le comble de l’ironie,
c’est qu’à peine, une demie heure que j’ai terminé ce texte,
je suis sorti de chez moi
et qui, j’ai rencontré dans le couloir,
mon italien, bien sûr
et devinez ce qu’on a fait
rien, bien sûr,
on a parlé 5 bonnes minutes,
de la pluie et du beau temps
et puis de l’ascenseur qui tombait sans arrêt en panne, ces derniers mois
et puis on est reparti, chacun de son côté
comme quoi, les fantasmes, c’est un monde
et la réalité, un autre,
qui de temps à autre, se croisent
mais assez peu, finalement, sans doute
je lui ai parlé,
sans même penser un seul instant,
qu’un quart d’heure, plus tôt,
j’étais agenouillé, dans ma tête, devant lui
et gobais son braquemart, goulument,
le léchouillais, le pressais des lèvres
et accueillais avec une ferveur , toute religieuse,
son sperme dans ma gorge et sur mon visage,
comme s’il venait de m’asperger d’eau bénite
cela me fait bander , tout cela,
vite que je me déshabille, que je prenne ma douche
puis que je vive quelques moments glorieux,
de volupté et de jouissance