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bzo, le il y a 1 jour et 9 heures.
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- 9 août 2022 à 20 h 12 min #44429
bzo
Participantchez mon bouquiniste,
j’ai trouvé un livre sur le Qi Gong, cette gymnastique traditionnelle chinoise
fondée sur la connaissance et la maîtrise du souffle
qui associe mouvements lents, exercices respiratoires et concentration.
Quand je parcours la quatrième de couverture,
ils parlent de se connecter à son corps, de libérer les énergies,
de les faire circuler.
Ah, étonnant, à quel point, c’est similaire à ce qui fait les fondements de nos pratiques
Ils m’enlèvent les mots de la bouche,
j’écris ce genre de phrase
9 août 2022 à 23 h 07 min #44430bzo
Participantje suis assis à mon bureau, nu, bien sûr,
les pieds sur la table,
je passe et repasse, lentement, une jambe contre l’autre,
les peaux et les poils qui se frottent, qui s’entremêlent,
qui semblent , de plus en plus, de satin, à chaque passage,
cela me donne des frissons partout
je passe, aussi, avec ma main , sur un sein,
je presse la pointe, je l’agace, la titille,
mon sexe se durcit un peu,
un peu, beaucoup, même un instant,
il se dresse, prend de l’épaisseur
mais déjà il se met à s’incliner, de plus en en plus,
néanmoins, ce fut délicieux, ce brusque afflux de sang,
il a provoqué comme des vibrations, dans tout mon membre
je continue mon manège avec les gambettes,
de temps à autre, je m’arrête
et je serre assez fortement les muscles des fesses,
tout en faisant monter une contraction,
cela provoque directement comme un coup de boutoir,
d’ondes de la prostate
qui semble fendre le flot de mes entrailles, vers le haut
comme j’aime cette sensation de pénétration
qui soudainement, semble parer de mille couleurs,
le yin, en moi,
il semble se déployer de plus belle, partout en moi,
je me sens pousser des ailes,
des envies d’onduler, de me caresser,
de me laisser aller toujours plus,
de me donner au plaisir, sans rien retenir,
oui, c’est bien mon état d’esprit,
j’ai envie de m’offrir corps et âme, au plaisir,
qu’il fasse de moi, sa chose
je me cambre, rejette la tête en arrière,
les reins se mettent à chalouper,
je gémis de plus en plus fort,
tandis que mes deux mains, maintenant,
caressent un peu partout, plus rapidement,
ma peau est, de plus en plus, en feu, sous mes doigts
cela n’aura duré que 2, 3 minutes,
pas besoin de faire durer plus,
je peux recommencer autant que je veux,
j’aime ces petites doses ultra-concentrées, à l’impromptu,
un peu n’importe où, chez moi
11 août 2022 à 1 h 09 min #44432bzo
Participanthonorer le moment,
honorer le désir,
honorer la chair
bâtir avec les énergies,
des châteaux de cartes
légèreté affolante de l’ineffable,
tellement fragile, tellement évanescent,
tellement comme par miracle,
en équilibre, un instant,
tellement comme en suspens,
miraculeux filigrane,
qui se dessine dans la chair
ce qui se consomme,
se construit
11 août 2022 à 23 h 54 min #44433bzo
Participantj’ai mon corps
et le désir, de plus en plus,
a son corps à lui
j’essaie le plus possible
de n’être qu’un passager, un spectateur,
quand le sien entre en action,
goûter goulument à ce spectacle,
n’en perdre aucune miette
moments de chamanisme
quand le désir s’exprime,
sans entraves et sans retenue,
ne fusse que pour quelques secondes,
il a le double sexe,
le dialogue intime dans l’invisible,
d’une fente ardente
et d’un vit dressé,
tout à son service
comme j’aime le sentir,
tout ce spectre, dans ma chair,
c’est insoupçonnable, la plupart du temps,
cette face cachée de la lune
qui nous enveloppe de ses rayons
pourtant, elle est continuellement là, en nous,
nous attendant pour une réunion
12 août 2022 à 23 h 24 min #44468bzo
Participantle cul contre ma table,
je déplace le plus lentement possible la main sur la peau,
aussi, mes cuisses pressent tout doucement ce qu’ils ont à presser,
les ondes semblent tout docilement suivre mon rythme,
elles semblent là de l’autre côté de la peau,
elles sont le fruit poussé sous mes doigts
que je suis en train de croquer de tout mon être
je commence à bouger les hanches, cela me démangeait,
de sentir mon bassin chalouper lascivement,
j’écarte les cuisses et je fais monter des contractions,
là aussi, progression millimètre par millimètre,
déguster, déguster, déguster, le plus longtemps possible,
sentir l’ineffable en moi, m’emplir,
baigner dedans, en être inondé,
quel pur nectar, la soie ardente de la vie, frissons de cristal
boire à cette source si totalement dépourvue d’impureté,
dans le creuset de l’instant,
sur l’autel sacré de la volupté, envahi d’une langueur sans bornes,
je fête la vie qui coule en moi,
incandescente fête de la chair
qui se révèle soudainement, dans toute sa splendeur enfouie
