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30 sujets de 1,201 à 1,230 (sur un total de 1,626)
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    Articles
  • #46804
    bzo
    Participant

    quel merveilleux réveil,

    mon bassin était en feu

    et dans ma tête, je sentais encore les rêves

    qui faisaient leurs bagages

    mais leur parfum de magie,

    flottait encore partout

     

    instinctivement,

    je rapprochais un doigt de mon petit troutrou d’amour,

    l’y enfonçais prestement, avec détermination,

    comme un homme qui sait où il va,

    qui connait le pouvoir de cet antre,

    la magie, à sa disposition, dans cette caverne

     

    enfoncé dans le lieu convoité, visé,

    je ralentissais, au maximum, sa course

    pour bien ressentir sa omniprésence, ardente, soyeuse, dans mon bassin,

    gentil petit obus de chair mobile, allant et venant,

    faisant fondre tout sur son passage, encore et encore

     

    à chaque mouvement de mon doigt,

    c’est comme si j’avais une pagaie géante

    qui apparaissait dans mes entrailles,

    qui lentement, brassait du liquide épais,

    celui-ci embrassant, enveloppant, la structure de mon doigt, de partout,

    s’écartant sur son passage dans une sorte de chorégraphie spontanée,

    comme de millions d’ailes

    qui se coordonnaient, qui se reliaient entre elles,

    par les vibrations

     

    je gémissais de tout mon être, dans la semi-obscurité,

    comme le chant était doux  qui s’écoulait d’entre mes lèvres

    par ma bouche entrouverte, depuis mes entrailles émettrices,

    je n’étais plus que capiteuse célébration,

    que voluptueux hymne,

     

    temps de se lever,

    après ces quelques minutes délicieuses,

    parfait début de journée

     

     

     

    #46838
    bzo
    Participant

    certaines femmes paraissent diablement sexy,

    quand elles sont pressées, qu’elles se pressent en rue

     

    et encore plus quand elles en ont conscience

    et qu’elles essaient de restreindre cela,

    tout en continuant à leur vive allure

    #46839
    bzo
    Participant

    au lit,

    j’alterne des moments en mode,  100% prostatique

    et puis des moments, en mode yin

     

    j’apprécie, au plus haut point, ces soudains changements,

    les différences, entre ces deux modes,

    sont tellement massives, tellement radicales

    les nuances de sensations qui, d’un instant à l’autre,  totalement varient,

    leur façon tellement dissemblable,

    d’être générées et diffusées, dans tout le corps

     

    le rythme de l’action, aussi, change du tout au tout,

    il est nettement plus lent, chez moi, en mode yin,

    il est comme à la dégustation, gorgée par gorgée,

    tranquille, contemplatif, même, presque par moments

     

    alors qu’en mode prostatique,

    il y a comme un sentiment d’urgence qui s’installe

    et qui se fait ressentir presque constamment,

    le but, après tout,

    même si on parvient à totalement l’oblitérer de notre esprit,

    c’est d’orgasmer et encore d’orgasmer,

    d’orgasmer le plus fort, le plus longtemps et le plus de fois possible,

    une quête vers le plus délicieux dérèglement généralisé,

    une tentative de se catapulter, le plus possible,

    au-delà de l’horizon, dans notre chair

     

    le changement d’atmosphère,

    en passant d’un mode à l’autre, est tellement contrasté

    l’accroissement de la tension sexuelle, en mode prostatique,

    a quelque chose de profondément perturbant, surtout au début,

    il y a comme un branle bas généralisé, de tout le corps

    qui se prépare déjà, quelque part, à un saut dans de l’inconnu,

    on s’y habitue peu à peu

    mais cela reste tout de même de la déstabilisation massive, radicale,

    même si cela conduit à des orgasmes délicieux

     

    alors qu’en mode yin,

    l’intensification de la volupté,

    le carrousel des sensations, tournant, de plus en plus, à plein régime,

    a quelque chose de profondément épanouissant,

    une sensation de plénitude

    et de jouissance en continu, au bout d’un certain temps

     

    en mode yin, dès les premiers instants,

    tout le corps participe, tout le corps génère,

    sensations de complicité extraordinaire, avec celui-ci,

    sensation de se faire l’amour,

    sensation d’être pénétré, sublimement, massivement,

    chaleur compacte, veloutée, au travail,  phénoménalement, entre les reins

     

    sensation, oh combien, animale, charnelle, viscérale

    mais aussi, oh combien, émotionnelle,

    bouleversante jusqu’au fond de l’âme,

    sensation de vivre son plaisir, essentiellement, au féminin,

    que celui-ci s’est emparé de tout notre être,

    a pris les commandes,

    que je n’ai plus qu’à me laisser faire, qu’à me laisser entraîner,

    juste à me laisser envahir par la myriade de nuances de sensation,

    qui danse comme une mer

     

    en mode prostatique,

    c’est très très localisé, au début,

    rien qu’autour de la prostate,

    et puis comme un soleil qui semble rayonner de plus en plus puissamment,

    plus ou moins vite,

    cela se répand, de plus en plus, vers le haut

     

    mais ce sont uniquement les ondes prostatiques qui semblent agir,

    qui semblent être générées,

    le corps, lui, réagit plutôt à celles-ci,

    de façon de plus en plus incontrôlée, à partir d’un moment,

    réagissant à leur puissance qui bouleverse tout, de plus en plus,

    qui semblent, de plus en plus, mettre, tout,

    sens dessus, sens dessous, sur leur passage

    jusqu’à exploser,

    jusqu’à rendre la chair, totalement incontrôlée et incontrôlable

     

    sauf si on se titille les tétons, il faut le préciser,

    alors la prostate travaille  comme en duo,

    comme avec une extension dans le haut du corps,

    les ondes de la prostate et ceux des tétons, semblent créer un boulevard,

    avec une circulation, surchargée dessus,

    cela s’accélère, il y a une émulation de tout premier ordre,

    entre ces organes

     

    la pure puissance des ondes prostatiques,

    la prostate, une fois, bien réveillée,

    n’a pas d’équivalent,

    même si les nuances sont nettement moins diversifiées,

    cependant, les orgasmes provoqués, eux,

    il y en a vraiment, de toutes les formes et de toutes les couleurs,

    alors, tant qu’on n’arrive pas à déclencher ceux-ci,

    on reste quand même, quelque part, sur sa faim,

    malgré de très beaux moments vécus

     

