#46920
bzo
Participant

mes génitaux sont comme une petite éponge chaude, au contact soyeux

qui dès qu’on la presse un peu, que dis-je, qu’on l’effleure à peine,

émet une giclée d’ondes incroyablement douces, voluptueuses

 

autant dire que mes cuisses s’en donnent à coeur joie

mais même souvent, sans le vouloir,

quand on, est tout le temps, nu, à la maison,

des contacts accidentels, cela arrivent,

cela se balance, cela se dodeline,  ce petit paquet,

cela entre en collision douce, silencieuse,

ce n’est pas perdu pour tout le monde, non, non,

mon bassin en est le premier récepteur

puis cela monte, cela rayonne, cela se diffuse

 

une éponge mais j’aurai pu aussi bien dire,

un de mes petits soleils d’en bas,

le plus spontané, disons, le plus généreux,

le plus dardant

 

un autre, c’est ma prostate chérie,

elle est plutôt comme un chat,

elle ne vient pas vous courir dans les jambes, à tout bout de champ, comme un chien,

elle se fait désirer,

il faut avoir appris à l’approcher

mais une fois que la complicité est bien établie,

comme elle ronronne sous vos caresses, comme elle ronronne

 

le troisième larron, là en bas,

c’est mon anus adoré,

mon troutrou d’amour comme je l’appelle affectueusement,

qu’un de mes doigts ou deux ou trois,

s’aventure, là derrière

oh ne voilà-t-il déjà pas qu’un volcan, dans mon bassin,

semble cracher ses flots de la lave chaleureuse, velouteuse,

dans tout mon être,

quelle puissance, nuit et jour,

mon petit hercule adoré

 

parfois en dormant,

j’ai un doigt qui s’égare jusque là, machinalement,

guidé par l’instinct

et comme avant de me me coucher,

je m’enduis toujours bien profonde, de beurre de karité,

il glisse infernalement facilement, le bougre

 

oh cela me réveille à chaque fois,

comme si quelqu’un m’attrapait par le col,

m’extirpait soudainement de parmi les rêves,

avec lesquels je jouais dans la cour de recré

et me déposait dans une galaxie de la volupté

où tout tourne, tout frotte,  délicieusement, dans ma chair

 

le monde des rêves, le monde du plaisir,

j’évolue comme un poisson dans l’eau, dans ces deux univers,

je nage librement, j’effectue des loopings, des sauts,

je plonge, je décolle, je dérive,

nuits splendides, nuits d’aventures et de grâce voluptueuse