Mots-clés : aneroless
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RomPat33, le il y a 1 mois et 3 semaines.
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- 19 avril 2022 à 20 h 01 min #43914
bzo
Participantje crois que désormais, je ne ferai plus d’abstinence d’éjaculation,
en effet, hier après, près de 40 jours sans, j’en ai eu une
puis encore une autre, dans la soirée,
aujourd’hui, bien qu’en télétravail, j’ai pu bien observer les différences
et elles ne parlent pas en faveur de l’abstinence
certes, le corps est plus réactif, les sensations plus acérées, quelque part,
néanmoins, ce ne sont pas les seuls critères en considérer,
la sursaturation en énergie de la chair,
provoque une sorte d’exacerbation des sens, des sensations,
mais en même temps,
dans le cadre d’une pratique comme la mienne,
où je mixe constamment les ondes génitales et prostatiques,
on n’ose plus se donner à fond
car cela signifierait s’approcher trop dangereusement de l’éjaculation
les contacts entre les cuisses et les génitaux,
provoquent plus rapidement et plus puissamment du plaisir pénien,
au lieu d’avoir juste des flots d’ondes génitales,
avec le sexe qui reste parfaitement au repos,
comme si on trayait le pis d’une vache
c’est de moins en moins possible, avec les jours qui passent,
dès lors il y a un déséquilibre entre les deux principaux types d’ondes, dans le bassin,
il n’y a plus ce dialogue, ce questionnement, cette émulation, entre les deux,
alors, certes, les sensations sont plus exacerbées
mais il y a un appauvrissement, aussi,
du fait qu’on n’ose plus y aller avec les ondes génitales
c’est quelque chose qui m’a frappé aujourd’hui,
à quel point, finalement, cela a été un soulagement et une libération,
d’avoir éjaculé deux fois, hier
et de pouvoir me laisser laisser comme je veux
tout ces observations ne sont pas valables, bien sûr,
pour une pratique 100% prostatique,
où là, cela reste pertinent, o combien,
de maintenir ce type d’abstinence,
la montée en puissance pourra être appréciée, sans réserve
c’est une constatation que je base sur mes deux premières années de pratique non -pénienne,
je suis resté plus d’un an sans éjaculer,
cette période correspond à l’envolée des résultats obtenus,
les super O de plusieurs minutes, étaient quasi quotidiens,
une fois j’en ai eu un, à l’insertion du masseur,
il a à peine eu le temps de toucher ma prostate
que c’était déjà parti pour un orgasme au long cours
je ne parle même pas des lentes et calmes extases interminables
qui sont ce que j’ai, peut-être, le plus aimé de cette période,
certaines furent accompagnées d’hallucinations grandioses, splendides,
cela me manque quelque part, ces moments si particuliers,
plus que la violence et l’exubérance extraordinaire des super O,
où je tombais même parfois du lit
et continuais à rebondir comme un kangourou, sur le sol,
me cognant aux meubles
donc, voilà, c’est meilleur, bien meilleur aujourd’hui
que hier,
même si l’abstinence avaient des aspects intéressants,
ce que j’appelle plus haut, l’exacerbation de la réactivité de mon corps,
des sensations, etc
mais bon, il y a aussi, trop d’effets négatifs,
ils l’emportent finalement largement sur les positifs
23 avril 2022 à 0 h 31 min #43962bzo
Participantla magie du mode yin,
c’est que je presse un peu les génitaux, avec les cuisses
et j’ai des ondes qui se répandent partout,
dans tout mon corps
enfin, presse un peu…
ce n’est que la partie émergée de l’iceberg de l’action,
ce qui compte ici,
c’est que mon corps s’est mis en mode yin,
semble fonctionner différemment, ressentir différemment,
bouger différemment
tout semble relié, tout semble prêt à vibrer,
tout mon intérieur, jusqu’au fond de l’âme,
semble comme une éponge ultra-absorbante,
prête à s’imbiber de part en part
alors quand je presse les cuisses contre mes bijoux de famille,
instantanément des ondes semblent emplir mon bassin
et partir dans toutes les directions,
une sorte de transe voluptueuse, jouissive,
me saisit pendant quelques instants,
le temps que les vagues courent
comme si ce contact de quelques instants,
avait été comme l’action de lancer un caillou
dans un étang,
je vibre des pieds à la tête,
je me sens empli de volupté et de jouissance,
de fond en comble
23 avril 2022 à 9 h 56 min #43963bzo
Participantaux sources de la sexualité,
il y a ces énergies qui surgissent en nous, de nos profondeurs,
on les sent s’enflammer, se consumer, en tant que sensations,
par l’intermédiaire de la prostate, de l’anus, des génitaux, de la peau,
de nos gestes, de nos mouvements
c’est un processus quasi instantané,
pourtant si on fait bien attention, il y a un très bref moment
