#45273
bzo
Participant

le comble de l’ironie,

c’est qu’à peine, une demie heure que j’ai terminé ce texte,

je suis sorti de chez moi

et qui, j’ai rencontré dans le couloir,

mon italien, bien  sûr

et devinez ce qu’on a fait

 

rien, bien sûr,

on a parlé 5 bonnes minutes,

de la pluie et du beau temps

et puis de l’ascenseur qui tombait sans arrêt en panne, ces derniers mois

et puis on est reparti, chacun de son côté

 

comme quoi, les fantasmes, c’est un monde

et la réalité, un autre,

qui de temps à autre, se croisent

mais assez peu, finalement, sans doute

 

je lui ai parlé,

sans même penser un seul instant,

qu’un quart d’heure, plus tôt,

j’étais agenouillé, dans ma tête, devant lui

et gobais son braquemart, goulument,

le léchouillais, le pressais des lèvres

et accueillais avec une ferveur , toute religieuse,

son sperme dans ma gorge et sur mon visage,

comme s’il venait de m’asperger d’eau bénite

 

cela me fait bander , tout cela,

vite que je me déshabille, que je prenne ma douche

puis que je vive quelques moments glorieux,

de volupté et de jouissance