    combiner les deux types de pratiques,

    c’est basculer d’un univers de volupté, de jouissance et de sensations,

    à un autre,

    cependant, au lit, je reste nettement moins longtemps en mode yin,

    à l’horizontale, chez moi, sur le matelas, cela semble être, avant tout, le royaume de la prostate,

    par moments , régulièrement, cependant, j’éprouve le besoin de rebasculer en mode yin

    pour ressentir toutes les cellules de mon être, travailler ensemble,

    sentir les flots veloutés facile du mode yin, courir en moi,

    me sentir, de la tête aux pieds,

    m’émouvant, vivant les moments, au féminin

     

    mais je repasse, assez vite, en mode prostatique

    car au lit, leur pure puissance est vraiment trop irrésistible,

    une invitation, constamment, à crever le plafond,

    leur potentiel semble tellement illimité,

    même si plus difficile à faire pousser et à éclore

     

    et puis les orgasmes prostatiques, il faut bien l’avouer,

    quand cela s’empare de votre corps,

    vous êtes projeté dans de l’inconnu

    et vous ne savez pas,

    par quelle galaxie de bruits et de fureur, vous allez passer

     

    cela me manquait dans ma pratique en mode yin

    que j’ai développée au fil des années,

    leurs explosions libératrices, sans équivalent,

    aux conséquences, parfois, tellement radicales,

    comme des hallucinations, comme les fameux super O,

    ou encore de longues minutes de calme jouissance,

    comme parti à la dérive, dans l’aquarium ultra-profond, d’un autre monde,

    comme totalement détaché de son corps,

    comme totalement hors du temps et de l’espace

     

    hors du lit, par contre, je suis constamment en mode yin,

    c’est là que cela prend vraiment tout son sens, toute sa pertinence,

    mêlé à mes faits et gestes du quotidien,

    là, les contrastes sont encore plus extraordinaires qu’au lit

    car ce sont depuis les mouvements, les postures, les actes anodins du quotidien

    que cela démarre,

    depuis la banalité, la mécanicité, l’automaticité, des gestes de tous les jours,

    dont soudainement, je dévie,

    fais surgir un chemin de traverse avec plein d’herbes folles,

    laissant le féminin prendre, soudainement, totalement le contrôle,

    m’entrainant dans de brefs mais tellement sublimes moments,

    de volupté et de jouissance

     

    et puis la richesse des nuances est tellement confondante,

    tellement ressenties dans tout le corps,

    celui-ci devient, quelques instants,

    comme un fabuleux instrument de musique, aux ressources inépuisables

    avec lequel j’expérimente des accords exotiques

     

    mon quotidien se transfigure,

    peut devenir, à tout moment, un laboratoire à sensations voluptueuses,

    avec mon corps , complice,

    répondant du tac au tac, à toutes mes incitations

     

    #46853
    bzo
    Participant

    à l’arrière, sous moi,

    des intrus merveilleux, sans gêne,

    se sont présentés,

    s’apprêtent à s’introduire,

    dans la fente humide, entre mes fesses

     

    dans la chair molle et tellement sensitive,

    je sens des doigts, à présent, glisser,

    frotter doucement la paroi,

    des gémissements répondent déjà

     

    je suis assis devant l’ordinateur,

    ils sont parvenus, ces coquins,

    à se glisser sous une fesse

    et puis lentement, lentement,

    ont plongé dans ce matériau spongieux, entrouvert,

    encore tout gluant, du beurre de karité

    dont je m’enduits , chaque soir

     

    comme cela glissait, comme cela dérapait, tout de suite

    une vraie patinoire souterraine,

    vers le paradis,

    des nappes de plaisir, mouvantes, nageantes, virevoltantes,

    immédiatement, se sont formées,

    dès que je bougeais un peu les doigts,

    c’était la danse des cinq voiles, dans mes entrailles

     

    je laissais mes hanches onduler lascivement sur place,

    autour de ces deux petits axes de chair

    que je tenais, maintenant, bien droits, bien raides, bien immobiles,

    je me frottais à eux, les pressais, les compressais, les enveloppais,

    comme si je suçais une glace à l’eau, entre les lèvres

     

    oh, comme je suis un bâton de dynamite,

    j’explose de tous les côtés,

    ma chair est un paradis,

    le dieu du plaisir est en train de péter en moi,

    je suis tout empli de ses gaz enivrants

    le fumet tellement capiteux, des orgasmes,

    est partout en moi, affolant ma chair

     

    #46854
    bzo
    Participant

    les ondes, ce matin, émanant de mon bassin,

    aussi bien de la prostate que de l’anus que des génitaux,

    sont tellement puissantes,

    d’une telle luminosité cristalline, vibrante

    que j’utilise plus du tout les mains, pour l’instant,

    juste goûter, juste déguster,

    ce qui monte tellement irrésistiblement, tellement massivement,

    sans aucune altération, sans aucun amalgame

     

    me laisser emplir, me laisser envahir par ce flot,

    m’étant arrêté , un instant, avec mon occupation,

    tantôt d’une immobilité de statue,

    tantôt ondulant comme une liane

     

    #46857
    bzo
    Participant

    sans doute, quand on a plus accès,

    pour une période plus longue, à d’autres corps,

    si l’on n’accepte pas son sort, que l’on se révolte,

    que l’on ne considère pas cela comme une défaite,

    que l’on apprend, plus en plus, à faire confiance,

    en son propre corps et à ses ressources

     

    on finit par acquérir une sorte d’ ingéniosité,

    une sorte de ténacité très spéciale

    qui ouvre bien des portes, au fond de nous,

    une sorte d’audace qui se défie des barrières morales,

    des idées préconçues  sur la sexualité et de ses limitations,

    on peut se révéler même être capable,

    de s’explorer au-delà des frontières de son genre

     

    exploration de plus en plus libre et osée, sans tabous,

    de son propre corps et de ses ressources

    on acquiert une sorte expertise à tourner son désir, vers soi

    et à obtenir des résultats, spectaculaires, hors normes

     

    on sent moins cette nécessité,

    d’aller chercher aussi loin que possible, en soi,

    quand l’autre nous offre ses territoires à explorer,

    quand l’autre, cet(te) inconnu(e),

    s’ouvre régulièrement à nous,

    on ne ressent pas cette nécessité,

    d’aller chercher l’inconnu, en soi

     

     

     

     

