    dans un miroir, nous étions comme les reflets dansants, d’un feu sacré,

    brûlant dans les profondeurs de la terre

    #45213
    bzo
    Participant

    il faudra que j’essaie, un jour, un sexe en moi,

    un plug, un sex-toy, ne me font pas grand effet,

    je suis trop habitué à de la chair, à du vivant,

    j’obtiens infiniment plus de réponse de la part de mon corps,

    avec un doigt ou deux,

    qu’avec n’importe quel engin en plastique,

    enfin, pour l’instant

     

    mais, si je suis honnête avec moi-même,

    c’est peut-être juste une question d’habitude,

    mes expériences dans le passé, avec des dildos

    et autres engins protubérants, en plastique,

    voire même des légumes ou autres objets plus insolites,

    genre le manche avec bout arrondi, d’une mini-pelle,

    ne m’ont jamais vraiment sérieusement fait de l’effet,

    cependant j’ai beaucoup évolué depuis,

    tellement de forces se sont libérées en moi,

    tellement de capacité au plaisir ont été mises au jour,

    tellement de tabous ont été levés,

    tellement de frontières se sont effacées

     

    donc, si je suis ma logique jusqu’au bout,

    il n’y a pas d’autre solution qu’un bout charnu, durci, dressé,

    mes expériences bisexuelles du passé,

    n’ont jamais été jusque là,

    juste du touche pipi, des caresses, des attouchements, des frottements, des effleurements,

    un sexe , une fois, contre mes lèvres, si je me souviens bien,

    même pas englouti, même pas léché

     

    cependant, aujourd’hui, j’ai grandi, tout seul dans mon coin,

    surtout le désir en moi, est désormais une plante immense, luxuriante,

    libre de pousser dans la direction qu’il a envie,

    enfin, en théorie

    mais l’envie est là, indéniablement,

    de sentir une pine dans ma bouche, dans mon cul, dans ma main,

    autant qu’un vagin, aux mêmes endroits

     

    il y a même une extra-focalisation de ma part, sur le sexe masculin,

    rien que la pensée d’une bosse de pantalon,

    avec derrière, un engin puissant tout recroquevillé,

    prêt à se dresser à la moindre sollicitation,

    me fait tellement d’effet,

    m’envoie des frissons partout

     

    je l’imagine sortir de la braguette, durcissant

    et puis j’imagine ma langue se posant dessus

    et puis mes lèvres le parcourant de haut en bas,

    l’engloutissant, enfin,

    sentant sa chaleur, sa raideur,  jusqu’à dans ma gorge,

    je l’imagine, lâchant son jet de sperme,

    dans ma bouche, sur mon visage

     

    tout cela me met dans tous mes états

    et l’envie me vient d’aller sonner chez mon italien de voisin,

    épais, bel homme, mâchoire carrée, fortes épaules

    que j’imagine toujours avec un solide gourdin d’étalon italien

    mais sans doute, qu’il est irrécupérablement dans les normes, dans les clous,

    il me rosserait si j’essayais quelque chose avec lui

    ou simplement, me repousserait et me fermerait la porte au nez,

    irrémédiablement fâché à vie sur moi

     

    il faut toujours rester en bons termes avec ses voisins,

    c’est une politique sage,

    donc motus et bouche cousue, sage comme une image,

    déjà ils doivent endurer mes gémissements, mes hurlements,

    une bonne partie de la soirée, parfois de la nuit,

    jusqu’ici, je n’ai eu qu’une fois, une allusion lointaine, vaguement admirative

    sur ma capacité à faire exprimer leur contentement à des dames,

    de la part de mon italien de voisin,

    je ne lui ai jamais avoué que la dame en question,

    c’était moi en mode yin,

    qu’il entendait gémir, râler, nuit après nuit,

    moi au féminin, les entrailles en feu,

    moi, me possédant, vivant la pénétration par les deux bouts

     

    tout cela est de l’ordre du fantasme, donc, actuellement

    mais je sais aussi, enfin je crois, j’aime à le croire,

    que je saurai me forcer pour tenter l’expérience,

    si l’occasion s’en présente

     

    mais avec les hommes, c’est uniquement de l’ordre du sexuel,

    de l’ordre du contentement de la chair,

    je ne ressens aucune tendresse envers eux,

    aucune envie de me blottir contre un homme,

    de lui dire des mots doux,

    de sentir simplement sa chaleur contre moi,

    de caresser son visage, de le regarder avec amour

     

    cela c’est réservé aux femmes,

    et la pensée de leur corps, bien sur, me fait encore bien plus d’effet,

    si l’image d’un sexe entrouvert, passe dans ma tête,

    je dois me retenir de gémir,

    je crois que je serai capable d’éjaculer,

    rien qu’en jouant le corps de femme, dans ma tête,

    sans rien toucher, sans rien bouger

    tellement mon imagination est devenue puissante,

    tellement je suis capable de faire monter mes énergies sexuelles, à la commande

     

    la vue de leurs courbes dans la rue, m’enchante, au plus haut point,

    des tas de femmes , qui se croient, qui passent dans la rue,

    qui rient, qui balancent leurs hanches,

    leurs seins tellement appétissants, se balançant en rythme,

    c’est une symphonie continuelle de sensualité dans ma tête,

    en été, je peux rester, assis, quelque part, des heures durant

    et juste boire par les yeux, le spectacle de leurs formes magnifiques,

    de leur allure féline, tellement capiteuse, tellement envoutante

     

