#45470
bzo
Participant

oh comme j’ai jouis longuement, interminablement,

debout, le dos appuyé contre la planche de travail, à la cuisine

 

j’y étais allé pour prendre mon petit déjeuner,

je laissais mon bassin jouer tandis que je m’affairais

mais cela s’embrasait de plus en plus, là en bas

 

très rapidement, je n’y tenais plus,

j’ai déposé tout ce que j’avais en main,

me suis mis contre la planche de travail pour avoir un point d’appui

que j’ai encore accentué encore,

en posant, de part et d’autre, mes mains, dessus,

me suis abaissé, en pliant les genoux,

bien écarté les cuisses

et puis j’ai lâché les freins, lâché les chevaux

 

mon bassin a commencé à aller et venir,

effectuant toutes sortes de mouvements comme si je faisais l’amour,

les muscles du périnée, étaient en roue libre,

se contractaient et se décontractaient, rythmiquement, langoureusement

et je sentais ma prostate devenir folle

comme si elle était entourée par les doigts d’une main chaude, habile,

la pressant, la titillant, expertement

 

comme je vibrais, de la tête aux pieds,

comme les vagues de l’excitation,

semblaient m’arracher de moi-même, encore et encore

m’envoyer dans le ciel,

m’éclater en gerbes lumineuses et soyeuses

 

oh ma chair chérie,

le sperme libérateur d’un grand rire intérieur,

sans freins et sans limites,

dégouline de partout

et nous féconde