je vais te donner mon avis, il vaut ce qu’il vaut,
je n’ai jamais pratiqué dans la manière du Traité
qui est plus , pour paraphraser un peu notre cher @andraneros,
une forme de méditation qui mène à du plaisir sexuel,
cependant à ma manière, durant le temps où j’ai pratiqué le massage prostatique, avec masseur,
j’ai obtenu tous les résultats qu’on pouvait espérer, en abondance,
donc, voilà
voilà, donc, mon avis,
toute pratique, prostatique ou autre, de quelque manière qu’elle soit pratiquée,
devrait acquérir une forme de spontanéité, de fluidité,
tant que ce n’est pas le cas, cela ne décollera jamais
car on ne parvient pas à établir le contact avec son corps
et vivre des moments ardents avec lui
il faut comprendre que le massage prostatique, ne peut pas être juste un geste mécanique,
comme se secouer la queue, jusqu’à obtenir un soulagement, avec l’éjaculation,
c’est plus que cela, bien plus que cela,
dialogue avec son corps, complicité avec son corps,
tant qu’il n’y a pas cela, pas grand chose se passera
parvenir à se lâcher, c’est laisser les commandes, jusqu’à un certain point, à son corps,
se demander tout le temps si le masseur entre en contact au bon endroit,
s’il ne doit pas le faire quelques centimètres plus haut ou plus bas,
cela tue la spontanéité,
tous les endroits de contact peuvent être bons , comme ils peuvent être mauvais,
cela dépend de notre disposition d’esprit
la prostate résonne, la prostate est comme une peau de tambour tendue,
elle a toute une surface
et même si on donne un choc, un peu plus loin,
l’onde de ce choc va atteindre la peau du tambour
et va provoquer une réaction de sa part,
si on est bien à l’écoute, si on dialogue avec son corps
laisser parler son instinct, son désir,
c’est trouver tout seul, peu à peu, l’endroit optimal de contact,
comme je l’ai déjà souvent écrit,
notre corps sait mieux que nous,
saura toujours mieux que nous, la façon dont il faut faire,
la façon toujours plus optimale pour y arriver
il ne faut pas chercher à se substituer à son corps,
il faut juste apprendre à le laisser faire le plus possible
mais ce n’est pas facile, j’en conviens,
on est tenté plus ou moins souvent,
de reprendre la direction des opérations,
mais c’est toujours, toujours, une mauvaise idée,
enfin selon moi
maintenant, il y a toujours aussi, une collaboration entre l’esprit et le corps
mais c’est plus sous forme de suggestions, de propositions
qu’on fait à son corps
et il les accepte ou pas
et très certainement pas, des directives visant à mener l’action