#45234
bzo
Participant

je peux ressentir ce que je veux, ce que j’ai envie de ressentir

car mon corps est mon complice

et il a tous les pouvoirs, il est capable de tout

 

il a suffit qu’on apprenne à se comprendre,

qu’on apprenne à dialoguer

et nous voilà, à discutailler toute la journée

quand nous sommes tout seuls

 

notre conversation tourne toujours, plus ou moins, autour des mêmes sujets,

comment toujours mieux communier entre nous,

vivre des moments toujours plus ardents, plus passionnés, à deux

 

l’incandescence, ce sont avant tout, des moments de liberté absolue,

les cloisons, les règles, n’existent plus pour quelques instants

et si nous avons été suffisamment audacieux,

des moments où plus aucune frontière n’existe

et le désir peut croitre, croitre, croitre

et nous, avec

 

il y a tellement aucune limite, à ce que nous pouvons ressentir,

à ce que nous pouvons vivre avec notre corps,

s’assurer sa complicité,

c’est s’assurer la capacité d’entrouvrir les portes les plus secrètes en nous,

l’éventail des sensations est infini en nous,

rien, ici-bas que nous soyons pas capable de ressentir,

pour le meilleur ou pour le pire

 

notre genre ne nous définit pas, ne nous limite pas,

nous sommes meilleurs et plus vastes,

à partir du moment où nous embrassons en nous,

l’autre sexe qui sommeille en nous,

qui est là, aussi, tout entièrement en nous,

attendant de participer,

attendant de nous faire plus entier, plus abouti

 

et puis dehors,

il y a tout un monde, aussi dont la complicité est à acquérir

pour encore plus élever notre jeu,

les énergies en nous, sont tellement protéiformes,

les consommer sexuellement,

c’est comme monter une montagne par un de ses flancs

mais il y en a tellement d’autres qui s’offrent à nous,

tellement d’autres qui offrent des possibilité d’ascension,

des moments de communions inouïes