    #46862
    bzo
    Participant

    étonnante coïncidence,

    j’allais justement relater une petite expérience SM que j’ai eue , hier soir

    et quelqu’un vient de répondre dans 3 fils différents, sur ce type de sujet

     

    donc, voilà,

    comme je l’ai déjà relaté, par le passé, juste avant de me coucher,

    une fois que je me suis bien enduit de beurre de karité, certaines parties du corps,

    plante des pieds, intérieur du haut des cuisses

    mais surtout anus, sexe, couilles, pour un peu nourrir la peau , la régénérer

    comme une partie de mes jeux, consiste en de multiples frottements, pressions

    de mes cuisses sur les génitaux

     

    donc, cette opération terminée, ces derniers temps, pas tous les soirs mais assez régulièrement,

    pendant quelques secondes, j’ai une sorte de jeu SM

    où soit, je secoue avec une violence non contenue, ma verge

    qui se durcit un peu mais à peine, tellement l’action est sans aucune retenue, cataclysmique

    ou alors, je pince, je presse, là aussi, de toutes mes forces

     

    cela ne dure que quelques secondes

    mais la douleur se transforme en une volupté très singulière et très puissante

     

    hier soir, j’ai pressé très très fort et un peu plus longtemps,

    une bonne trentaine de secondes à tordre et à compresser, sans pitié mon sexe

    et à un moment donnée, c’est parti,

    une sorte d’orgasme comme je n’en ai encore jamais connu,

    mes yeux se sont révulsés et j’étais dans un bocal de félicité, tout à fait délicieux à vivre,

    cela a duré une bonne quinzaine de secondes

     

    étonnant, après, je n’ai pas eu, du tout , mal au sexe,

    pourtant je l’avais tordu sans aucun ménagement, vraiment très très fort,

    durant l’action

     

    là, aussi, le fait que je sois , à nouveau, depuis des semaines, sans éjaculer,

    empli, débordant d’énergie, donc, doit avoir contribué à ce que j’ai vécu,

    je vais remettre cela, ce soir, j’ai hâte

     

    cependant, en journée, pas du tout envie, c’est ma friandise, d’avant sommeil

     

    ah, détail technique,

    aucun érection, aucun épaississement, même de la hampe

    tandis que je faisais cela, hier soir

    #46864
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    bzo écrit:

    on finit par acquérir une sorte d’ ingéniosité,

    une sorte de ténacité très spéciale

    qui ouvre bien des portes, au fond de nous,

    une sorte d’audace qui se défie des barrières morales,

    des idées préconçues sur la sexualité et de ses limitations,

    on peut se révéler même être capable,

    de s’explorer au-delà des frontières de son genre

    Je n’en doute pas pour la solitude, mais  10 ans à bander mou, avec peu de chance de pénétrer Madame, nous ont obligés à être plus tactile plus inventifs et nous avons exploité la zone anale, qui n’attendait que ça, plus régulièrement.

    Avec un/e partenaire que l’on connait parfaitement, il y a la possibilité de se laisser  aller complétement et de n’être qu’un pantin, à la merci de ses doigts et de sa bouche.

     

    bzo écrit:

    hier soir, j’ai pressé très très fort et un peu plus longtemps,

    une bonne trentaine de secondes à tordre et à compresser, sans pitié mon sexe

    et à un moment donnée, c’est parti,

    une sorte d’orgasme comme je n’en ai encore jamais connu,

    mes yeux se sont révulsés et j’étais dans un bocal de félicité, tout à fait délicieux à vivre,

    cela a duré une bonne quinzaine de secondes

    Tu ne précises pas si l’orgasme a été éjaculatoire.

    Pour le SM je ne suis pas fan du tout, mais qui sait !!!

    #46867
    bzo
    Participant

    pas éjaculatoire, non, non

    #46868
    bzo
    Participant

    Pour le SM je ne suis pas fan du tout, mais qui sait !!!

     

    Moi, pas spécialement, non plus,

    m’imaginerai pas acheter des accessoires

    mais c’est venu comme cela,

    il y a pas mal de temps, une fois , au lieu de me caresser,

    je me suis mis à me pincer, à me griffer, toutes sortes de chose de ce genre,

    durant une séance,

    eh bien, j’ai vraiment apprécié,

    la douleur se transforme , quasi instantanément, en  plaisir,

    c’est spécial, très épicé, très exotique, come sensation

     

    se griffer lentement, lentement, tout en faisant monter une contraction,

    quelle délice particulier!

    faut que je réexplore un peu dans cette direction,

    j’ai abandonné ces derniers mois

     

    quant à ce que je décris plus haut,

    c’est arrivé, il y a pas longtemps,

    je fais cela de plus en plus régulièrement,

    c’est devenu , une sorte de rituel, avant d’éteindre la lumière

    et une fois que je me suis enduit les génitaux, de beurre de karité

     

    soit, j’effectue des gestes de masturbation mais très très violemment,

    ma queue se durcit à peine, d’ailleurs, tellement c’est effectuer sans ménagement

    mais plutôt, depuis quelque temps, des pressions, des torsions,

    aussi , très très violentes,

    là aussi, la douleur, la brûlure, enfin, chez moi,

    se transmute, instantanément, en sensation poivrée, délicieuse

     

    mais l’orgasme de hier, c’est quelque chose de nouveau,

    il me semble que j’ai atteint un niveau supérieur, pour la première fois,

    c’était comme une sorte de déconnexion totale de mon corps et de mon esprit,

    j’étais ailleurs , dan s une dimension parallèle, à la densité velouteuse, très particulière,

    pendant une bonne dizaine de secondes,

    c’était très impressionnant à ressentir

    #46875
    bzo
    Participant

    chaque geste, chaque mouvement, chaque déplacement, le plus infime ,

    d’un doigt ou d’une fesse, enfin de n’importe quelle partie de son corps,

    tout compte, tout participe, tout génère,

    le plaisir en mode yin, est chez moi, une telle polyphonie

     

    je réalise que je réponds à l’accumulation des énergies,

    (je suis reparti, pour l’instant, depuis quelques semaines, en mode non éjaculatoire),

    par une lenteur,  un ralentissement, dans l’action, de plus en plus

    comme dans un film dont on abaisserait la vitesse de projection,

    on y verrait les acteurs bougeant, de plus en plus,  au ralenti, parlant au ralenti, etc