    et puis je ressens une infinie tendresse,

    une envie de déposer des baisers, tendrement,

    avec tout le respect du monde, toute l’attention du monde,

    témoigner de mon amour et de mon respect, infinis, envers elles,

    autant que de mon désir animal, lubrique, de les posséder par tous les orifices,

    de les faire jouir et encore  jouir,

    de les sentir s’envoler entre mes bras,

    car pas de plus beau spectacle qu’une femme, en train de jouir,

    quelle tache noble, je me sens leur serviteur au lit, tout dédié à leur plaisir

     

    oh comme ces quelques réflexions, me font bander,

    il a sorti sa tête d’entre les plis de mon peignoir,

    je le vois, là, plus bas, il a besoin d’attention,

    au travail

     

    #45214
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    et puis je ressens une infinie tendresse,

    une envie de déposer des baisers, tendrement,

    avec tout le respect du monde, toute l’attention du monde,

    témoigner de mon amour et de mon respect, infinis, envers elles,

    autant que de mon désir animal, lubrique, de les posséder par tous les orifices,

    de les faire jouir et encore jouir,

    de les sentir s’envoler entre mes bras,

    car pas de plus beau spectacle qu’une femme, en train de jouir,

    Je suis exactement dans le même état d’esprit et pour assouvir une récente appétence pour un pénis dressé il faudrait dans un monde parfait que ce soit une femme qui en soit doté.

    Délire quand tu nous tiens !!!

    #45216
    bzo
    Participant

    que ce soit une femme qui en soit doté.

    ça existe, ça existe,

    bon, pas au coin de chaque rue

    mais ça existe

     

     

    #45226
    bzo
    Participant

    je m’en veux,

    surtout maintenant que j’ai la chair tellement sursaturée d’énergies,

    du fait que je n’ai plus éjaculé depuis des semaines,

    de ne pas m’exercer plus en prostatique pure,

    alors que je sens à quel point, ma prostate,

    est devenue incroyablement réactive,

    elle vibre, littéralement, tout le temps

    et dès que je contracte un peu quelque chose, dans le coin,

    tout mon bassin est envahi, délicieusement, par ses ondes

     

    au fond, durant mes deux premières années,

    quand je me suis décidé à m’aventurer hors des sentiers battus,

    où je pratiquais uniquement avec un masseur

    et donc , exclusivement le massage  prostatique,

    le seul et unique secret de ma très grande réussite, à partir d’un moment donnée,

    période où j’avais quasi tous les jours, un super O,

    où je pouvais enchaîner les orgasmes, pendant des heures,

    sans même parler, de ces splendides extases,

    parfois avec d’extraordinaires hallucinations, même

    qui duraient de longues minutes,

    c’est cela, c’est le fait que je n’ai plus éjaculé,

    pendant des mois et des mois

     

    j’avais , en fait, une technique assez merdique,

    je faisais n’importe quoi avec le masseur,

    appuyais régulièrement comme un boeuf dessus,

    faisais des aller retour fiévreusement avec,

    et je n’étais pas non plus, particulièrement doué,

    en tout cas, je n’étais pas un de ces privilégiés

    qui n’ont pratiquement rien à faire pour que cela fonctionne tout de suite,

    comme s’ils n’avaient fait que cela, depuis des années

     

    j’avais tout de même des résultats, même assez rapidement

    mais cela a véritablement pris ces dimensions épiques, gargantuesques, titanesques,

    à partir du moment où j’ai remarqué que cela fonctionnait mieux,

    après quelques jours sans éjaculer,

    aussi j’y ai mis le paquet

    et finalement je suis resté sans le faire pendant largement plus d’un an

    et cela ne me manquait absolument pas,

    tellement le plaisir prostatique était puissant, épanouissant,

    emportait ma chair, la rassasiait, la comblait

    et moi, avec, bien sûr

     

    s’il n’y avait pas eu cet accident , une fois en hiver que je pratiquais sous les draps

    et où je ne m’étais pas rendu compte que ceux-ci venaient régulièrement frotter mon sexe,

    ce qui a finalement provoqué une très grosse et douloureuse éjaculation,

    sinon j’y serai peut-être encore, des années après

     

    mais voilà, là, cela fait des semaines, à nouveau,

    et je me sens dans des dispositions parfaites

    pour reprendre le contact avec le massage prostatique

    mais cette fois-ci, aneroless

     

    ce week-end, je vais y consacrer ,

    au moins une heure samedi et une autre, dimanche

    et cela à des heures raisonnables,

    pas comme je le fais souvent juste avant de me coucher vers deux ou trois heures du matin,

    alors que le sommeil pèse déjà sur mes paupières

     

    il faudra que je fasse la même chose, avec le plaisir anal,

    qu’est-ce que je peux obtenir des sensations délicieuses,

    avec un doigt ou deux fouinant derrière

    mais là, aussi, je ne joue ainsi, exclusivement,

    que juste avant de m’endormir, déjà mort de fatigue

     

    durant ma pratique en mode yin,

    même si je mets régulièrement un doigt ou deux , derrière,

    c’est radicalement différent,

    le mode yin inverse tout, assimile, toutes les types d’ondes

    pour en faire quelque chose de tout à fait différent,

    une volupté vécue au féminin

     

