#45686
bzo
Participant

oh, je suis tout mouillé, là en bas,
mon sexe coule discrètement, sans bruit,
comme un petit robinet qu’on a oublié de fermer,
il est heureux, je suis heureux, nous sommes heureux,
tout le monde est heureux, à la maison,
pour l’instant

suis en télétravail mais pas grand chose à faire, aujourd’hui,
alors forcément, j’ai les mains baladeuses,
le bassin qui danse,
des contractions qui montent,
et les cuisses qui se serrent autour de mon oiseau
qui en agite les ailes, fiévreusement

et voilà, le résultat,
je suis tout excité, je n’arrête plus,
c’est plus fort que moi,
j’ai besoin de sentir ma chair,
emplie d’incandescence, de volupté,
encore et encore

je sollicite de plus en plus ma prostate,
elle est tellement puissante,
elle semble irradier irrésistiblement,
dès que je la sollicite,
l’impression d’être embarqué sur un obus
qui s’élève de plus en plus dans ma chair,
dès que je commence à maintenir la contraction,
tour à tour, accentuant, allégeant, la pression,
mais ne relâchant jamais complètement
ou alors juste pour une fraction de seconde
la réappliquant de plus belle, directement, dans la foulée

cela m’explose, cela me pulvérise, très rapidement,
à chaque fois, pour de longs instants,
j’ai la tête qui se rejette en arrière,
dans un gémissement, sans fin

dès que je la taquine, que je la titille, un peu,
elle réagit de plus en plus électriquement,
comme un Jupiter en colère sur son trône
qui envoie des éclairs dans toutes les directions

la sensation de se faire l’amour,
est tellement incroyable, tellement miraculeuse,
à ressentir, à chaque fois,
je me rends compte que dans d’autres textes,
j’appelé cela, communier avec son corps
mais au fond, c’est la même chose,
la même cérémonie délicieuse à vivre

communier avec son corps, se faire l’amour,
comme ces mots sont doux, comme ces mots sont ardents,
comme ils suggèrent de l’intimité,
de l’intimité enflammée

je vibre des pieds à la tête, comme incandescent entre mes propres bras,
ma chair s’enlace, ma chair s’ouvre, ma chair s’offre à elle-même, ma chair se pénètre,
ma chair fait naître des bouquets de volupté et de jouissance,
de tous les côtés, en elle-même