#45271
bzo
Participant

il faut le dire, le principal obstacle, paradoxalement,

à retrouver mes pleines capacités en plaisir prostatique,

c’est bien le niveau que j’ai atteint

et qui s’accroit toujours,

dans ma pratique principale, ce que j’appelle le mode yin,

le couple intérieur activé, la chair vivant son plaisir au féminin,

il est devenu tel,

je veux dire,  mon plaisir y est tellement massivement instantané

et tellement instantanément massif

que je n’ai pas la patience qu’il faut,

il faudrait que je la rebâtisse

et pour l’instant, je n’y parviens pas

 

pourtant les sensations sont là,

hier soir, par exemple, j’ai fait une séance d’une demie heure

et c’était constamment plaisant,

des moments de plaisir très fins, très riches

mais à côté de ce que je peux ressentir en mode yin, actuellement,

ce serait comme de comparer une voiture pour enfants,

en plastique, à pousser à la main,

et puis une vraie Ferrari avec 800 chevaux dans le moteur

 

et puis, cela m’est trop facile de passer en mode yin,

il suffit de me laisser aller, de serrer un peu les cuisses,

de laisser mes mains partir en balade sur ma peau,

mon bassin se met à onduler

et voilà, déjà, j’ai de la volupté, partout en moi, je gémis et encore je gémis,

je suis déjà dans ma galaxie lointaine, avec ma chair comme véhicule,

on est uni, on communie,

c’est juste trop fort, trop riche,

je ne parviens pas à y résister

 

pourtant, en même temps, je suis un peu frustré, après,

quand j’ai commencé une séance en mode prostatique,

avec la ferme intention d’aller jusqu’au bout

mais que j’ai switché, presque sans m’en rendre compte, au bout d’un certain temps

car j’ai envie de retrouver un plaisir prostatique seul,

comme je l’ai vécu mes deux premières années

où je me suis éloigné du plaisir pénien

 

tous ces merveilleux orgasmes, super O

et surtout ces longues extases incroyables qui pouvaient durer plusieurs minutes

où j’avais même des sortes d’hallucinations, parfois,

cela me manque quelque part

et j’en ressens un peu de frustration,

pas beaucoup mais un peu, quand même

 

bon, s’il faut choisir, je reste comme je suis,

ce que j’ai, est trop massif, riche et épanouissant

mais les deux cordes à mon arc,

alors ce serait juste, parfait de chez parfait, idéal

 

je voudrais pouvoir mixer les deux,

commencer en mode yin

et puis à un moment donné, switcher en mode prostatique

mais si ce n’est pas possible,

avoir des séances séparées, me va aussi

 

la séance de hier soir, fut bien gratifiante, néanmoins,

je sens que j’ai le plaisir prostatique , encore, en moi,

juste que je dois rebâtir ma patience,

ma capacité à me laisser aller, à rester concentrer sur mon corps, sur la durée,

c’est tellement différent comme mécanisme, qu’avec mon mode yin,

où il y a tellement aucun effort à faire, juste me laisser emporter par le désir

et à me faire l’amour

 

cela nécessite de la patience, je dois absolument la reconstruire, elle est en miettes en moi,

pourtant ma prostate est bien éveillées, plus que jamais,

avec cette abstinence d’éjaculation

qui fait que tous les jours, tout mon corps est de plus en plus réactive

et cela inclut ma prostate aussi

 

mais voilà, elle est totalement habituée à travailler en conjonction avec les génitaux et l’anus,

plus trop à se donner en solo,

c’est la que la patience intervient,

la réhabituer aussi à me répondre de cette façon