je peux ressentir ce que je veux, ce que j’ai envie de ressentir
car mon corps est mon complice
et il a tous les pouvoirs, il est capable de tout
il a suffit qu’on apprenne à se comprendre,
qu’on apprenne à dialoguer
et nous voilà, à discutailler toute la journée
quand nous sommes tout seuls
notre conversation tourne toujours, plus ou moins, autour des mêmes sujets,
comment toujours mieux communier entre nous,
vivre des moments toujours plus ardents, plus passionnés, à deux
l’incandescence, ce sont avant tout, des moments de liberté absolue,
les cloisons, les règles, n’existent plus pour quelques instants
et si nous avons été suffisamment audacieux,
des moments où plus aucune frontière n’existe
et le désir peut croitre, croitre, croitre
et nous, avec
il y a tellement aucune limite, à ce que nous pouvons ressentir,
à ce que nous pouvons vivre avec notre corps,
s’assurer sa complicité,
c’est s’assurer la capacité d’entrouvrir les portes les plus secrètes en nous,
l’éventail des sensations est infini en nous,
rien, ici-bas que nous soyons pas capable de ressentir,
pour le meilleur ou pour le pire
notre genre ne nous définit pas, ne nous limite pas,
nous sommes meilleurs et plus vastes,
à partir du moment où nous embrassons en nous,
l’autre sexe qui sommeille en nous,
qui est là, aussi, tout entièrement en nous,
attendant de participer,
attendant de nous faire plus entier, plus abouti
et puis dehors,
il y a tout un monde, aussi dont la complicité est à acquérir
pour encore plus élever notre jeu,
les énergies en nous, sont tellement protéiformes,
les consommer sexuellement,
c’est comme monter une montagne par un de ses flancs
mais il y en a tellement d’autres qui s’offrent à nous,
tellement d’autres qui offrent des possibilité d’ascension,
des moments de communions inouïes