     

    cela me permet de m’embrasser, toujours plus, toujours mieux,

    la lenteur provoque comme un baiser, de plus en plus appliqué,  de tout mon être,

    vers tout mon être,

    je me sens m’imbiber toujours mieux, être envahi, toujours mieux,

    me laisser aller, toujours mieux, me laisser entraîné, toujours mieux,

    ainsi

     

    les énergies parlent, toutes en même temps, de plus en plus

    je les sens s’élancer en moi, virevoltant, dansant,

    comme des bourrasques joyeuses , allant de-ci, de-là

    une infinie joie charnelle, voluptueuse, dans toutes les cellules de mon être,

    mais aussi, en même temps, quelque part,

    comme un grave cérémonial,  immémorial, sur l’autel,

    avec toute une puissance tellurique qui s’exprime

     

    j’ai comme une constante explosion en moi

    et je la fais danser, je la répartis un peu partout, avec mes gestes, mes caresses, mes contractions,

    avec mes cuisses, venant se frotter contre mes génitaux,

    avec mes seins frottés, pétris,  empoignés, pressés, effleurés, titillés,

    ô douce explosion, o djinn sorti de son flacon,

    comme tu m’emplis de ton velours chaud, tellement  caressant, tellement capiteux

     

    j’ai réintégré dans ma pratique, quelques  moments où  je sors les griffes,

    où mes cuisses pressent plus fort, provoquant des torsions, des compressions, très fortes,

    où je me pince,

    moments de sensations exotiques, moments poivrés

     

    c’est mystérieux, la douleur,

    il y a quelques années, quand j’ai commencé avec un masseur

    et que j’arrivais à avoir des super O, quasi quotidiennement,

    cela m’avait frappé, à quel point,

    le plaisir extrême, semblait séparé de la douleur que par une très mince paroi,

    c’est là d’ailleurs, que j’ai commencé à expérimenter, avec des pincements, des torsions, des griffures,

    rendre un peu perméable , cette paroi,

    injecter un peu de l’autre côté, vers celle dans laquelle je baignais,

    cela provoquait des nuances de sensations, tout à fait étonnantes,

    d’un exotisme extrême

     

    l’orgasme que j’ai eu l’autre jour,

    rien qu’en pressant et tordant très très fort mon sexe , pendant quelque secondes,

    me fait penser qu’il y a moyen d’obtenir plus systématiquement, dans ma pratique,

    si j’intègre tout cela, comme il faut, dedans,

    des orgasmes de nature tout autre que ce que j’ai connu, jusqu’ici,

    enfin peut-être, cela vaut la peine d’essayer

     

    le tout, toujours, sans aucun accessoire, bien entendu,

    j’ai abandonné le masseur depuis bien longtemps,

    je suis fermement partisan,  plus que jamais,

    du corps et rien que le corps, sans aucun intermédiaire,

    pour avoir la connexion, la complicité, la plus forte possible

    entre le corps et l’esprit,

    qu’ils semblent s’embrasser, s’étreindre,

    passionnément, de toutes leurs forces,

    provoquant des étincelles magiques, de tous les côtés

    #46910
    bzo
    Participant

    j’aime tellement cet état de mon corps, à partie d’un certain moment,

    étant passé en mode non éjaculatoire strict,

    qui fait que la sursaturation des énergies sexuelles, devient telle,

    que tout mon être est perçu ,de plus en plus, comme un tambour immense, immense,

    à la peau ultra-tendue, ultra-sensible, ultra-résonnante

     

    et le moindre geste, le moindre mouvement, la moindre posture, la moindre contraction,

    le moindre déplacement de n’importe quelle partie,

    le moindre effleurement, enfin tout

    mais effectué dans un but sexuel, selon un certain protocole, chez moi,

    juste, en fait, enclenchant le mode yin, me laissant envahir par le féminin

     

    et déjà je résonne,

    comme je résonne,

    tout mon être s’emplit de vibrations

    et c’est un tel festival

     

    je glisse lentement mon doigt sur la peau, tout en bougeant légèrement les hanches

    et le tambour se met à résonner,

    quel chant, mes amis, quel chant,

    comme je vibre de la tête aux pieds, immédiatement,

    la volupté m’envahit par vagues puissantes

    et en quelques instants, j’ai l’impression de jouir en continu

     

    anus, prostate, génitaux, tous résonnent différemment,

    à des intensités diverses, avec des nuances singulières,

    les combinaisons sont multiples, sans cesse changeantes, infinies,

    des accords momentanés se forment, se dégustent

    mais c’est le même tambour, moi, le grand moi, amplifié, sur-boosté,

    le moteur des profondeurs, à découvert, à l’air libre,

    le grand moi, en émoi, occupant toute la place

     

    complicité divine, avec mon corps

    qui me répond du tac au tac,

    effacement total de mon intellect,

    pour n’être plus qu’en perception, ressenti, pulsions, instinct en action,

    sensations, ondulations capiteuses,

    collaboration totale entre le corps et l’esprit

     

     

     

    #46915
    bzo
    Participant

    “sentir son sein”,

    cette expression peut paraître idiote, sans grand intérêt, insignifiante

    mais le fait est que la plupart des hommes,

    si vous leur demandez s’ils ont déjà senti leur sein,

    si on traduit leur réponse,

    juste ils l’ont touché, en fait,

    constaté sa présence, ses contours, sa chaleur,

    son élasticité sous la pression de la main

     

    mais le sentir vraiment,

    vivre sa chaleur, vivre son élasticité,  vivre ses contours, vivre son galbe,

    vibrer de sa présence,

    être empli de volupté, à son contact,

    interagir avec lui, le tripoter, le triturer, le masser, le presser, le frotter, l’effleurer,

    ça, c’est une autre affaire,

    une affaire de femme

     

    notre corps reste une grande muette, pour la majorité des hommes

    qui s’éveille de temps à autre, sous les doigts de quelqu’un d’autre

    mais soi-même, s’explorer, se découvrir,

    s’émouvoir sous ses propres doigts,

    se toucher, se caresser, s’enflammer

     

    éveiller son propre corps

    sans même se toucher le sexe,

    cela peut paraître tabou pour un homme,

    hors des limites de l’acceptable, pour certains,

    hors des limites du faisable, pour d’autres

     

    de fait, se caresser, pour un homme,

    c’est inévitablement, au bout d’un certain temps,

    rencontrer de plus en plus le féminin, en soi,

    c’est pour cela que c’est si choquant, encore de nos jours,

    que deux hommes se caressent, plus trop un problème

    mais qu’un homme se caresse lui-même,

    c’est remettre plus ou moins directement en question les frontières de son genre,

    si on insiste, si on devient un temps soit peu, sérieux

     

    se caresser pour un homme,

    obtenir du plaisir, sous ses propres caresses,

    c’est un acte d’androgynie,

    on n’est plus tout à fait homme, pas vraiment femme, non plus,

    on est dans un entre deux, on oscille entre les deux sexes, quelque part

    malgré qu’on porte un pénis, qu’on peut porter la barbe éventuellement, d

    avoir de larges épaules

     

    un homme ne peut se caresser virilement, mâlement,

    il doit laisser parler de plus en plus la femme en lui

    s’il veut espérer des résultats,

    son corps recherche le féminin, quand il est tout seul,

    qu’il cherche à se donner du plaisir, avec ses propres caresses,

    il faut lui donner, ce féminin,

    le lui donner en l’extrayant de soi-même,

    le laisser s’exprimer

     