où l’on peut sentir le jaillissement de l’énergie,
sa pure brillance dans l’invisible, son éclat cristallin, sans équivalent,
née dans la noirceur de nos souterrains,
avant qu’elle se répande, sous forme de sensation, dans notre chair
sa forme incroyablement concentrée, dense, tout en étant d’une légèreté absolue
cette sensation de fuel même de la vie , en nous, qui jaillit, qui se répand,
qui nous motorise, qui nous fait bondir
un subreptice mais incroyablement puissant, baiser ,
vers notre chair,
de quelque chose en nous
qui se fragmente, qui se morcelle et qui se disperse,
un baiser végétal, un baiser minéral, une explosion animale,
qui bondit, tout emplie des sèves de la terre
et qui vient se dissoudre dans nos veines,
monter dans nos cerveaux,
établissant un bref firmament, empli d’étoiles qui fondent
le grand clin d’oeil dans nos soubassements,
le cadeau , le tour de prestidigitation, depuis de l’inconnu,
le désir approvisionné dans notre chair,
du ressort originel, à la pompe,
à la force du bras
23 avril 2022 à 12 h 56 min #43964bzo
Participantles multiples facettes des énergies,
les milles manières de les invoquer
les façons programmées par défaut, chez la plupart, en tout cas,
par les génitaux,
un peu moins spontanée, par l’anus
encore moins,
nécessite tout un apprentissage
et une reprogrammation,
par la prostate
mais chez l’homme,
sans doute la voie la plus puissante et la plus riche,
qui lui donne accès à la puissance féminine, en lui
par les tétons,
ils semblent avoir une voie express directe
par où faire monter les énergies,
étonnement facile à activer,
pour quelqu’un d’un peu audacieux,
prêt à se chipoter sans tabou
on balance nettement du côté du yin
avec les tétons et la prostate
mais ce n’est pas forcément du plaisir en mode yin,
pour cela, il faut encore une volonté
et tout un travail d’ouverture et d’acceptation de se laisser entraîner,
supplémentaires,
pour faire basculer son corps,
tout son être, en fait,
du côté du féminin en nous,
on a toute cette face cachée, tout ce continent immense, en nous,
qu’on peut faire monter à la surface,
c’est mon territoire, c’est celui que j’explore,
inlassablement, avec délice
par la peau, par nos gestes, nos mouvements, nos postures,
par tout notre corps
qui peut réagir comme un immense organes sexuel
quand on parvient à invoquer et à faire monter, les énergies,
de toutes parts
la respiration a un lien très spécial avec les énergies,
le yoga explore continuellement cette voie
mais pas que,
le tantrisme, etc
la manière du Traité d’Aneros aussi,
c’est plus ou moins sexuel, voire pas du tout
mais aussi, d’autres manières,
où nous nous éloignons complètement de la sexualité,
des stimulations extérieures,
une interaction avec des éléments de notre environnement,
je pense essentiellement à la nature,
le silence de la forêt est un vaste, un infini, champ de rencontre
où dorment les énergies de la nature,
et où j’en ai la conviction intime, on peut parvenir à y mêler les nôtres
pour des moments spéciaux, des moments inoubliables
mes promenades en forêt, sont une fête au premier degré,
une liesse de tous les instants, par les sens
mais aussi une exploration intime,
dans l’épaisseur, le sirop dense, du silence de la forêt ,
des choses se passent de plus en plus, s’éveillent
où mes énergies aussi , sont invoquées
pour des moments d’un tout autre type, bien sûr,
que chez moi,
les extases sexuelles que j’y vis,
la mer de volupté dans laquelle je m’y baigne,
quasi constamment
et que dire de la mer, de le la vastitude de l’océan,
qui semble une immensité d’énergie dansante
dans laquelle on a envie de se fondre, de s’y immerger,
de plonger en elle, corps et âme,
de n’être plus qu’une goutte parmi l’infinitude des autres goutes, reliées en elles
dans une danse perpétuelle
mais aussi, probablement, sans aucune déclencheur externe,
juste avec l’esprit,
on peut sans doute aussi invoquer , faire monter,
puissamment les énergies,
pour des extases, sans doute, très très spéciales
24 avril 2022 à 8 h 01 min #43967bzo
Participantce qu’il faut bien comprendre
c’est qu’il n’existe pas de sensations spécifiquement féminines
et de sensations spécifiquement masculines
qui seraient , en quelque sorte, des entités complètement séparées,
indépendantes, les unes des autres,
éventuellement connectées, même très fort,
ponctuellement,
mais pas forcément,
ayant leur vie à eux, aussi, indépendamment, les unes des autres
non, ce n’est pas comme cela que cela se passe
mais alors, pas du tout,
on est complètement à côté de la plaque si on le croit
non, quand une femme vibre ou qu’un homme vibre,