    #45227
    bzo
    Participant

    je réitère mon “disclaimer”,

    dès fois, on ne sait jamais

     

    tout texte écrit dans ce fil, n’engage que moi

    et seulement le jour où je l’ai écris,

    le lendemain, c’est déjà un autre moi qui est aux commandes

    et dont la responsabilité n’est nullement engagée,

    par ce qui a été écrit par son sosie, son clone, le jour d’avant

     

    tout cela pour dire que je suis une girouette

    qui n’en a cure de se contredire, d’un texte à l’autre,

    mes écrits sont des instantanés qui reflètent,

    ce qui m’est arrivé, mon ressenti, mes émotions, mes sensations,

    mes orgasmes, la jouissance et la volupté qui sont passées en moi,

    mes convictions dans le moment,

    rien de plus, rien de moins

     

     

    il est le reflet changeant,

    de mon expérience, de mon cheminement,

    au fil des jours, au fil des nuits

     

    #45228
    sensual
    Participant

    Bonjour Bzo,

    merci pour ces magnifiques textes,

    je comprends parfaitement tous ces désirs multiples qui te traversent, j’ai moi aussi des désirs de sexe avec un homme qui me pénètre, par envie du plaisir sexuel que  j’en retirerai(s)…Et j’accepte ces désirs, ces fantasmes, c’est la beauté de la libido, d’être protéiforme, comme l’art.

    Ce matin j’ai connu un bel orgasme de pure pénétration, de pur va et vient d’un dildo dans mon anus transformé en chatte de substitution, je m’imaginais en même femme dans l’amour, je pensais à une femme magnifique que j’ai vue récemment, et qui était très douée pour l’amour…Un moment hors du temps, magique, qui va me porter pour toute la journée !!!!

     

    Vive l’amour, vive le désir, vive le plaisir,

    tout le meilleur à toi et encore merci pour cette magnifique littérature 🙂

    #45230
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour à tous

    Je cite  bzo

    nous sommes en été, je déambulais dans la rue

    quand tout à coup, je passe à côté d’un chantier,

    j’entends des bruits d’outils en action et des voix d’hommes qui rient et qui parlent, très fort entre eux,

    je m’arrête et regarde par l’interstice entre deux planches,

    je vois des ouvriers torse nus, ils sont tous musculeux, la poitrine, le dos, luisant de sueur,

    De la poussière, de la sueur, de la testostérone, lorsque dans le bas de son dos on a fantasmagoriquement envie de se faire défoncer/bousculer, c’est le cocktail idéal.

    Moi, qui ai le nez et l’anus sensibles, c’est dans un environnement ouaté que nous déambulons,

    ses seins sont ronds mais son corps, ses doigts, sa verge sont fins et élancés.
    Fièrement dressée près de son ventre, je la décalotte cette virilité si attirante,

    mes sens sont perturbés, mes mains caressent des seins bien ronds et ma bouche gobe un gland lissé par une tension extrême.

    J’entends claquer le latex sur de la peau, ce petit monstre a décidé de passer à l’action,

    son doigt long et glissant amadoue mon anus, le plaisir arrive, bientôt la citadelle est décrétée ouverte,
    le majeur s’incruste doucement, faussement hésitant, le sphincter joue avec l’intrus, le plaisir monte d’un cran.

    La prostate est le but final, elle est caressée lentement, le feu gagne je suis un peu hors sol, ça suinte, que c’est bon !!!

    A+

    #45233
    bzo
    Participant

    c’est quoi réel, en action?

    c’est ce que je ressens, ce que je perçois,

    c’est bien la seule réalité qui compte, dans le plaisir en solitaire,

    avec quelqu’un d’autre, notre plaisir devrait change de focus,

    en nous concentrant sur l’autre,

    nous nous élargissons, nous l’englobons peu à peu,

    nous formons une cellule,

    d’autant plus renforcée qu’il ou elle, effectue le même parcours de son côté

     

    c’est bien cela, s’unir, former une seule entité,

    avec nos sens, nos sensations, notre perception dans l’instant, nos ressentis,

    inextricablement emmêlés,

    les frontières du moi s’effacent,

    pour un peu, nous commencerions presque à percevoir avec la chair de l’autre

     

    et si en plus, nous devenons oublieux du genre de notre corps,

    que nous nous laissons aller,

    le jeu devient très rapidement incroyablement et délicieusement trouble,

    une union où les limites du moi

    et les limites du masculin et du féminin, n’existent plus trop

     

    que demander de plus?