     

    #46916
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo écrit

    s’émouvoir sous ses propres doigts,

    se toucher, se caresser, s’enflammer

     

    éveiller son propre corps

    sans même se toucher le sexe,

    cela peut paraître tabou pour un homme,

    hors des limites de l’acceptable, pour certains,

    hors des limites du faisable, pour d’autres

    Grâce à toi ,je pratique ce genre de caresses et il y a peu j’ai connu un orgasme que je qualifie de “féminin”, après une longue séance mon sexe minime à l’extrême avait comme disparu, maintenu dans un collant confortable il ne participait pas à la fête mains et peredise 3 étaient aux commandes, à un moment les mains étaient devenues inutiles, l’orgasme s’entretenait lui-même avec cette sensation de plaisir en profondeur c’était un orgasme féminin mouillant un peu, mais sans éjaculation, sans pénis.

    Je n’en reviens pas encore.

    #46919
    bzo
    Participant

    tu as pris pied, là, sur un splendide territoire, en nous,

    un continent sans limites,

    à la richesse et variété de sensations, sans équivalent

    #46920
    bzo
    Participant

    mes génitaux sont comme une petite éponge chaude, au contact soyeux

    qui dès qu’on la presse un peu, que dis-je, qu’on l’effleure à peine,

    émet une giclée d’ondes incroyablement douces, voluptueuses

     

    autant dire que mes cuisses s’en donnent à coeur joie

    mais même souvent, sans le vouloir,

    quand on, est tout le temps, nu, à la maison,

    des contacts accidentels, cela arrivent,

    cela se balance, cela se dodeline,  ce petit paquet,

    cela entre en collision douce, silencieuse,

    ce n’est pas perdu pour tout le monde, non, non,

    mon bassin en est le premier récepteur

    puis cela monte, cela rayonne, cela se diffuse

     

    une éponge mais j’aurai pu aussi bien dire,

    un de mes petits soleils d’en bas,

    le plus spontané, disons, le plus généreux,

    le plus dardant

     

    un autre, c’est ma prostate chérie,

    elle est plutôt comme un chat,

    elle ne vient pas vous courir dans les jambes, à tout bout de champ, comme un chien,

    elle se fait désirer,

    il faut avoir appris à l’approcher

    mais une fois que la complicité est bien établie,

    comme elle ronronne sous vos caresses, comme elle ronronne

     

    le troisième larron, là en bas,

    c’est mon anus adoré,

    mon troutrou d’amour comme je l’appelle affectueusement,

    qu’un de mes doigts ou deux ou trois,

    s’aventure, là derrière

    oh ne voilà-t-il déjà pas qu’un volcan, dans mon bassin,

    semble cracher ses flots de la lave chaleureuse, velouteuse,

    dans tout mon être,

    quelle puissance, nuit et jour,

    mon petit hercule adoré

     

    parfois en dormant,

    j’ai un doigt qui s’égare jusque là, machinalement,

    guidé par l’instinct

    et comme avant de me me coucher,

    je m’enduis toujours bien profonde, de beurre de karité,

    il glisse infernalement facilement, le bougre

     

    oh cela me réveille à chaque fois,

    comme si quelqu’un m’attrapait par le col,

    m’extirpait soudainement de parmi les rêves,

    avec lesquels je jouais dans la cour de recré

    et me déposait dans une galaxie de la volupté

    où tout tourne, tout frotte,  délicieusement, dans ma chair

     

    le monde des rêves, le monde du plaisir,

    j’évolue comme un poisson dans l’eau, dans ces deux univers,

    je nage librement, j’effectue des loopings, des sauts,

    je plonge, je décolle, je dérive,

    nuits splendides, nuits d’aventures et de grâce voluptueuse

    #46921
    bzo
    Participant

    le dialogue avec son corps, s’obtient,

    en étant à son écoute, le plus possible

    et en transformant les informations qu’il nous envoie,

    en actions

     

    ainsi, soutenu, porté,

    par l’élan du désir et les énergies en éveil, de plus en plus,

    le corps et l’esprit tentent de dialoguer,

    leur conversation, brouillonne, au début,

    est une communion intime, voluptueuse,

    de plus en plus éblouissante

     

    agir en parfaite coopération,

    en tandem étroit, synchronisés dans l’instant,

    l’esprit, se débarrasse, ne tient pas compte,

    autant que possible, du flux des pensées,

    entend, ainsi, de mieux en mieux

    et fait agir, ainsi, dans l’instant, de mieux en mieux

     

    le corps lui, répond par du plaisir

    et des informations montantes, constamment renouvelées,

    pour la suite à donner à ce qui vient d’être enclenché

     

    informations que nous captons

    et adaptons, en réponse, immédiatement nos actions, dans l’instant,

    le corps, lui, aussi, aussitôt…

    et ainsi de suite

     

    tout cela peut paraître bien compliqué

    mais c’est tout le contraire, c’est d’une simplicité enfantine,

    c’est instinctif, c’est animal,

    une forme de spontanéité, dans l’instant, comme guidé de l’intérieur

     

    il n’y a qu’à se laisser faire, se laisser agir, se laisser emporter,

    le désir nous propose sa planche de surf,

    il s’agit de grimper dessus et de se laisser emporter,

    en se mettant tout entièrement à l’écoute du corps

    pour dialoguer, en plaisir, avec lui

    #47004
    bzo
    Participant

    le rapport à mon corps,

    est quelque chose que je travaille constamment,

    même quand je ne suis pas en action

     

    notre  bien-être de tous les instants,

    dépend en partie de cela,

    de ce rapport à son véhicule

    qui est là sous nous

     

    aussi, je me suis mis à étudier cela,

    même en dehors des séances

    et essayer de faire bénéficier mon quotidien,

    de cette extraordinaire complicité avec mon corps

    que j’ai acquise, durant mes moments d’intimité,

    au fil des années

     