ils éprouvent les mêmes sensations
simplement ils en vivent des secteurs différents
les sensations ont donc une zone masculine et une zone féminine,
tout un spectre, qui va de l’un à l’autre,
avec toutes les gradations et nuances, possibles
et si on a fait un travail adéquat sur soi-même, en profondeur et en surface,
alors on finit par être capables de basculer, entre les zones masculines et les zones féminines, des sensations,
très facilement , constamment et avec une fluidité parfaite
la difficulté étant, que nous avons un corps d’homme,
avec un pénis, des couilles, pas de seins gonflés, pas de vagin,
pas de hanches larges, souples et mélodieuses,
ce n’est pas l’idéal pour aller chercher en nous, le féminin,
c’est plus facile, bien sûr, beaucoup plus facile,
si nous avons un corps en adéquation
il est plus facile de vivre les sensations et les émotions
que peuvent nous faire vivre un vagin et tout le reste,
si nous les avons effectivement,
si tout cette machinerie est déjà là, bien en place
mais ce n’est pas obligatoire
car justement, tout le spectre du masculin jusqu’au féminin ,
des sensation, de la jouissance, des orgasmes, des extases,
enfin, tout le féminin et tout le masculin, possibles et imaginables
sont en nous,
en chacun de nous, homme comme femme,
nous sommes universels, chacun de nous,
sommes capables de tout éprouver,
tout ce que la femme peut éprouver
quand nous sommes un homme, aussi
et vice et versa
mais cela peut aller plus loin,
par les émotions et par les sensations,
nous pouvons en fait, éprouver, ressentir, vibrer,
en adéquation avec tout ce qui vit, tout ce qui vibre, ici bas,
avec tout ce qui a du souffle, même très très discrètement
chacun définit ses limites, jusqu’où il veut aller
mais les sensations, la jouissance, la volupté,
les extases de toutes sortes, sexuelles ou pas,
sont infinies en nous,
ce n’est qu’une question de travail sur soi,
jusqu’où on veut aller
certains ont envie de vivre le féminin en eux, très ponctuellement,
dans le contextes bien spécifique d’une interaction,
en utilisant des accessoires adaptés,
le pegging en est un exemple parfait
cependant, sans aucun accessoire, tout seul ou pas, d’ailleurs,
on peut y arriver aussi,
c’est avant tout une question d’accepter la sensation de pénétration,
dans sa chair et son âme
dissocier celle-ci de l’homosexualité,
ce n’est pas parce qu’on aime se sentir pénétré
qu’on est forcément un homosexuel
et puis d’inventer une langue avec son corps
pour exprimer l’autre sexe en nous,
faire comprendre à son corps,
avec des gestes, des mouvements, des attitudes,
ce qu’on attend de lui,
s’engager avec suffisamment de conviction,
s’engager tout entièrement, sans rien retenir,
alors il finira par répondre,
deviendra notre complice,
nous fera vivre notre face cachée,
la partie immergée de l’iceberg
une fois qu’on a fait ce travail sur soi-même,
on peut pousser plus loin, beaucoup plus loin,
laisser son corps s’exprimer au féminin, dans les gestes, les mouvements, les postures,
il ne s’agit de pas devenir une caricature digne de la cage au folle,
ce n’est pas comme cela que cela se passe
non, juste laisser le désir nous entraîner, sans aucune limitation,
sans aucune frontière, sans aucun tabou,
oui, par moments, les gestes, les positions se féminisent beaucoup
mais pas forcément, parfois très vaguement, parfois pas du tout,
je n’y fais plus attention,
le désir m’entraîne où il veut,
il a toute liberté en moi
et je peux vivre les sensations sur tout leur spectre
et c’est avant tout, une sensation incroyable de liberté en soi,
de complicité et de communion, avec son corps
enfin de sensations partant dans toutes les directions, plutôt
car écrire qu’on peux les vivre, sur tout leur spectre,
serait extrêmement prétentieux et faux d’ailleurs,
les sensations étant infinies, sans limites, en nous,
on n’en vivra jamais qu’une infime portion,
aussi gigantesque et magnifique soit notre plaisir, sur le moment,
mais le plus important,
c’est que cela parte dans toutes les directions possible en nous
libérer le désir,
qu’il puisse nous entraîner, par où il veut,
voilà bien la manière,
de vivre le plaisir plus complet et le plus riche possible
il faut voir les sensations et les émotions,
comme une émanation commune de la chair et de l’esprit,
sans limites,
qui nous permettent de nous projeter, résolument, hors de ce corps,
nous donne la sensation d’aller pouvoir nous unir à d’autres,
nous emmêler à d’autres,
de ne plus former qu’un avec d’autres
alors que bien sûr, ce n’est que des sensations, extrêmement puissantes, certes
mais on ne vit jamais que dans son corps à soi,
