#45275
bzo
Participant

bon, c’est un peu exagéré, quand même, ce que j’écris au-dessus,

mais en même temps, non,

c’est vrai que de plus en plus souvent, pendant des heures,

une petite caresse, à gauche, à droite, un mouvement des hanches, une contraction,

me suffisent,

apportent déjà une sorte de rassasiement dans ma chair,

de contentement profond

 

mais à d’autres moments, ponctuellement,

j’adore déclencher de courtes tempêtes, en série,

les enchaîner,

le plus souvent , le soir, quand je fais ma gym,

je ponctue ces moments de physicalité, de courts breaks ardents, intimes,

ils les relient, leur forment comme des enchaînements,

cela se s’emmêle délicieusement, gym, plaisir dans la chair,

cela se fond ensemble,

j’adore

 

avant et après l’effort,

dégustation de sensations,

ouvrir en grand, un moment,

le robinet à volupté,

que cela éclabousse,

que cela imbibe,

partout

 

la complicité avec mon corps,

est devenue quelque chose de tellement fondamental,

d’irremplaçable, de nécessaire,

de moments essentiels à vivre,

forme de respiration intime,

le désir respire en moi, vit sa vie,

est libre d’aller et venir où il veut,

quand il veut

 

le désir permet de nous réunir,

à d’autres, à nous-même,

à tout, à rien,

au soleil, au vent, aux arbres, aux rivières,

à la vie, à la mort

 

le désir quand il retrouve,

un moment, toute sa pureté,

toute son potentiel d’unification,

moments de cristal, en nous