    le moment est extase, le moment est volupté,

    le moment est incandescence partagée,

    le moment est infiniment capiteux et libre

    #45234
    bzo
    Participant

    je peux ressentir ce que je veux, ce que j’ai envie de ressentir

    car mon corps est mon complice

    et il a tous les pouvoirs, il est capable de tout

     

    il a suffit qu’on apprenne à se comprendre,

    qu’on apprenne à dialoguer

    et nous voilà, à discutailler toute la journée

    quand nous sommes tout seuls

     

    notre conversation tourne toujours, plus ou moins, autour des mêmes sujets,

    comment toujours mieux communier entre nous,

    vivre des moments toujours plus ardents, plus passionnés, à deux

     

    l’incandescence, ce sont avant tout, des moments de liberté absolue,

    les cloisons, les règles, n’existent plus pour quelques instants

    et si nous avons été suffisamment audacieux,

    des moments où plus aucune frontière n’existe

    et le désir peut croitre, croitre, croitre

    et nous, avec

     

    il y a tellement aucune limite, à ce que nous pouvons ressentir,

    à ce que nous pouvons vivre avec notre corps,

    s’assurer sa complicité,

    c’est s’assurer la capacité d’entrouvrir les portes les plus secrètes en nous,

    l’éventail des sensations est infini en nous,

    rien, ici-bas que nous soyons pas capable de ressentir,

    pour le meilleur ou pour le pire

     

    notre genre ne nous définit pas, ne nous limite pas,

    nous sommes meilleurs et plus vastes,

    à partir du moment où nous embrassons en nous,

    l’autre sexe qui sommeille en nous,

    qui est là, aussi, tout entièrement en nous,

    attendant de participer,

    attendant de nous faire plus entier, plus abouti

     

    et puis dehors,

    il y a tout un monde, aussi dont la complicité est à acquérir

    pour encore plus élever notre jeu,

    les énergies en nous, sont tellement protéiformes,

    les consommer sexuellement,

    c’est comme monter une montagne par un de ses flancs

    mais il y en a tellement d’autres qui s’offrent à nous,

    tellement d’autres qui offrent des possibilité d’ascension,

    des moments de communions inouïes

     

    #45235
    bzo
    Participant

    avec la complicité de mon corps,

    j’ai appris à vivre mon plaisir au féminin,

    à laisser celui-ci,  s’emparer des commandes

     

    comme je l’ai écrit déjà maintes fois

    mais je ne me lasse pas de le répéter,

    cela a été comme d’apprendre une langue étrangère,

    pour nous exprimer avec, mon corps et moi,

    une nouvelle grammaire un nouveau vocabulaire,

    des milliers et des milliers de nouveaux mots,

    de nouvelles phrases, à vivre, à ressentir,

    des expressions à déchiffrer, pour en bien percevoir le sens

     

    le miracle, c’est que cette capacité est en nous,

    celle-là et bien d’autres,

    le désir nous offre la possibilité de nous dépasser,

    de mille manières pour atteindre l’incandescence

     

    les sceptiques aboient,

    la caravane de mon plaisir passe,

    qu’importe que ce soit réel ou pas,

    l’important,

    c’est que je vis ces moments,

    que je perçoive ce que je perçois,

    que je vive les sensations que je vis,

    le reste, ma foi,

    chacun fait comme il veut,

    chacun croit ce qu’il a envie de croire

    ou pas du tout

     

     

    #45236
    bzo
    Participant

    cette journée de samedi, s’annonce merveilleuse,

    mon corps devient toujours plus réactif, jour après jour,

    grâce à la non-éjaculation,

    cela prend des proportions tellement ineffables

     

    je vaque à mes occupations,

    le plaisir semble m’accompagner partout, semble me tenir entre ses bras,

    quelque chose de constamment soyeux, dans ma chair,

    je me sens comme un oiseau, dans un nid douillet,

    libre de s’envoler à tout bout de champ, à la moindre envie

     

    des ailes sont là, je les sens en moi, qui m’entourent dans l’invisible,

    prêtes à s’ouvrir à la moindre sollicitation,

    l’air est là, tout autour, qui m’entoure,

    le bleu du ciel est, là tout autour, qui m’entoure,

    un nid chaud est là, sous moi, qui m’a recueilli, qui m’accueille,

    qui m’entoure, qui me balance dans les hauteurs

     

    un porte-avion navigue en moi,

    je sens le vrombissement de son moteur,

    il me berce

     

     

     

     

    #45260
    bzo
    Participant

    oh comme le désir campe dans ma chair,

    je suis occasionnellement pris de frissons délicieux,

    des voiles de soie semblent me traverser, par moments,

    venant envelopper mon sexe, mes reins, mon anus,

    mes yeux, ma gorge,  mes poumons, ma poitrine, mes cuisses, mes doigts

    se mettant à bouger,

    se mettant à frotter divinement tout sur leur  passage

     

    ma peau semble tellement appeler mes mains, dans ces moments-là,

    une envie folle, folle, folle, de me sentir caressé

    et de me sentir, caresser,

    de sentir la chaleur de mes doigts, se mêler à la chaleur sous ma peau,

    fusionner, nager ensemble,

    de sentir tantôt un ballet délicat,

    une chorégraphie de souris de satin en promenade délicatement,

    tantôt des pressions avides, brutales, sans ménagement,

    des frottements massifs, abrasifs, des torsions de chair, des pincements

     

    de sentir  la lascivité irrésistiblement s’éveiller partout en moi,

    me donner envie de danser langoureusement des hanches,

    de me sentir femme des pieds à la tête,

    avec des envies infernalement délicieuses de trique bien dure

    emplissant ma fente, en bas, remuant vigoureusement en moi,

    de sentir mon corps se mettre à bouger, à danser follement,

    se mettre à onduler, à ruer, à se contorsionner

     