on est séparé irrémédiablement des autres, matériellement,
cependant nous avons en nous, cette nappe phréatique extraordinaire,
formée des émotions, des sensations,
tellement sans limites et tellement prolifique,
sans sexe, ayant les deux
pour un homme vivant uniquement de plaisir en solitaire,
n’ayant aucune ou très peu d’interaction, avec d’autres sexuellement,
comme c’est mon cas,
il est nettement plus intéressant d’aller éveiller autant que possible, le féminin en soi,
tout simplement car c’est le secteur le plus vaste, le plus riche,
que nous avons en nous,
le plaisir est plus vécu dans tout le corps, constamment, aussi
mais si on a une compagne ou un compagnon, c’est différent,
on priverait celle-ci ou celui-ci, d’une part de nous-même,
si on reste ainsi, uniquement vibrant au féminin
et que c’est uniquement que cette part de nous
que nous proposerions en partage,
à l’autre, avec notre corps d’homme,
ce serait une façon extrêmement égoïste de se mettre en partage,
priver l’autre d’une partie de nous-même,
au plus, nous nous proposons le plus entièrement, le plus complètement, possible,
au plus l’union sera intense, riche et sans limites,
donc il faut proposer à l’autre,
tout le féminin et tout le masculin qu’il y a en nous
24 avril 2022 à 9 h 08 min #43968bzo
Participantma mue se complète de plus en plus,
mon plaisir au féminin s’est enrichi ce matin extraordinairement,
j’écrivais régulièrement que le seul interdit que j’avais encore,
c’était de toucher les génitaux avec la main,
ce n’est désormais plus le cas
ce geste, je l’ai compris ce matin,
bien que profondément yang
qui entraîne des ondes de plaisir pénien,
il y a très bien moyen de l’intégrer dans mon mode yin
et de bénéficier ainsi de toute la puissance explosive mâle
dont sont capables les génitaux,
j’ai obtenu ce matin de splendides et interminables orgasmes , ainsi
sans aucune éjaculation
et le sexe , même pas dressé, à peine durcissant et s’allongeant, un peu
le contact est yang mais le geste était profondément yin,
rien à voir , donc, avec des gestes de la masturbation masculine,
c’était vraiment délicieux,
j’avais la sensation d’entrer en contact avec mes lèvres,
de tripoter entre elles, avec les doigts
et cela provoquait explosion sur explosion,
tout à fait irrésistible
je frottais un peu plus longuement, par moments, un peu mon sexe
mais cela restait des contacts sporadiques et ponctuels, dans l’ensemble,
noyés et dissous dans le reste
cela m’incitait d’ailleurs, aussi,
à aller aussi beaucoup plus du côté de l’anus,
enfin ce furent des orgasmes très cosmopolites du côté de la source des ondes
et c’est ainsi que c’est le mieux,
le plus riche, le plus varié
mais c’est indéniable, ces contacts aussi ponctuels que massifs et insistants
des doigts avec mon double sexe,
je me dois de le définir ainsi,
occasionnaient des incroyables coups de turbo,
c’est bien simple, j’orgasmais quasi directement
et je sentais une puissance brute en moi
comme encore jamais, auparavant
les contacts doivent néanmoins, rester ponctuels,
sinon tout ce que l’on obtient, c’est très rapidement une éjaculation,
cela n’a pas grand intérêt,
peut-être après des heures ainsi, à orgasmer,
pour s’achever, pour se finir en beauté,
on vide la soute, avant d’aller dormir
ou de conclure la séance
et puis avec un contact , un frottement, un effleurement,
de quelques secondes,
les génitaux se chargent d’ondes péniennes puissantes,
pendant toute une période,
inutile de persister,
au contraire, on parvient moins à les exploiter au maximum,
en noyant notre sexe de telles ondes,
alors qu’à forte dose, ponctuellement,
c’est ainsi que c’est le plus efficace,
qu’on parvient à le mieux les intégrer dans l’ensemble
25 avril 2022 à 7 h 47 min #43969bzo
Participantje me dois de nuancer le texte juste au-dessus après plusieurs jours d’expérimentation avec,
ces contacts de la main avec les génitaux occasionnent des coups de turbo très intéressants
mais à partir d’un moment précis, seulement
en effet, j’ai pu constater que ce n’est qu’à partir du moment
que j’ai atteint un stade très avancé d’excitation dans la séance,
quand séance, il y a, donc
car parfois pendant des jours je n’en fais pas,
me contentant de micro-séances , incorporées à mes faits et gestes du quotidien
mais dès que j’ai atteins ce stade où la volupté semble s’être convertie en jouissance continue,
là cela devient très intéressant, ces coups de turbo, matérialisés
par des contacts ponctuels des doigts avec les génitaux
car cela provoque systématiquement orgasme sur orgasme
ils suffisent à faire basculer, à chaque fois d’un état de jouissance douce