    et le résultat est là,

    j’arrive à évacuer le stress sur demande,

    enfin, en partie, en tout cas,

    à me sentir comme dans un nid, comme dans un cocon,

    dans ma chair,

    pour y arriver, j’effectue une sorte de mécanisme

    dérivé de ma pratique,

    pour me rapprocher de mon corps comme me serrer tout contre lui,

    je laisse mon esprit embrasser mon corps

    mais sans aucun connotation sexuelle,

    comme une sorte de baiser affectueux exprimant de l’amour,

    une volonté d’être à proximité, de se serrer tout contre

     

    le stress me coupe de mon corps, je me suis rendu compte,

    mon esprit, erre s’égare, tourne en rond

    comm un insecte pris au piège dans une boîte sans ouverture,

    me rapprocher de mon corps, me lover tout contre lui,

    c’est l’ouverture, soudainement,

    l’insecte peut s’envoler, il est libre

     

    je me laisse couler juste, pour me rapprocher de lui,

    c’est une sorte de mécanisme que j’ai extrait, filtré, de ma pratique,

    aucun mode yin, ici,

    bien qu’il serait très très simple d’enchaîner

    et chez moi, je le fais souvent,

    quelques instants de lascivité, de volupté, en prime,

    c’est toujours bon à prendre

     

    mais en rue, dans le métro,

    juste pour évacuer le stress, me rassénérer,

    j’effectue ce geste intérieur,

    de me serrer tout contre mon corps,

    me lover tout contre lui,

    me réfugier dans sa chaleur, quelques instants,

    pour me sentir plus calme, plus posé,

    retrouver mes assises,

    recentrer mon être, dans l’action du quotidien

    qui, par moments,

    n’est pas moins brutal,  moins dur, moins exigeant

    qu’un combat de boxe, sur un ring

    #47013
    bzo
    Participant

    magie des moments, en mode yin,

    l’illusion de vivre son plaisir, au féminin,

    est juste parfaite,

    indescriptiblement délicieuse

     

    qu’importe que je me raconte des histoires,

    les sensations sont là, la jouissance est là,

    le moment est vécu pleinement,

    c’est bien ce qui compte

     

    les seins que je caresse, ne sont pas bombés,

    plateur insipide de la poitrine masculine,

    pourtant, sous mes doigts, en ces moments,

    leur rondeur est, juste, splendidement dessinée,

    leur galbe, sous les doigts, d’une volupté, sans limites

     

    ma main en explore chaque centimètre carré,

    avec un respect et une avidité, infinies,

    respect pour cette sensation, sous les doigts, de perfection et d’harmonie, des formes,

    avidité pour toute la volupté qui s’en dégage,

    pour toute cette lascivité et cette excitation

    qui m’envahissent, à leur contact

     

    mon bassin,

    les mots me manquent pour parler de mon bassin,

    comme je l’aime, ce bassin,

    sa capacité à se transformer instantanément

    en un chaudron de soie, chaude, nageante,

    ineffablement caressante

     

    comme j’aime onduler les hanches, dans ces moments-là

    pour encore accentuer l’effet de volupté,

    comme j’aime cette sensation de pénétration,

    de remplissement de tout mon être

     

    grouillante, omniprésente,

    chaleur, dense, paradisiaque, nectaresque,

    allant et venant

     

    j’ai formé un vide, un creux, de tout mon être

    puis je fais mienne, tout entièrement, la force qui me visite,

    je joue avec, je me moule à elle, je m’enroule à elle,

    je deviens la proue du navire, à l’assault des vagues

     

    mais, une décision était  à prendre, à un moment donné,

    avec toute sa chair et  tout son esprit ,

    l’unanimité devait être totale,

    pour faire place au déboulement du plaisir

     

    apprendre à dire oui, de tout son être,

    apprendre à dire oui, de toute sa chair et de tout son esprit

     

     

    #47015
    bzo
    Participant

    c’est vraiment étonnant à quel point,

    le titillement des tétons sur-booste n’importe quelle pratique

     

    c’est généralement rattaché au massage prostatique

    mais n’importe quel autre façon de se donner du plaisir,

    cela marche aussi,

    que vous vous masturbiez, secouant très consciencieusement l’engin, d’une main,

    si avec l’autre, vous vous frottez, en plus,  un téton,

    je suis sûr que cela va augmenter très sérieusement vos sensations

     

    personnellement je n’ai jamais essayé comme je ne me masturbe pas

    mais par contre, pour mes trois pratiques actuelles,

    aussi bien, mode yin que prostate, aneroless qu’anale

    cela ne rate jamais

    et dans n’importe quelle position, dans n’importe quelle circonstance,

    debout, assis, couché,

    je commence à me chipoter le ou les, tétons,

    le volume général de la volupté, de la jouissance,

    augmente très sérieusement

     

    cependant, il est bon de varier

    et puis même le sur-boostage, on peut s’en lasser

    car les sensations si elles sont plus fortes,

    elles varient moins, forcément

     

    retourner vers la peau, toute la peau,

    de la tête aux pieds,

    avec le plat des paumes,

    enfin avec toute la panoplie,

    c’est bien agréable, aussi et tellement riche

     

     

    #47016
    bzo
    Participant

    une chose dont j’ai pris conscience, ces dernières années,

    au fur et à mesure que je progressais, dans ma pratique,

    c’est qu’hommes et femmes,

    nous sommes habités par la même richesse d’énergie,

    la même variété, la même diversité, la même qualité,

    les mêmes infinies quantités, de celle-ci

    mais que juste,

    les femmes y ont accès plus facilement,

    leur corps leur y donne accès, plus facilement, plus naturellement,

    enfin, encore faut-il qu’elles l’acceptent, ce corps, son potentiel,

    ce qui peut être aussi, un challenge en soi

     

    mais cela ne veut pas dire que nous , autres, hommes,

    ne pouvons pas bénéficier des bienfaits,

    de tout ce minerai précieux, inouï, dans l’invisible,

    enfoui en nous,

    non, non,

    juste que c’est plus difficile,

    qu’il faut creuser, qu’il faut se démener, qu’il faut batailler

     

    mais c’est bien là, dans notre chair,

    la capacité de jouir de tout le corps, de multi-orgasmer,

    la capacité de pleurer de bonheur, sous une simple caresse,

    la capacité d’extase, pendant de longues minutes,

    la capacité de vibrer de partout,

    la capacité de communier avec son corps, sans limites,

    etc, etc

    #47017
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    bzo le 11/10 a écrit

    …./…enfoncé dans le lieu convoité, visé,

    je ralentissais, au maximum, sa course

    pour bien ressentir sa omniprésence, ardente, soyeuse, dans mon bassin,

    gentil petit obus de chair mobile, allant et venant,

    faisant fondre tout sur son passage, encore et encore

     

    à chaque mouvement de mon doigt,…../….