13 août 2022 à 1 h 08 min #44485bzo
Participantje suis vraiment en mode dégustation, en ce début de nuit,
mon corps est là comme une grosse friandise offerte,
je le chipote, je le tapote, je le presse, je le frotte,
je l’effleure
mais pour l’instant, toujours du bout des doigts,
avec des gestes très maniérés, très décadents,
très efféminés, aussi, par longs moments
le plaisir, que voulez-vous, m’entraîne, dans ces eaux-là,
pas très catholiques,
pas catholiques, du tout, en fait
mais qu’est-ce que c’est bon,
notre corps est magique, je vous dis,
magique, il n’y a pas d’autre mot,
pour décrire l’expérience que je suis en train de vivre
mon corps,
ma boîte à musique, chérie,
comme j’aime notre complicité
car c’est bien là , mon plus grand fait d’arme,
d’avoir acquis cette complicité intime avec ma chair,
je dialogue avec elle,
notre conversation est faite de sensations, de volupté, de jouissance, d’extase
il suffit de poser les bonnes questions,
notre corps, lui,
ne demande qu’à répondre,
avec son langage à lui,
le mystère est là,
n’allez pas chercher plus loin,
c’est que nous pouvons vibrer,
vibrer toujours plus,
nous mettre au diapason du monde,
vibrer jusqu’au noyau de la terre,
vibrer jusqu’au firmament,
vibrer jusqu’à l’horizon,
vibrer jusqu’à plus loin
que le télescope de Hubble peut laisser entrevoir
13 août 2022 à 1 h 26 min #44486bzo
Participantje ne vais plus essayer de donner des conseils,
essayer d’expliquer, essayer de théoriser,
cela donne juste des textes maladroits, souvent, à côté de la plaque
ou alors, je me répète sans cesse, j’annone
tout cela est trop fluctuant, trop intime, trop personnel,
je suis dans ma galaxie, elle a ses règles, son principe de gravité,
je suis à cent mille année-lumière, de la votre
ou de la votre ou encore de la votre,
je suis à cent mille année-lumière, de vos règles,
de votre principe de gravité, à chacun
nous sommes décidément trop éloignés
pour que les mots puissent couvrir la distance comme il faut,
ils subissent trop d’altération au passage,
ils peuvent juste convoyer un peu de chaleur, un peu de sensualité,
titiller un brin l’imagination
ne pas essayer de péter plus haut que son cul,
juste chantonner, juste siffloter,
juste compléter mes moments de plaisir de la chair
par quelques moments de plaisir d’écriture
13 août 2022 à 23 h 43 min #44507bzo
Participantavoir le yin et le yang, en action,
s’entremêlant en nous,
c’est sentir constamment, une part de sa chair,
s’offrant sexuellement, à une autre,
même si l’on sent surtout la première part, le yin,
que c’est par lui qu’on vit surtout l’action,
cependant l’on sent aussi que l’autre part, le yang, est là,
s’activant, avec dévotion, ardeur et patience,
entièrement au service du yin
envahi du celui-ci, lui-même, envahi du yang,
comme j’aime écarter mes cuisses,
sentant entre elles, des coulées de chaleur,
des lèvres murmurant déjà une éruption,
prête à se répandre dans toute ma chair
je les referme, je les rouvre,
je joue avec les muscles de mon périnée, de mon anus,
je bouge mon bassin,
je sens le feu prendre de plus en plus,
un feu de soie, avec des flammes dansantes,
mes entrailles réagissent comme de la paille sèche, à leur contact
oh, le rythme, tant de lascivité, dans le moindre mouvement,
l’impression que toutes mes cellules font l’amour, les unes avec les autres,
ça baise du fond de la cale, jusqu’à en haut du mât, chez moi,
personne n’est laissé à la traîne, tout le monde participe
je rassemble toutes les énergies ,
arrivant de partout
les cheveux m’en envoient, les doigts de pieds m’en envoient,
les ongles m’en envoient,
des délégations d’ondes, de tous les côtés, arrivent
et ainsi, ma main semble envoyer des vibrations,
de tous les côtés,
cela se répand en vagues denses et douces, aux infinies nuances,
lenteur, lenteur, lenteur,
pour révéler tous les coloris de la soie,
pour prolonger la douceur ineffable de son toucher
onduler, aussi, lentement,
serpent de lascivité, dans tous les membres, dans tout le tronc,
dans le bassin, surtout,
oh oui, cent mille serpents se tordent lascivement dans mon bassin
et quand je contracte un muscle, là en bas,
ils se mettent à remuer, de plus en plus, dans tous les sens,
explosant peu à peu leur groupe,
allant répandre la bonne parole de la volupté, de la jouissance et de l’extase
14 août 2022 à 8 h 45 min #44508bzo
Participantje viens à peine de me réveiller,
j’ai encore le cerveau embrumé, les yeux lourds
mais mon désir, déjà, a de l’avance sur moi
semble, lui, déjà, sorti des startings blocks, depuis quelque temps
(peut-être qu’il est toujours comme cela, c’est dans sa nature,
de ne jamais s’arrêter, d’être toujours comme en pleine effort déjà)
je pose ma main quelque part, je presse dessus,
