ce plaisir en mode yin,
le couple intérieur en action,
a quelque chose de tellement délicieusement,
de tellement radicalement,
troublant,
quand on le laisse prendre les commandes
à quel point,
les frontières de notre identité sexuelle,
s’effacent complètement,
à quel point,
on peut se sentir femme, par moments,
tout en se sachant, tout en se sentant, homme,
aussi, constamment
tout en ayant, aussi, en tout cas, c’est mon cas,
aucun problème, par ailleurs,
avec mon identité sexuelle au quotidien,
juste un désir de la questionner, de la faire progresser,
d’en troubler un peu les frontières,
afin de la rendre plus souple, plus ample, plus confortable,
à porter au fil des jours
un désir,
de liberté dans le désir et de désir dans la liberté,
de désir, dans toute sa splendeur,
de désir, dans ses derniers retranchements, ponctuellement
un désir, de complicité avec son corps
et de complicité avec le corps des autres,
de désir sous tous ses angles,
toujours plus
à quel point, par moments, dans notre intimité,
certains, on peut avoir des envies de va et vient, entre les reins,
de chair turgescente et chaude, s’introduisant en nous
fouillant en nous, labourant en nous,
ne pas avoir honte, assumer, accepter de s’embraser, ainsi
et de continuer à désirer la femme, plus que jamais
complètement omnivore,
capable avec des hommes, capable avec des femmes,
en assumant les deux genres,
aussi bien avec les uns qu’avec les autres,
aimez qui vous voulez, qui veut de vous,
aimez comme vous avez envie d’elle ou de lui,
comme il ou elle, a envie de vous,
élargissons au maximum, notre capacité à nous unir,
notre capacité, de chair à chair, à communier dans l’instant,
vibrer, ressentir, sur tout le spectre,
l’incandescence,
de toutes les manières, possibles et imaginables
- Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 1 semaine par
bzo.