#46298
bzo
Participant

j’aurai du bricoler toute la matinée,

c’est ce que j’avais prévu,

cela n’aura été que caresses, ondulations et gémissements,

sexe qui coule comme une fontaine heureuse, contractions

 

“que”, n’est pas vraiment le terme qui convient

car j’étais enfoncé tout entièrement, dans le nid ardent de l’instant,

de là, j’opérais ou plutôt, j’étais opéré,

le temps passait à côté de moi,

l’intensité du moment, c’est un étage en-dessous, un étage, au-dessus,

des liens se créent, des liens se tissent, momentanément,

le monde nous voit plus pareil,

une certaine complicité s’éveille, avec tout, avec rien

 

ce n’est pas fini, là encore maintenant, le feu est partout en moi,

je remue un peu le bassin, cela me fait tellement gémir,

j’ai l’impression de ne plus être,

qu’un sexe féminin et un sexe masculin, en action,

je les sens partout dans ma chair,

comme je suis pénétré, comme je pénètre,

comme tout cela se mélange divinement,

comme tout mon être est emporté,

comme je deviens un fétu de paille,

roulé par des vagues de volupté, en un instant

 

cela faisait des mois que je n’avais plus jouer avec les mots

mais là, c’était trop irrésistible,

le plaisir les pond en moi, ils sortent de mes doigts,

j’essaie de les garder, aussi dégoulinant , aussi imbibés, de volupté, de jouissance

que tout ce qu’ils rencontrent, au passage, dans ma chair,

 

dégustez-les, léchez-les, si vous osez,

mes petites sucettes de plaisir,

bandez, mouillez, gémissez, fantasmez,

je le veux