    Curieux , je me suis lancé dans cette pratique, mais avec un gant en latex lubrifié pour mon confort physique et psychique ,  avec douceur et me limitant à une bonne phalange j’ai massé ce trou si personnel, le plaisir est arrivé, prometteur.

    Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut.

     

    bzo écrit

    retourner vers la peau, toute la peau,

    de la tête aux pieds,

    avec le plat des paumes,

    enfin avec toute la panoplie,

    c’est bien agréable, aussi et tellement riche

    Les surfaces “non sexuelles” ont été trop délaissées au profit direct du gland et de l’anus, toute la peau, comme tu le dis, est riche, je me caresse depuis peu, les cuisses, fesses, tétons, ventre, que du plaisir.

    #47023
    bzo
    Participant

    mais avec un gant en latex lubrifié pour mon confort physique et psychique

    tu as déjà des résultats, ainsi, c’est formidable mais essaie dans l’avenir, d’être plus audacieux, progressivement

    car peau contre peau,  c’est quand même un autre monde

     

    le doigt qui titille, qui farfouille, qui explore, qui frôle, en direct contact, sans aucun intermédiaire

    c’est un déluge de sensation , un geyser de volupté

     

    Les surfaces “non sexuelles” ont été trop délaissées au profit direct du gland et de l’anus, toute la peau, comme tu le dis, est riche, je me caresse depuis peu, les cuisses, fesses, tétons, ventre, que du plaisir

    et tu fais tellement bien, cela va s’amplifier, toujours plus,

    non seulement tu varies, tu enrichis, la palette des sensations éprouvée

    mais surtout, tu incites tout ton corps à réagir, de concert, de plus en plus

     

    viendra un moment où tu sentiras celui-ci,

    de plus en plus, réagir comme un sexe

    en n’importe quel endroit que tu touches,

    tellement il sera habitué à réagir de partout, à tes stimulations

     

    et tu sentiras, en même temps, l’incroyable, infinie, richesse, générée , ainsi,

    mais aussi l’unité,  la sauvage harmonie,

    de faire jouer ensemble,

    de faire dialoguer les différentes parties de ton corps

     

     

     

     

    #47085
    bzo
    Participant

    mes cuisses vient se frotter lentement, langoureusement,

    contre mes génitaux,

    masse molle, chaude, mouvante, dense

     

    mes fesses s’écartent un peu, le dos s’arque, la tête se rejette en arrière,

    j’ai une furieuse envie d’enfoncer un doigt ou deux, là-derrière,

    sentir ma chair de l’intérieur, la fouiller dans son intimité,

    sentir des titillements parmi  les entrailles,

    comme des fourmis soyeuses,

    courant à toute vitesse, dans toutes les directions

     

    une main saisit un sein, le presse,

    le palpe doucement

    puis moins, de moins en moins,

    mes hanches se mettent à onduler un peu,

    comme à se tordre lentement, irrésistiblement, vers le haut,

    comme à dévisser, sous l’effet de la caresse plus haut, sur la poitrine

     

    une avalanche de sexes féminins, masculins,

    dévalent dans mon sang,

    je les sens dans ma bouche, entre mes reins,

    dans mon anus, dans mes génitaux,

    ils coulent, ils sont humides, ils sont fermes, ils sont mous,

    ils sont agités, ils s’ouvrent, ils se dressent, ils se détendent, ils se retendent

     

    mon cul a envie de pénétration,

    mon cul de femme, mon cul d’homme,

    ma bite de femme, ma bite d’homme

    a envie de s’enfoncer dans de  la chair tendre, accueillante,

    d’y aller, d’y venir, de se frotter contre des parois bien fermes,

    qui se serrent, se desserrent, qui remuent, qui palpitent,

    qui sont humides, qui sont chantantes

     

    mes gémissements montent,

    ils sentent, aussi, la bite, la chatte,

    l’air en est rempli, les narines en sont remplies,

    les ondes voyagent librement, les vibrations voyagent librement,

    les muscles les libèrent, les organes les libèrent,

    la prostate les vomit, l’anus en est chaud, frémissant, palpitant

    les expulse en masse incompressible, vers l’intérieur, vers l’extérieur,

     

    effet obus tout à l’alentour

    qui passe à travers tout, se répand sans ménagement, à travers tout,

    effet dissolvant, , à travers tout, effet déchirant, , à travers tout,

    effet remplissement et ondulant, à travers tout

     

    mon cul est une montagne de plaisir,

    mon cul est un âne tressautant et ruant, de plaisir,

    mon cul est une mitraillette folle, ne s’enrayant pas, de plaisir,

    mon cul est une fleur, en pamoison, gorgée de rayons de soleil et de vent,

    mon cul est un baiser, inlassablement,

    mes fesses, les deux lèvres qui le donnent

    et mon anus, une langue qui tourne et qui tourne,

    comme si elle était enfouie entre les parois d’un sexe qui serait elle-même,

    #47086
    bzo
    Participant

    oh, l’impression de couver mon sexe,

    entre mes cuisses serrées, l’emmaillottant, l’enveloppant,

    alternant la pression, dessus,

    effectuant toutes sortes de petits mouvements, contre,

    produisant leur effet,

    bientôt il va éclore, pondre son jus dense et chaud, en quelques jets

     

    je le titille, aussi, de mes doigts,

    sans contact direct, par l’intermédiaire des tétons,

    à chaque frottement, chaque pression, sur ceux-ci,

    c’est comme si des vagues passaient dans la chair de ma hampe,

    que de la soie tourbillonnait dans mon gland

     

    je fais durer,

    comme je suis devenu maître, dans l’art de faire durer,

    je suis sur le point d’exploser, depuis des heures

    et en fin de compte, je ne le ferais pas juter, je ne le ferai pas cracher,

    il faut en laisser pour demain et encore pour après-demain,

    ce sera encore plus fort de m’être retenu aujourd’hui

     

    bon, un jour, cela sortira, cela coulera, brûlant, épais,

    mes cuisses, mon bas-ventre, accueilleront la semence

    tandis que dans mon ventre, dans mon bassin,

    cela explosera inlassablement pendant de longues secondes

    #47090
    bzo
    Participant

    radio plaisir,

    la radio des libertins et des libertines

     

