ma chair , par moments, est habité par une telle volupté,
tellement intense et à la fois, tellement douce,
que c’est juste parfait,
rien, rien, ne manque
une forme de communion, entre la chair et l’esprit,
de juste être là, tout entièrement, dans l’instant,
en moi, toute la confusion,
toute la tempête dans un verre d’eau, qu’est ma vie,
ont disparus,
ont laissé la place à une forme de joie voluptueuse
habitant toutes les cellules de mon être
sensation de plénitude, d’épanouissement,
de me nourrir de la sève de la vie,
de vibrer, de vibrer, de toutes mes fibres,
de retrouver l’animal,
de retrouver les gestes premiers, les gestes vitaux,
les gestes qui libèrent, du désir,
de fondre les deux genres en un seul
et de transformer ma chair,
en un kaleidoscope de sensations, sans cesse, changeant