oh comme j’ai jouis longuement, interminablement,
debout, le dos appuyé contre la planche de travail, à la cuisine
j’y étais allé pour prendre mon petit déjeuner,
je laissais mon bassin jouer tandis que je m’affairais
mais cela s’embrasait de plus en plus, là en bas
très rapidement, je n’y tenais plus,
j’ai déposé tout ce que j’avais en main,
me suis mis contre la planche de travail pour avoir un point d’appui
que j’ai encore accentué encore,
en posant, de part et d’autre, mes mains, dessus,
me suis abaissé, en pliant les genoux,
bien écarté les cuisses
et puis j’ai lâché les freins, lâché les chevaux
mon bassin a commencé à aller et venir,
effectuant toutes sortes de mouvements comme si je faisais l’amour,
les muscles du périnée, étaient en roue libre,
se contractaient et se décontractaient, rythmiquement, langoureusement
et je sentais ma prostate devenir folle
comme si elle était entourée par les doigts d’une main chaude, habile,
la pressant, la titillant, expertement
comme je vibrais, de la tête aux pieds,
comme les vagues de l’excitation,
semblaient m’arracher de moi-même, encore et encore
m’envoyer dans le ciel,
m’éclater en gerbes lumineuses et soyeuses
oh ma chair chérie,
le sperme libérateur d’un grand rire intérieur,
sans freins et sans limites,
dégouline de partout
et nous féconde