    que je remue sur un sceptre de chair durcie, royalement, de tout mon être,

    comme empalé, comme transpercé de haut en bas,

    du ciel jusqu’aux poils du cul, du ciel jusqu’à la raie moite, humide

     

    que j’entende mes gémissements, mes râles,

    comme des sexes sonores se glisser vers mes oreilles,

    s’insinuer dans mon cerveau comme des tentacules,

    l’envahissant comme de la mauvaise herbe,

    provoquant une sédition, un dérèglement généralisé

     

    j’ai envie, j’ai envie, j’ai envie,

    insatiablement, d’être inondé de volupté,

    de jouir, de jouir, de jouir,

    que ma chair brûle, flambe,

    fonde, se resolidifie, fonde, se resolidifie, fonde, se resolidifie

     

    que je me sente homme, la trique dure comme de la pierre,

    la trique puissante, la trique conquérante, la trique triomphante, la trique envahissante,

    la trique allant et venant dans de la chair chaude, frémissante, humide,

    gluante, collante, remuante,  pétante, suintante, odorante,

    qui se donne, qui s’offre, qui se donne, qui s’offre, qui se donne, qui s’offre,

    de la vulve, de l’anus, de la vulve, de l’anus, de la vulve, de l’anus,

     

    appelez-moi liane lascive, des pieds à la tête

    et plus particulièrement dans le cerveau,

    l’ondulation est le chemin le plus court,

    d’un moment de volupté à l’autre

    #45262
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    A#Bzo

    Bien excitant tout ça.

    Merci, ce récit va participer à l’entretien de  ma flamme du désir, ce soir en me caressant, sans éjaculer bien sûr,  je vais y repenser.

    A+

    #45264
    bzo
    Participant

    tellement de femme en moi, par moments,

    c’est absolument extraordinaire,

    quelle sensation splendide, d’avoir ce corps d’homme,

    ce pénis entre les jambes

    et puis de sentir un autre corps, en même temps,

    des hanches larges, des mouvements langoureux, ondulants,

    des seins gonflés, à caresser, à triturer,

    un sexe fendu, empli de va et vient délicieux

     

    vous ne vous imagineriez pas tout cela si vous me voyez dans la rue,

    je ne me dandine, avec des gestes efféminés, une perruque,

    je ne suis pas un homme-femme,

    comme quoi, il y a  la façade et puis tout ce qu’il y a derrière

     

    mais le plus extraordinaire, peut-être,

    c’est à quel point, c’est une cohabitation sans histoire,

    je suis un homme et je me suis toujours senti homme,

    n’ayant jamais mis en doute mon genre,

    je n’ai même jamais vraiment eu le fantasme de vivre mon plaisir au féminin,

    cela s’est présenté comme cela,

    j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai senti le potentiel en moi

    et à quel point, cela pouvait être jouissif, épanouissant,

    riche, puissant, varié

     

    dès que l’action s’arrête,

    je redeviens un gars bien ordinaire, bien sage, en apparence,

    je n’y pense plus,

    dr. Jekill and mister Hyde

     

    mon seul vice en public,

    c’est que de temps à autre, je lorgne, en passant,

    vers des bosses de pantalons bien bombées,

    j’ouvre des braguettes et gobe des glands à la va vite,

    cela ne va pas plus loin

     

    je n’exerce pas avec les autres,

    cette liberté sexuelle absolue, totale, sans aucun tabou,

    qui est devenue la mienne,

    ce désir, autorisé à vagabonder dans la direction qu’il veut

     

    tout reste confiné dans mon jardin secret,

    ma vie secrète,

    ma douce et ardente vie secrète,

    mon plaisir profondément androgyne

     

    je n’évoquerai même pas,

    tellement c’est tout naturel pour un homme, de tout âge, n’est-ce pas,

    de s’abreuver aux corps des passantes, dans la rue,

    de déguster leurs hanches qui ondulent, leur allure féline,

    leurs seins qui se balancent sous les t-shirt et les chemisiers,

    d’imaginer des cochonneries avec leur bouche pulpeuse,

    tout cela, c’est moi aussi, bien sûr

    car j’aime profondément les femmes, tout ce qu’elles sont,

    de fond en comble, pas une miette à jeter,

    elles sont tellement mieux que nous

     

    les hommes, ce sont juste leur corps qui m’intéresse,

    leur dard et leur anus, tout particulièrement

    #45265
    bzo
    Participant

    comment obtenir toujours plus avec toujours moins,

    avec vos contractions, vos gestes, vos mouvements

     

    cette formulation un peu sensationnaliste, spectaculaire,

    “à l’américaine”,

    est celle qui correspond le mieux, je trouve,

    à l’effet que l’abstinence d’éjaculation, a sur moi

     

    toujours plus, avec toujours moins,

    chaque matin, en me levant,

    c’est devenu presque un automatisme,

    je croise une jambe sur l’autre, pressant au passage mes génitaux

    et la déportant, lentement, langoureusement, vers le côté opposé,

    c’est comme un moment baromètre,

    pour vérifier comment l’accumulation des énergies à évoluer,

    si l’effet s’est renforcé

     