à un état orgasmique explosif,
ce qui est pas mal du tout, est un réel plus
mais sinon, à froid ou pas encore en état d’excitation avancée,
c’est plus disruptif qu’autre chose,
a plus d’effets négatifs que positifs, j’ai pu expérimenter ce week-end,
tout simplement car l’injection massive, même si très ponctuelle, d’ondes péniennes,
ne s’intégrait pas comme il faut dans le flux général d’ondes en mode yin,
celui-ci n’ayant pas encore atteint cette intensité de torrent
qui lui permette d’effectuer cette opération, sans faille
non, le brusque afflux d’ondes péniennes, interrompt, dérange,
est prématuré, à ce stade de l’excitation
26 avril 2022 à 0 h 15 min #43970bzo
Participantje n’étais pas loin de jouir,
tout en faisant ma gymnastique et un peu de yoga,
je carbure désormais aux anti-inflammatoires,
je retrouve ainsi des articulations des genoux et des coudes,
un dos et des chevilles,
avec lesquels je peux à nouveau m’exercer un peu,
j’en profite pour faire quelques exercices quotidiennement
et comme c’est bon de pouvoir un peu se dépenser physiquement,
de pouvoir faire aussi quelques postures de base du yoga,
comme cela m’a manqué
c’est bien ce qui m’a manqué le plus, les mouvements du yoga,
cette façon de se mettre en tension dans une certaine posture
puis de se relâcher, de laisser le souffle travailler,
les muscles sont sollicités en étirement
et puis les postures où il y a de la force à déployer,
c’est annulé par tout une série de mises en équilibre du corps
je fais des squats aussi,
j’ai lu dans le New-York times, que s’il n’y avait qu’un seul exercice à faire,
ce serait celui-là, que c’est le plus bénéfique pour la santé,
alors je fais,
et mes nouveaux genoux, tiennent bien le coup, pour l’instant,
grâce aux anti-inflammatoires
et puis, et puis,
c’est encore mieux tout cela quand la volupté s’en mêle,
oh comme c’est bon quand on a un corps qui est devenu si sensible,
les diverses pressions, effleurements et frottements de mes cuisses ,
sur mes génitaux, durant tous ces exercices,
ont suffi à me mettre dans un tel état avancé d’excitation,
bon c’est vrai que j’en rajoutais à tout bout de champs,
le yin en moi, trouve si facilement son mot à dire,
me mettant dans une posture,
juste mon bassin qui bougeait un peu langoureusement
et déjà des vagues partaient dans toutes les directions en moi
dans la position dite, “de la pince”, au sol, une des postures de base du yoga,
mes génitaux étaient soumis à une forte pression de mes cuisses,
je restais bien immobile
mais mon souffle allait et venait,
provoquant des micro-mouvements
qui ont suffi à faire monter la volupté en moi,
comme c’était bon, je me laissais aller dans la posture, de plus en plus,
juste avec mon souffle qui travaillait
et puis je sentais sous mon ventre,
dans mes cuisses et mon bassin, les ondes de mes génitaux qui sortaient,
qui se répandaient,
constante fuite délicieuse
bon, j’y retourne, série suivante,
vais commencer par des squats,
là aussi, pliant mes genoux, descendant sur mes jambes,
cela provoque des frottements tellement délicieux,
je fais cela en gémissant de plus en plus,
je pourrais rester de longues minutes à faire cela,
je crois que je finirais par avoir un orgasme,
la queue bien détendue
mais le corps empli d’ondes génitales de plus en plus denses,
turgescent de volupté, de la tête aux pieds
26 avril 2022 à 0 h 57 min #43971bzo
Participantj’ai bien observé comment je fais à chaque instant, dans le bassin
et en fait, c’est constamment un mélange
d’ondes génitales et d’ondes prostatiques
que je fais circuler
je rapproche les cuisses des génitaux
pour quelques frottements, quelques pressions
mais en même temps,
je mets en tension des muscles dans le bassin,
périnée, autour de l’anus, les fessiers,
c’est selon, je varie
mais l’effet est toujours que cela sollicite ma prostate,
que celle-ci répond, gazouille à tout va
et donc, c’est une constante alliance
d’ondes prostatiques et génitales
qui circulent,
la puissance et la longévité des premières,
alliées à la volatilité joyeuse et colorée,
à la légèreté et aux mille nuances,
des secondes
moments bénis de la luxure,
la chair s’exprime,
je suis heureux comme un oiseau sur sa branche
et qui chantonne à tue- tête
27 avril 2022 à 0 h 21 min #43977bzo
Participantpour faire s’évanouir, un instant, les barreaux de la cage,
il y a bien l’alcool ou les drogues
mais pour la plus splendide des échappatoires,
pour un nid, un instant, bien à nous, dans les nuages,
rien ne vaut les produits du terroir,
rien ne vaut l’incandescence dans notre chair et notre esprit,
