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bzo
Participant

d’abord, je ne te connais pas, ni ta compagne, ni la relation que vous avez eue,

de plus, malgré mon âge, assez avancé, je n’ai vécu en couple que 2,3 ans,

le reste, est une vie de papillon volage, se posant de-ci, de-là,

jusqu’à ce que je ne me pose plus nulle part,

m’adonnant uniquement aux plaisirs en solitaire

 

esclave de ton désir?

j’estime que l’on a une pratique malsaine,

uniquement si cela déborde sur notre vie professionnelle,

sur notre vie de couple, nos relations sociales

mais sinon, c’est sain,

cela vaut bien mieux que la plupart des occupations qu’on peut avoir,

entre regarder un navet à la télé,

ou parler de la pluie et du bon temps avec le voisin, pour tuer le temps,

mon choix est vite fait,

je préfère aller taquiner ma prostate, tranquillement dans ma chambre

 

maintenant oui, si cela nuisait à ton couple,

à contribuer éventuellement à le ruiner,

alors c’est différent

mais est-ce vraiment le cas

ou bien juste une façon de t’autoflageller que tu t’inventes?

 

J’essaye tant bien que mal de continuer ma pratique, de trouver des moments où je me laisse aller et où j’essaye de retrouver du plaisir mais c’est compliqué. Je sens bien que ça travaille en bas, mais les sensations n’y sont pas.

c’est compliqué parfois

mais bien moins souvent qu’on ne pense,

personnellement, il n’y a qu’une fatigue extrême qui peut éteindre mon désir momentanément,

le reste du temps, il suffit que je me force , que j’insiste suffisamment

 

le problème étant qu’autant juste se secouer la tige,

est un acte mécanique qu’on peut exercer machinalement, en toutes circonstances,

il suffit de faire aller sa main

et on obtient un soulagement momentané

autant dès qu’on cherche à s’engager dans des voies traversières, peu fréquentées, du plaisir en solitaire,

cela dépend beaucoup plus de notre mental,

d’avoir la bonne disposition d’esprit,

il est si facile de se convaincre que cela ne va pas aller,

que cela ne peut pas marcher,

c’est l’enfance de l’art

 

pourtant notre plaisir peut être au-delà de l’abattement, du découragement plus ou moins momentané,

cela s’appelé la consistance

et cela peut s’acquérir aussi dans nos pratiques,

il suffit d’insister suffisamment longtemps

et de se rendre compte que c’est juste une question de se lâcher comme il faut,

en toutes circonstances

et que notre corps va faire le reste

 

ta pratique peut devenir un soutien sans failles,

un potentiel de ressourcement et de réconfort, en toutes circonstances,

personnellement je chercherais plutôt à la développer, plus que jamais,

pour pouvoir compter sur le soutien de mon corps,

quelque soit mon état d’esprit, quelque soit mon moral,

c’est une bonne chose de pouvoir compter sur une partie de soi-même,

surtout quand c’est quelque chose d’aussi essentiel à notre fonctionnement

que le plaisir, que la volupté et la jouissance