    venez vous confesser,

    exciter et donner des idées, aux autres,

    la radio à l’écoute de vos lèvres humides et de vos érections

     

    au service des citoyens et des citoyennes, les plus déluré(e)s,

    à l’écoute de vos fantasmes les plus osés,

    nuit et jour, 24h sur 24h

    venez faites bander dans les chaudières

    et aider à humidifier les petites culottes

    et à rendre les poils pubiens, bien collant

     

    la radio aux mille et une idées,

    pour mieux jouir et faire jouir

     

    la radio pour mieux être une chienne en chaleur

    et un triqueur de première classe,

    venez apprendre à mieux utiliser vos doigts, votre langue,

    enfin, tout ce qui peut servir à mieux s’envoyer en l’air

     

    si vous avez la bouche pleine,

    appelez-nous

    et laissez parler et gémir votre partenaire, en direct,

    s’il ou elle a la bouche pleine, et, ou,  la langue occupée,

    venez témoigner de son  habileté et jouir à l’antenne,

    radio plaisir vous ouvre son micro

     

    radio plaisir,

    la radio qui accompagne vos émois,

    encore mieux, les provoque, les amplifie

     

    radio plaisir,

    la radio qui vous accompagne dans les draps

    et vous aide à les humidifier à les chiffonner,

    en solo, en couple ou à vingt

     

    #47091
    bzo
    Participant

    comme mon bassin est en feu, ce dimanche matin,

    assis devant l’ordi,

    j’ai mon petit cul qui remue, sans cesse, sur le siège, sous moi,

    comme il remue,

    c’est de la houle directement importée du Pacifique,

    de la bien balancée, de la bien enivrante

     

    les cuisses pressent les génitaux,

    je me cambre,

    mes fesses se tendent,

    deviennent de plus en plus dures,

    je  joue avec les muscles de l’anus,

    j’effectue des contractions,

    ma tête se rejette en arrière,

    les paupières se referment,

    je déguste,

    du miel passe dans ma chair

     

    mon sexe est totalement au repos, en apparence,

    dégonflé, placide,

    pourtant je le sens tellement actif,

    il semble émettre des ondes comme une station de radio

     

    je sens de plus en plus une fente délicieuse, chantante, entre les fesses,

    une envie folle d’y touiller avec les doigts,

    les sentir remonter y pénétrer, y farfouiller, y remuer,

    me violenter un peu, beaucoup, à la folie

     

    mes bouts de doigt, courent , un peu partout, sur la peau,

    je n’utilise qu’eux, pour l’instant,

    cela semble si délicieusement équilibré, léger, fin,

    les sensation, ainsi, récoltées, rien qu’avec les bouts

     

    en conjonction avec celles qui montent de mon bassin,

    cela me fait une musique légère et raffinée

    où les ondes du bassin, sont très finement et constamment perçues

    alors que d’habitude,

    avec les doigts et les paumes, en action,

    parcourant librement, sans aucune restriction,

    l’équilibre est nettement, plus vers les ondes générées par le haut du corps,

     

    là, j’ai trouvé cette façon qui renouvelle pas mal le dialogue, haut, bas,

    la sensation d’un constant équilibre, entre eux,

    où tous les détails se détachent avec une netteté particulière,

    est juste miraculeuse

     

    je ne m’en lasse pas, les nuances ressortent tellement,

    les ondes s’ amalgament parfaitement entre eux,

    aucune n’écrasant, ne phagocytant, l’autre,

    elles se mélangent à la perfection, instantanément

     

    hier soir, c’était la folie, je pratiquais , sans discontinuité, ainsi,

    debout, assis, couché,

    en préparant mon thé, en marchant,

    je n’arrivais plus à m’arrêter, tellement c’était bon,

    tellement, aussi,

    c’était facile, partout, tout le temps, quoique je fasse, où que je sois

    #47131
    bzo
    Participant

    l’art unisexe de se caresser,

    l’art de faire chanter la peau, sous les doigts,

    l’art de se bouger lentement, lascivement,

    l’art lascif des hanches,

    l’art lascif des cuisses,

    l’art du gémissement,

    l’art du doigt glissant dans l’anus,

    l’art des muscles du périnée,

    l’art des fesses, s’écartant, se resserrant, s’écartant, se resserrant,

    l’art de la lascivité, dans les membres, en mouvement,

    l’art de se sentir , pénétré, pénétrée,

    l’art de parcourir avec les lèvres,

    l’art de parcourir avec la langue,

    l’art d’offrir son derrière,

    l’art de se caresser et de rejeter la tête en arrière,

    l’art d’offrir sa bouche,

    l’art d’offrir son sexe,

    l’art de parcourir son corps,

    l’art de parcourir le corps de l’autre,

    l’art d’explorer, lentement, curieusement,

    l’art d’offrir du plaisir,

    l’art de s’offrir du plaisir

    #47132
    bzo
    Participant

    assis à mon bureau, les pieds sur la table,

    nu, comme à mon habitude, quand seul à la maison,

    je laisse ma main errer lentement, au hasard, sur la peau

     

    juste sentir cette chair chaude, sous les doigts,

    presser, frotter, un peu, cette barbaque,

    sentir comme elle est gorgée de vie, vibrante

     

    je bouge les jambes,

    ne pas se presser,

    lentement, bien lentement, sortir de l’immobilité,

    déguster le moindre détail,

    ne rien rater du petit miracle qui se réalise, à chaque fois

     

    cela semble être,

    comme un exquis ballet de chaleur soyeuse,

    qui se met en route,  dans mon bassin,

    goûter à toute cette volupté qui naît

     

    à la fois,

    tellement dense et tellement léger,

    comme sensation

     

    les essaims d’un bonheur fugace,

    semblent générer leur propre ciel

    où parader, un instant

     

    tout le secret,

    consiste en cette capacité qu’on acquiert, peu à peu

    ou qui, peut-être, est innée, chez certains,

    à communiquer avec son propre corps

     

    commencer à sentir,

    tout ce que cette main,

    posée sur une partie quelconque du torse ou de l’épaule

    a à nous proposer,

    peut éveiller comme sortilèges,

    en nous

     

    #47133
    bzo
    Participant

    le sexe est une construction éphémère à deux, à quatre, à six

    et ainsi de suite

     

    un esprit et un corps qui s’unissent, deux esprits et deux corps qui s’unissent,

    trois esprits et trois corps qui s’unissent

    et ainsi de suite

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