    et chaque matin, ce simple mouvement de quelques secondes,

    est de plus en plus incroyablement délicieux,

    lève en moi, une vague qui balaie mon intérieur,

    toujours plus finement ciselée, plus détaillée,

    et en même temps, plus longue, plus ineffablement intense

    #45266
    bzo
    Participant

    enfin, le sorte de principe que j’énonce, juste au-dessus,

    est surtout vrai, de plus en plus vrai, pour être plus exact,

    au plus vous avez de l’expérience, au plus vous avez de parcours

     

    c’est injuste, sans doute mais c’est comme cela,

    au plus vous êtes capable déjà,

    au plus vous allez bénéficier de ce que pareille abstinence peut apporter,

    elle agit comme un démultiplicateur,

    donc si vous êtes un débutant total, avec presque rien dans votre banque,

    cela ne vous apportera pas grand chose,

    zéro multiplié par un chiffre qui s’accroit avec les jours,

    cela reste toujours zéro

    mais dès que vous avez déjà un petit quelque chose à démultiplier,

    là cela devient de plus en plus intéressant

    et au plus vous avez de capital expérience accumulé, de potentiel dans le bassin,

    au plus cela rapporte, ce genre de privation

    #45267
    bzo
    Participant

    les cuisses s’écartent en grand,

    laissant entrevoir,  l’obscènement magnifique passage,

    la fente dans la chair

     

    deux doigts s’y glissent,

    deux doigts avidement, y pénètrent,

    la rumeur de l’océan, déjà s’approchent de ses  lèvres,

    la houle arrive au galop,

    la houle infiltre son écume en elle,

    la houle monte,  imbibe tout sur son passage,

    la houle, maintenant, fait danser ses hanches,

    la houle, maintenant, gonfle ses seins

     

    des voiles se tendent,

    des voiles claquent maintenant au vent,

    la coque est frôlée de toutes parts, par des ondes,

    ses lèvres sont bien humides,

    la glisse et les frottements des doigts, parmi les vagues,

    peuvent démarrer, à pleine puissance

    #45268
    bzo
    Participant

    je lorgne du coin de l’oeil, mon sexe dressé

    et je me dis qu’il doit être bon de pouvoir gober son propre dard,

    de le léchouiller, de le presser avec ses lèvres,

    d’en baiser la hampe, ardemment,

    de passer la langue dessus, longuement, longuement,

    comme on lèche une glace

     

    mais c’est quasi impossible,

    je ne parle pas de ces vidéos où l’on voit des hommes se tordre tant bien que mal

    et après tant bien que mal, l’approcher de leur bouche,

    non,

    il faut pouvoir être à l’aise, détendu, prendre son temps,

    pour faire du bon job avec son braquemart,

    pas juste un petit numéro de cirque, avec éjaculation, à la fin

     

    donc, il faudrait pour cela, sans doute,

    un pénis de taille assez conséquente

    et puis une souplesse très, très, au-dessus de la moyenne

    ou encore un pénis de taille standard

    mais alors une souplesse tout à fait, hors normes

    ou encore un pénis gigantesque et une souplesse,

    dans la moyenne,

    enfin, vous voyez ce que je veux dire

     

    la nature est bien faite, finalement,

    qua la très grande majorité de nous, ne peuvent y arriver

    ou alors, en se contorsionnant avec de grands efforts

    et donc finalement, un résultat, juste pour l’esbrouffe,

    pour pouvoir s’en vanter, se filmer

     

    mais pas un réel plaisir taille XXL,

    comme je l’imagine qu’il serait,

    si on était dans de très bonnes conditions,

    parfaitement détendu et pouvant prendre son temps,

    pour se concentrer sur ses génitaux,

    se lécher longuement les couilles, aussi,

    jouer avec la pointe de la langue, dessus

    bref, du travail, d’orfèvre, bien minutieux, bien systématique,

    dans la philosophie, “on est jamais mieux servi que par soi-même”

     

    la nature est bien faite, je disais

    car si tous , on pouvait se faire des fellations, sans effort,

    avec des résultats à la hauteurs de nos attentes,

    on passerai pratiquement toutes nos journées à cela,

    on n’aurait plus trop envie de faire autre chose,

    de nos jours et de nos nuits

    #45270
    bzo
    Participant

    comme j’aime entendre ce lent gémissement de plaisir,

    trainant, trainant,

    presque comme une plainte,

    monter de mes entrailles,

    quand une contraction semble en train de les faire fondre,

    particulièrement ineffablement, sur son passage

     

    ce gémissement semble presque liquide et chaud,

    dans mes oreilles,

    une sorte d’éjaculation sonore,

    cela dégouline dans les canaux auditifs,

    cela descend dans mon cerveau,

    cela se répand, cela inonde, cela imbibe

     

    je suis trempé du plaisir de mes tripes,

    doublement, derrière les yeux,

    cela a voyagé  directement de mes entrailles, vers la tête

    mais c’est aussi sorti par la bouche

    et revenu par les oreilles, encore une fois

    pour venir me chatouiller les cellules de la cervelle,

    avec  de la soie

     