rien ne vaut la marée délicieuse des émotions et des sensations,
rien ne vaut le tapis volant de la volupté
tant d’extases, tapies dans notre sang,
tant de mystérieuses réunions,
animaux balbutiant, nous parvenons, de temps à autre,
à nous redresser magnifiquement
et à tutoyer les dieux,
un royaume éphémère, est à bâtir
avec le désir comme unique boussole
27 avril 2022 à 8 h 54 min #43978bzo
Participantmon corps de vieux mâle enrobé ,
en mode yin,
doit être très certainement,
moins liane dansante,
mélodieusement, félinement,
que ce que je ressens,
que ce que je vis
la fête colorée se passe sous la peau,
à volets fermés,
la bâtisse, de l’extérieur,
ne paie pas de mine,
rien de très attirant,
semble pouvoir se passer,
par là
la magnificence, le flamboiement,
le chatoiement, l’harmonie sauvage,
sont pourtant,
sans restrictions, sans limites
mais personne d’autre,
n’y goûtera jamais
le palais cinq étoiles,
en fête dans la chair,
se consume dans l’instant,
se consume dans la solitude,
dans l’intimité de l’alcôve,
est à usage très personnel
27 avril 2022 à 10 h 43 min #43979bzo
Participantmalaxez, manipulez, ce doigt, ô mes fesses,
il s’est mis, passivement,
tout entièrement à votre disposition,
faites-le errer, à gauche, à droite,
faites-le s’enfoncer, faites-le remonter,
pressez-le, frottez-le,
enveloppez-le, dorlotez-le,
avec vos muqueuses sensibles
comme il est, en même temps,
familier et corps étranger,
ce petit sous-marin de chair,
souple, doux, dur,
ce petit obus gentil,
qui explose doucement, inlassablement,
dans mon bassin,
à chaque déplacement, à chaque pression
je voudrais pouvoir le couper,
l’installer là, à demeure,
comme au nid,
tantôt, glissant tranquillement,
tantôt, s’immobilisant,
toujours entouré d’une chaleur ineffable
faisant fondre mes entrailles, aux alentours
27 avril 2022 à 11 h 56 min #43980bzo
Participantj’ai évoqué plus haut, des contacts avec les doigts, sur les génitaux,
une première pour moi,
mon enthousiasme d’abord,
puis des constatations plus mesurées, plus circonspectes,
d’ailleurs pendant deux jours, je n’en ai plus du tout fait,
cela m’était totalement sorti de l’esprit,
aux oubliettes des trouvailles, n’ayant pas duré
cependant ce matin,
j’ai à nouveau expérimenté cela avec succès,
pour que cela produise un effet intéressant,
que cela s’intègre bien aux ondes en mode yin,
j’ai procédé un peu différemment,
j’injecte vraiment à petites doses,
par de légers contact, au bas du sexe, depuis le pubis ,
un petit mouvement frotté, une vague caresse,
avec deux, trois, doigts
je dois dire qu’ainsi, j’ai beaucoup aimé,
le coup de turbo, semblait avoir juste la puissance qu’il fallait,
pour, en même temps,
ne pas déranger l’équilibre du flux des ondes en mode yin,
parfaitement s’assimiler, donc
mais aussi, d’y provoquer son petit effet explosif,
une subtile mais franche accélération de la tension sexuelle,
accompagnée de gémissements
qui montaient, brusquement, de volume, aussi
j’expérimente, j’expérimente
mais bientôt, c’est l’heure de la forêt,
moi, vaquant par les chemins forestiers,
entouré des grands et majestueux hêtres et chênes,
oh comme j’ai hâte d’y être,
le désir, en a besoin aussi, de la forêt,
pas juste de ma peau, de ma prostate, de mon sexe, de ma chair
là, dans le silence de la forêt,
mon désir cherche son chemin,
vers les arbres, la lumière, les oiseaux et le vent
29 avril 2022 à 22 h 29 min #43991bzo
Participantaprès une journée, pourtant, de télétravail
mais je n’ai pas du tout eu de moment d’intimité avec ma chair,
ce n’est que quand j’eu éteint ma station de travail
et passé sur mon ordinateur personnel,
que je me suis complètement déconnecté, que je me suis retrouvé,
qu’automatiquement tout cela s’est remis en route
cela a démarré par un superbe et long moment
où assis, j’ai juste pressé mes cuisses contre mes génitaux,
fais monter progressivement une contraction que j’ai maintenue longuement
et puis je frottais tout lentement le bas de mes jambes, l’un contre l’autre,
j’adore tellement cela,
les poils et les peaux des mollets qui s’entremêlent
j’ai tellement distinctement senti les trois types d’ondes,
les génitales, les prostatiques et celles générées en bas, dans mes jambes,
courir les unes vers les autres et fusionner, s’amalgamer
et ainsi m’emplir peu peu totalement,
comme un évier qui se serait rempli
cela n’aura duré qu’une trentaine de secondes
mais quelle splendeur, quelle richesse de nuances,
cette sensation d’être tout entièrement un réceptacle, une chambre d’écho
et soudainement la musique s’élève de toutes parts,
mon être, tout entier, devient chant,
moment de communion, de volupté, d’effusion
