#45690
bzo
Participant

il y avait bien des toilettes dames et des toilettes messieurs,
séparées comme il se le doit,
dans ce bar où il n’y avait plus grand monde, à cette heure tardive
mais on y accédait par une petite pièce commune
où se trouvaient les lavabos

elle était légèrement penchée au-dessus de l’évier,
à se remettre du rouge à lèvre,
elle portait une jupe très très courte,
on ne pouvait pas, ne pas remarquer tout de suite, ses superbes jambes,
la toile serrée sur ses hanches, à chacun de ses mouvements,
dévoilaient spectaculairement,
la forme capiteuse au possible, de ses fesses,
j’en eu immédiatement une érection,
je me rapprochai d’un autre évier pour me laver les mains

dès que j’étais entré, tout en étant occupée, avec son maquillage,
elle ne me quittait plus du regard, dans le miroir,
j’en étais gêné au début, me demandant, un peu paranoïaquement
si quelque chose dans mon attitude,
pouvait être à ce point déplaisant, dérangeant
qu’elle ne me quitte plus du regard, comme cela,
mais je me rendis bientôt compte
que celui-ci paraissait plutôt, de plus en plus invitant,
de plus en plus chargé sexuellement

aussi, ayant terminé de me sécher les mains,
je me rapprochais d’elle,
en esquissant un vague sourire, signalant mon intérêt en sa personne,
je gardais néanmoins, un cap à mes pas
qui tout en me rapprochant de l’évier où elle se trouvait,
me permettrait de passer juste à côté d’elle,
comme si je me dirigeais vers la poubelle,
si je ne sentais pas une attitude très nette de sa part
qui m’invitait à être plus entreprenant

mais dès qu’elle me vit me rapprocher lentement,
elle se retourna, appuyée contre l’évier,
et sa posture, désormais, était sans ambiguïté
elle me regardait avec une insistance provocante,
s’engageant dans un déhanchement naissant
et écartant un peu les cuisses

je me collais à elle,
sa langue s’engouffra aussitôt dans ma bouche
son bassin se mis à remuer avec langueur,
contre le petit monticule de mon sexe durci,
ses seins se pressaient contre ma poitrine,
je les frottais, les titillais, avec les doigts,
comme je pouvais, depuis les côtés
mais rapidement une de mes mains descendit plus bas,
se glissa sous la jupette,
s’insinua derrière la dentelle toute humide et collante,
je sentis son sexe entrouvert, au bout de mes doigts,
elle se mis à gémir

je m’accroupis progressivement,
une de mes mains, enfouie, à présent, à moitié en elle,
je la remuais, la bougeais dans tous les sens,
tandis que l’autre main gardait sa jupe bien relevée,
pour que je puisse rapprocher ma bouche de son pubis
dont le haut était rasé,
je passais et repassais lentement la langue dessus, goûtant au grain de sa peau
puis, après quelques secondes, je continuais de descendre,
collant mes lèvres contre ses lèvres d’en bas,
qui ressortaient bien, de sa toison toute humide et odorante,
grâce à ses jambes fortement écartées, maintenant,
offrant à ma vue, de tout près, tout son appareil à plaisir, grand ouvert

quelques instants plus tôt, je goûtais, à ses lèvres d’en haut,
j’en emportais, sur les miennes, dans ma descente, pliant les genoux,
un mélange de son rouge qu’elle avait appliquée,
juste avant qu’on se rue l’un sur l’autre comme des bêtes
et de sa salive
dont sa langue m’avait généreusement gratifiée

ma bouche, maintenant était complètement collée à son sexe
mais elle remuait tellement son bassin, d’excitation
que j’avais du mal à rester en contact,
ma langue en mission aux avant-postes, faisait ce qu’elle pouvait,
étant donné le tanguage actif en les lieux

mais je la goûtais, je la dégustais, néanmoins,
à pleine puissance gustative, olfactive, sensorielle,
ses textures, la soie de ses muqueuses, son humidité, ses contractions, ses spasmes,
son nectar, ses poils, ses lèvres, sa peau, son clitoris, les plis et les replis de son vagin,
toute son intimité était là, à portée de ma bouche, de mes yeux
offerte de tout près à ma curiosité, à mon farfouillage, à mes frottements,
tantôt tout lentement, tout systématiquement, tantôt frénétiquement

je mettais tout ce qui pouvait servir à la tache,
au travail,
langue, lèvres, nez, doigts, souffle chaud, frottements avec les avant-bras poilus
tout le monde était sur le pont,
au service de son plaisir, s’accroissant rapidement,
de sa montée vers un orgasme qui allait bientôt se déclencher

personne n’entrait pour l’instant, dans les toilettes,
c’était une heures très très tardive ou déjà matinale, comme on veut,
j’espérai qu’on ne viendrait pas perturber notre manège,
qu’on pourrait aller jusqu’au bout,
cela aurait été fort gênant que quelqu’un vienne,
étant donné, notre position et notre état d’excitation,
elle, le sexe à l’air

elle se mit à gémir sans discontinuité,
je la sentais partir de plus en plus,
elle tremblait, elle frémissait de tout le corps, comme une feuille,
puis la tempête s’apaisat très progressivement,
je l’accompagnais avec des caresses

elle m’invita des yeux, maintenant, à descendre mon pantalon,
dès que ce fut accompli,
elle s’abaissat et fit glisser mon slip
empoigna de la main, la hampe de mon sexe durci,
et en approcha le visage, tout près,
sa langue se mis à jouer avec mon gland, tournicotant dessus,
elle s’attarda longuement avec la pointe, sur le méat,
titillant, frottant, la petite ouverture, tout lentement, tout lentement

puis elle plongeât soudainement avec la bouche grande ouverte,
engloutissant la moitié de mon sexe,
se mit à remuer de haut en bas, dessus
en le pressant, l’enserrant bien, avec ses lèvres
et frottant avec la langue,
tout ce qui entrait en contact avec,
je ne tenais pas plus de quelques secondes,
une marée au galop, courut à travers mon bassin

elle se releva, colla ses lèvres aux miennes,
avec mon sperme encore tout entièrement collecté dans sa bouche,
nos langues et nos lèvres, nageaient, à présent, dans un mélange de fluides divers,
sperme, salives, nectar de ses lèvres d’en bas, mucus,
ils se mirent à dégouliner, à tremper nos mentons

on se mangeait la bouche, collés l’un contre l’autre,
moi, le pantalon , encore abaissé
et elle, sa jupe, relevée, coincée quelque part,
nos sexes, en contact, se pressaient, mais sans pénétration,
tout était trempé, tout était humide,
tout était encore électrifié, au possible, là en bas

je me frottais lentement à elle
et eu encore un orgasme,
quelques gouttes de sperme dégoulinèrent sur sa cuisse,
elle en approcha le doigt, les collecta soigneusement avec,
les porta à ses lèvres
qu’elle frotta tout doucement avec,
un sourire épanoui éclairait tout son visage,
tout son être transpirait l’incandescence et la communion, charnelles