    vite, deux doigts dans le cul,

    j’ai envie que mes gémissements deviennent encore plus gras et lourds,

    encore plus plaintifs,

    fais les bouger là-dedans, frotte les parois, fouine, fouine

    et couine, couine, couine de plaisir,

    mon vieux salaud, comme tu jouis, tout seul dans ton coin

    #45271
    bzo
    Participant

    il faut le dire, le principal obstacle, paradoxalement,

    à retrouver mes pleines capacités en plaisir prostatique,

    c’est bien le niveau que j’ai atteint

    et qui s’accroit toujours,

    dans ma pratique principale, ce que j’appelle le mode yin,

    le couple intérieur activé, la chair vivant son plaisir au féminin,

    il est devenu tel,

    je veux dire,  mon plaisir y est tellement massivement instantané

    et tellement instantanément massif

    que je n’ai pas la patience qu’il faut,

    il faudrait que je la rebâtisse

    et pour l’instant, je n’y parviens pas

     

    pourtant les sensations sont là,

    hier soir, par exemple, j’ai fait une séance d’une demie heure

    et c’était constamment plaisant,

    des moments de plaisir très fins, très riches

    mais à côté de ce que je peux ressentir en mode yin, actuellement,

    ce serait comme de comparer une voiture pour enfants,

    en plastique, à pousser à la main,

    et puis une vraie Ferrari avec 800 chevaux dans le moteur

     

    et puis, cela m’est trop facile de passer en mode yin,

    il suffit de me laisser aller, de serrer un peu les cuisses,

    de laisser mes mains partir en balade sur ma peau,

    mon bassin se met à onduler

    et voilà, déjà, j’ai de la volupté, partout en moi, je gémis et encore je gémis,

    je suis déjà dans ma galaxie lointaine, avec ma chair comme véhicule,

    on est uni, on communie,

    c’est juste trop fort, trop riche,

    je ne parviens pas à y résister

     

    pourtant, en même temps, je suis un peu frustré, après,

    quand j’ai commencé une séance en mode prostatique,

    avec la ferme intention d’aller jusqu’au bout

    mais que j’ai switché, presque sans m’en rendre compte, au bout d’un certain temps

    car j’ai envie de retrouver un plaisir prostatique seul,

    comme je l’ai vécu mes deux premières années

    où je me suis éloigné du plaisir pénien

     

    tous ces merveilleux orgasmes, super O

    et surtout ces longues extases incroyables qui pouvaient durer plusieurs minutes

    où j’avais même des sortes d’hallucinations, parfois,

    cela me manque quelque part

    et j’en ressens un peu de frustration,

    pas beaucoup mais un peu, quand même

     

    bon, s’il faut choisir, je reste comme je suis,

    ce que j’ai, est trop massif, riche et épanouissant

    mais les deux cordes à mon arc,

    alors ce serait juste, parfait de chez parfait, idéal

     

    je voudrais pouvoir mixer les deux,

    commencer en mode yin

    et puis à un moment donné, switcher en mode prostatique

    mais si ce n’est pas possible,

    avoir des séances séparées, me va aussi

     

    la séance de hier soir, fut bien gratifiante, néanmoins,

    je sens que j’ai le plaisir prostatique , encore, en moi,

    juste que je dois rebâtir ma patience,

    ma capacité à me laisser aller, à rester concentrer sur mon corps, sur la durée,

    c’est tellement différent comme mécanisme, qu’avec mon mode yin,

    où il y a tellement aucun effort à faire, juste me laisser emporter par le désir

    et à me faire l’amour

     

    cela nécessite de la patience, je dois absolument la reconstruire, elle est en miettes en moi,

    pourtant ma prostate est bien éveillées, plus que jamais,

    avec cette abstinence d’éjaculation

    qui fait que tous les jours, tout mon corps est de plus en plus réactive

    et cela inclut ma prostate aussi

     

    mais voilà, elle est totalement habituée à travailler en conjonction avec les génitaux et l’anus,

    plus trop à se donner en solo,

    c’est la que la patience intervient,

    la réhabituer aussi à me répondre de cette façon

    #45272
    bzo
    Participant

    tiens, mon voisin italien, est dans le couloir de l’immeuble,

    je m’approche de lui,

    un exemplaire typique du mâle italien,

    bel homme, viril, félin,

    il me fait beaucoup fantasmer, à chaque fois que je le vois,

    j’ai toujours rêvé de le sucer,

    de sentir son sperme , couler sur mon visage

     

    j’arrive et sans mot dire,

    je m’agenouille devant lui, commence à lui ouvrir la braguette,

    il est surpris, choqué, paralysé pour l’instant, se demande quoi faire

    mais déjà, mes doigts ont sorti de son antre où il était tout recroquevillé,

    un pénis bien épais

    dont j’effleure le gland de la langue,

    il se met à grossir et à se raidir à toute vitesse,

    en quelques instants, il est au garde à vous

     

    magnifique spécimen,

    avec de grosses veines qui courent sur la hampe

    comme je les aime,

    celle-ci est arquée un peu, redressée magnifiquement,

    tendue comme un arc qui veut décocher sa flèche

    l’arme à faire jouir, parfaite

     