mon corps, mon vrai, a parlé,
le désir comme un coup de vent , est passé à travers,
a fait résonner toutes mes cordes les plus secrètes,
j’étais une flamme dansante, un moment,
un fleuve de vibrations, à la verticale
30 avril 2022 à 1 h 53 min #43993bzo
Participantla richesse du langage des doigts,
m’étonnera toujours
autant tout le reste,
contraction, jeu des cuisses avec les génitaux, ondulations du corps, etc,
je maîtrise assez bien,
je peux laisser libre cours à mon instinct,
autant pour ce qui est des mains,
il y a toujours une incertitude, une fébrilité
qui me fait toujours remettre en question
la façon dont je les utilise
et ce n’est pas faute d’y avoir consacré du temps,
pour mettre cela bien au point,
tout le contraire
mais les doigts sur la peau,
peuvent agir parfois, comme des électrons libres capricieux
qui n’en font qu’à leur tête
ils sont tellement capable d’éveiller tout le corps,
de le faire participer de toutes parts,
à l’incandescence, à l’essor du désir,
qu’ils emballent parfois le moteur,
trop de chevaux s’en échappent dans le désordre,
et le bolide dérape, se met en travers de la route
on est avec les différentes parties de son corps,
comme un orchestre qui doit apprendre à jouer ensemble
et nous pas des solistes
qui font leur numéro, chacun dans leur coin,
mais les doigts,
c’est un rapport tellement particulier aux tétons,
c’est selon que vous vous caressiez avec les paumes plus ou moins, à plat,
ou uniquement avec le bout des doigts,
un tout autre univers de sensations
qui s’offre à vous
posez les mains quelque part sur la peau,
les laissez tranquillement là-bas
et vos doigts, au bout d’un moment,
semblent avoir fusionné à la peau,
semblent avoir poussé des racines dedans,
semblent avoir modifié, étendu,
votre géographie intime,
le réseau de course des ondes,
qui semble se redessiner à chaque fois
que vous bougez un peu les mains
et les déposer ailleurs
enlacez-vous, tendrement,
enlacez-vous, ardemment,
apprenez à sentir votre propre chaleur sous la peau,
écoutez avec vos doigts,
ce sont des baguettes de sourcier qui attirent les énergies,
les font galoper derrière elles,
même immobiles, posés quelque part,
elles attirent comme des aimants
c’est la grande mobilisation, là-dedans,
toute ma chair frémit, toute ma chair chante,
les doigts sont cette partie de nous,
faite pour la danse
ou immobile, pour faire danser
apprenez-leur aussi à faire danser,
pas seulement à courir par monts et par vaux,
cela peut paraître contradictoire à écrire
pour quelqu’un comme moi,
qui prône l’instantanéité de l’instinct et du désir
comme seul maître à bord
mais les mains doivent se discipliner quelque peu,
ne pas courir totalement librement, tout le temps,
ils doivent acquérir une certaine discipline
pour se fondre dans l’ensemble
apprendre à écouter les détails,
apprendre à entendre les dissonances,
apprendre à chevaucher l’harmonie sauvage,
vos doigts contemplatifs, semblent dessiner,
semblent des pinceaux en pleine action,
sous la peau
1 mai 2022 à 11 h 16 min #44005bzo
Participantsi un ou des dieux, existent,
je suis sûr que c’est dans les moments où l’on jouit,
qu’ils doivent nous sentir le proche d’eux
cela doit les emmerder de voir tous ces gens à genoux, dans les églises,
les évoquant bien sagement, avec des mots chantonnés, ensemble,
au lieu d’être les uns sur les autres, entremêlés,
vivant l’incandescence de la chair, en commun
1 mai 2022 à 12 h 05 min #44006bzo
Participantil y a quelques instants,
ma peau était parcourue de caresses,
ma chair semblait soudainement fleurir, de toutes parts
comme des fleurs du désert, sous l’effet d’une pluie
mon bassin ondulait,
mes cuisses et mes génitaux, s’ entremêlaient,
des contractions insistaient lourdement,
mes gémissement s’envolaient comme des bourdons,
depuis des corolles en flammes
la pointe de mes seins et les bouts de mes doigts,
se faisaient leur cinéma érotique, dans un coin,
il y a comme cela des couples qui se forment toujours chez moi,
en bas, mes cuisses et mes bijoux de famille,
en haut, les pointes de sein
et le bout de mes doigts
qui semblent comme jouer de la guitare, lentement, dessus
de lentes coulées verticales de miel chaud, montaient,
une sensation d’être imbibé de stupre et d’ineffable,
jusqu’au plus profond de l’âme,
de vivre quelques uns de ces rares moments
où l’on profite vraiment de la vie
1 mai 2022 à 23 h 47 min #44007bzo
Participantje suis à nouveau à faire ma gym et mon yoga,
enfin un embryon de chaque,
je ne peux pas beaucoup plus, malheureusement,
dans l’état où sont mes articulations,
je les fais toujours la nuit
et à nouveau,
j’y mêle constamment des petits moments de plaisir
l’effet est tellement irrésistible de mêler comme cela,
aux gestes et mouvements de la gym et du yoga,
des micro-interruptions où mon corps
se met, une fraction de seconde, en mode yin,
le temps d’une brève vague à déguster
juste un peu cambrer les reins,
onduler,
frotter un instant avec la cuisse, au passage, mes génitaux,
contracter les fesses ou plus précisément, autour de l’anus,
prendre une position lascive, un instant, en me levant,
en sortant de la position dans laquelle j’étais,
pour mon yoga ou ma gym
tout cela forme comme un collier de fleurs de fête, à mon cou,
le plaisir m’ornemente, m’injecte plein de couleurs,
je laisse le chant s’élever , comme cela, par bribes,
c’est plus pour sentir mon corps , tellement, complice,
réagir au quart de tour,
vibrer de fond en comble,
m’offrir une communion voluptueuse, avec lui,
à tout bout de champs, même pour moins d’une seconde
la durée ne compte plus,
l’intensité est verticale, transversale, circulaire,
invasive au possible,
occupation instantanée, de tout mon être,
cela fait à chaque fois
comme une injection d’ineffable , partout en moi
et puis le fait que ce soit entrelacé à mes faits et mes gestes,
tellement intimement, tellement parfaitement,
cela rend la chose, encore plus sublime à goûter,
l’instant devient magique instantanément,
l’instant magique se mêle à tout,
comme un oiseau bavard,
il est là sur mon épaule,
je me promène avec lui, nu dans mon appartement,
il me tient compagnie, un petit mouvement de sa part
et tout mon être se met à vibrer,
un autre mouvement de sa part
et tout change de coloration, de nuances,
c’est déjà une toute autre musique
7 mai 2022 à 12 h 36 min #44022bzo
Participantmes seins ont gonflé sous mes doigts,
je les malaxe, je les triture, je les frotte,
je les sens de plus en plus bombés,
comme en érection ovale, souple, dense, malléable,
avec les pointes qui bougent comme des gâchettes de revolver
mon sexe est dur, mon sexe est mou, selon les instants,
ses ondes voyagent partout, tout le temps,
en combinaison avec celles de la prostate,
quand j’écris, comme j’ai envie de baiser,
cela veut dire que j’ai envie d’être emporté par des flots rugissants,
cela veut dire que je ne veux plus me sentir homme
mais me sentir, en même temps, homme et femme,
me sentir, en même temps, être baisé
et baisant quelqu’un
oh, ça y est, je vais encore chanter les louanges
de ce petit miracle qui a lieu tellement dans ma chair,
d’une part en moi, faisant l’amour à une autre part de moi-même,
quoi de plus délicieux que de sentir son corps,
être devenu tellement complice,
que de sentir sa chair être devenue,
tellement un lieu de rendez-vous intime,
un lieu de rendez-vous ardent,
avec soi-même
la communion avec mon corps,
il n’y a plus que cela qui m’intéresse,
sentir le yin et le yang, inextricablement entremêlés,
se sentir irradié, de volupté, de la tête aux pieds,
un carrousel de sensations qui tournent follement,
se sentir le théatre d’une copulation généralisée, au niveau cellulaire,
lentement, ineffablement, chacune de mes cellules
formant un relai dans la nuit de mon sang,
tout mon être qui en frémit, tout mon être qui en vibre
plus aucun tabou, plus aucune frontière,
100% femme pénétrée qui se donne, qui s’offre,
déliée, à la puissance ultime,
100% mâle turgescent, à l’idée fixe de pénétrer,
le plaisir comme une danse dans les hanches,
le plaisir comme une ondulation, chantée de haut en bas,
le plaisir comme un soleil en érection
j’ai une bouche entre les cuisses,
elle est ouverte sur mes entrailles,
elle a une haleine de chaleur intime, de sang, de mucus, d’urine,
elle engloutit constamment, goulument, ce sexe,
dehors, au même endroit qu’elle,
il se laisse faire, il aime cela, comme il aime cela,
être englouti, tout cru, sans rien qui reste dehors,
bien au chaud,
bien entouré d’une humidité chaude, frottante et caressante
8 mai 2022 à 9 h 46 min #44024bzo
Participantoui, c’est bien cela, mon plaisir,
ce torrent brûlant qui monte,
qui me traverse de part en part
et puis mes hanches, mes membres, mon tronc
qui dansent autour, qui ondulent autour,
comme autour d’un feu sacré
suis resté ainsi de longues minutes, ce matin,
les flammes dans ma chair,
gémissant extatiquement,
assis sur le bord de la table, nu,
le désir, comme un immense arbre,
ayant pris possession de moi,
bruissant de toutes ses feuilles
mon cul, ma prostate, ma peau,
mes génitaux, mes mouvements et mes gestes,
comme un volcan en éruption,
produisant des ondes,
se répandant de tous les côtés
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