    je jette un coup d’oeil vers le haut, à son visage,

    il est devenu tout rouge mais il n’a plus vraiment envie de réagir,

    juste de me laisser faire, je vois cela,

    bien que son esprit lutte encore de toutes forces, contre cela, quelque part,

    en bon catholique romain, marié, avec des enfants

    mais c’est plus fort que lui,

    la volonté de son corps, pour l’instant, a le dessus,

    je le tiens,  cloué comme un papillon,

    par le braquemart, dressé dans ma main,

    le désir bat des ailes en lui, trop fortement,

    il ne peut plus rien faire contre

     

    je le gobe bien lentement, son gros gland violacé,

    tout son pénis n’est pas immense, immense mais fort épais,

    aussi mes lèvres  sont distendues, dessus

    j’ai du mal mais je me force,

    le voilà tout entier dans ma gorge, avec ma langue qui bouge contre,

    qui la frotte, qui la titille,

     

    il gémit, il a des soubresauts,

    ses mains viennent se poser à l’arrière de ma tête

    pour la forcer toujours plus contre lui,

    j’obtempère mais c’est dur,

    tellement il est épais, massif, maintenant,

    son pénis en érection

     

    il commence à faire des mouvements de va et vient, brutaux,

    le bougre, il a envie de plus en plus d’éjaculer entre mes lèvres,

    d’emplir ma gorge de son sperme,

    je le laisse faire, je le laisse violenter ma bouche, toujours plus,

    comme j’aime cela,

    je mets mes bras autour de ses reins pour accompagner ses mouvements,

    sentir la puissance dans son bassin,

    il pète, le bougre, tellement , il est déchaîné, à présent,

    et encore une fois

     

    soudainement, il presse très fort,

    cherche à aller aussi loin que possible dans ma gorge,

    je sens son pénis avoir des soubresauts, de plus en plus,

    il commence à éjaculer,

    fluide épais, chaud, en continu

    c’est interminable, il devait avoir des réserves, le bougre,

    plusieurs jours, sûrement qu’il n’a plus baisé

     

    #45273
    bzo
    Participant

    le comble de l’ironie,

    c’est qu’à peine, une demie heure que j’ai terminé ce texte,

    je suis sorti de chez moi

    et qui, j’ai rencontré dans le couloir,

    mon italien, bien  sûr

    et devinez ce qu’on a fait

     

    rien, bien sûr,

    on a parlé 5 bonnes minutes,

    de la pluie et du beau temps

    et puis de l’ascenseur qui tombait sans arrêt en panne, ces derniers mois

    et puis on est reparti, chacun de son côté

     

    comme quoi, les fantasmes, c’est un monde

    et la réalité, un autre,

    qui de temps à autre, se croisent

    mais assez peu, finalement, sans doute

     

    je lui ai parlé,

    sans même penser un seul instant,

    qu’un quart d’heure, plus tôt,

    j’étais agenouillé, dans ma tête, devant lui

    et gobais son braquemart, goulument,

    le léchouillais, le pressais des lèvres

    et accueillais avec une ferveur , toute religieuse,

    son sperme dans ma gorge et sur mon visage,

    comme s’il venait de m’asperger d’eau bénite

     

    cela me fait bander , tout cela,

    vite que je me déshabille, que je prenne ma douche

    puis que je vive quelques moments glorieux,

    de volupté et de jouissance

    #45274
    bzo
    Participant

    on pourrait imaginer que la suraccumulation d’énergie,

    grâce à l’abstinence d’éjaculation,

    aurait pour effet de me rendre de plus en plus surexcité, jour après jour,

    c’était vrai au début

    mais depuis un certain temps, c’est tout le contraire

     

    mon corps est devenu tellement réactif,

    par moments, cela semble totalement hors de contrôle

    tellement,  je semble devenu une caisse de résonnance,

    un tambour à la peau tendue à l’extrême

    sur lequel le moindre effleurement,

    provoque des vibrations en cascade, à ne plus en finir

     

    mais cela ne me fait pas peur, un seul instant,

    au pire des cas, je lâche une bordée de sperme

    et voilà, cela se calmera radicalement

    mais pour l’instant, je me régale , je suis sur mon nuage,

    rien qu’à sentir toute cette puissance, toute cette richesse, en moi,

    même sans rien faire

    tellement qu’il faut peu pour déclencher des doux séismes en moi,

    à ce rythme, bientôt, juste d’y penser,

    sera suffisant pour démarrer la machinerie

     

    non, c’est juste que les sensations,

    sont devenues tellement, tellement, nourrissantes,

    j’ai besoin de moins en moins et de moins en moins souvent,

    une simple caresse me suffit parfois comme viatique, pour des heures

    je me sens rassasié avec ce qu’elle a produit dans mes profondeurs,

    j’ai senti ses effets pénétrer au plus profond de mes cellules,

    répandre là, son nectar,

    m’en imbiber durablement,

    me nourrir au plus intime de moi-même

     

    chaque geste lascif, chaque contraction du périnée, chaque caresse,

    semble de plus en plus,

    comme une flèche qui atteint en plein milieu, une cible,

    oui, il y a cette épanouissante sensation,

    avec chaque action,

    chaque moment de complicité ardente avec mon corps,

    d’atteindre le milieu d’une cible

    et d’y sentir la flèche,  vibrer durablement

     

     

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