comme c’est bon de sentir cette chair chaude sous la peau,
imbibée de sang, de nerfs,
tout cela semble former un matériau spongieux, tellement réactif, tellement vibrant,
de la terre riche, fertile,
prête à libérer dans l’instant, la végétation des sensations
je sens le réseau des énergies circuler en moi,
c’est comme une Venise dans l’obscurité de mes veines,
avec ses innombrables canaux, ses palais,
ses fêtes fastueuses, costumées, son et lumière
la vie vibre en moi, se consume en moi,
flamboyance sans bornes,
autel chéri du plaisir,
être sans limites, un instant
14 août 2022 à 11 h 44 min #44509bzo
Participantaujourd’hui, dernier jour de canicule annoncée, ici à Bruxelles,
je vais rester toute la journée chez moi,
je ferme toutes les fenêtres, mets en route mon super climatiseur,
me mets à poil et vais bricoler toute la journée
pour peaufiner toujours plus mon appartement
en toute modestie,
c’est en train de devenir une oeuvre d’art en soi, mon appartement,
tout mon argent y passe,
cela aura pris des années mais il commence à ressembler
à quelque chose issu entièrement de mon imagination,
avec des tableaux, des sculptures, des vases, des masques ethniques,
des meubles design, partout,
le moindre détail pensé, le moindre petit objet choisi, élu, coopté
rien de trivial, nulle part,
des centaines d’heures de travail,
de recherches patientes pour trouver l’oiseau rare qui va aller dans un coin,
des erreurs, plein d’erreur
mais voilà, le résultat est là
et avec le plus de confort possible, aussi,
que cela reste pratique, tout le temps, rende ma vie plus facile,
le plus agréable à vivre possible,
pas seulement un plaisir de l’oeil et de l’imagination,
tout pensé jusque dans le moindre détail
ne pas oublier , bien sûr, cette autre activité qui va m’accompagner
qui accompagne à peu près toutes mes activités à mon domicile,
quand je suis seul,
le dialogue intime avec ma chair,
le bricolage s’y prête tellement bien,
on est en mouvement, on se penche de tous les côtés,
on s’accroupit, on se relève, on se contorsionne parfois,
on bouge beaucoup, on entre en contact avec des tas d’objets,
prend toutes sortes de poses, on se frotte, on se presse à divers matériaux bruts,
tout cela favorise, chez moi, aussi, constamment,
les moments ardents avec mon corps
j’entremêle tout cela, parfaitement, c’est parfaitement au point comme mécanisme,
je prolonge un geste de bricolage par quelques secondes de volupté ineffable,
ce sont deux mondes parallèles superposés
qui sont tellement bien rodés chez moi,
je les fais se joindre quand je veux, comme je veux, où je veux,
tant qu’il n’y a personne
car mon corps est mon complice sans faille
et on est parfaitement d’accord sur tout cela
et le désir est là, splendidement développé, entre nous,
comme une magnifique plante verte bien entretenue,
qui a poussé au-delà de tous les espoirs
la laisser ainsi prendre toute la place, entre mon corps et moi,
c’est nous assurer tout un monde de feuilles qui bruissent , qui tremblent , constamment,
c’est là-dedans que baignent, aussi, mes sens, en même temps que dans le monde réel,
c’est là-dedans que baigne mon sang et mes nerfs,
la soupe à la lumière et le vent
et aux feuilles frémissantes à l’unisson, dans l’invisible de ma chair
sans rien retenir, sans aucun tabou,
je suis seul, je fais ce que je veux,
j’extrais de moi un plaisir sans concession, sans limites
et je vais le chercher dans des zones, au-delà des frontières de mon identité sexuelle,
laissant mes gestes, mes mouvements, mes postures, mes gémissements,
se féminiser, au passage,
si le désir m’emmène par là
18 août 2022 à 1 h 32 min #44518bzo
Participantà la maison, désormais,
le plaisir ne me quitte vraiment pas un seul instant
non, pas que je sois débordé, que je ne contrôle plus,
non, pas du tout,
c’est comme si j’avais un interrupteur
et quand je rentre, après m’être déshabillé, pris ma douche,
j’appuie dessus
et cela ne s’arrête plus
je l’ai depuis longtemps cet interrupteur
mais plus ou moins régulièrement, il s’éteignait tout seul,
alors que là, désormais, non,
j’appuie dessus et cela reste allumé
et pourquoi je réappuierai dessus pour l’éteindre,
je vous parle d’un plaisir à vous faire grimper au plafond à chaque instant,
pourquoi je m’en priverais?
est-ce que cela empiète sur mes autres activités,
je mentirais si je disais que ce n’est pas le cas
cependant, cependant,
je parviens à splendidement entremêler les deux mondes,
ma galaxie portable de volupté et de jouissance
qui ne me quitte pas
et le reste
il faut me voir faire le thé, c’est quelque chose,
tout un spectacle
que je déguste de l’intérieur,
oh quel royaume,
sous le soleil resplendissant du désir
jusqu’ici, dans ma pratique, la proportion était, à la louche,
de 75% d’ondes génitales et 25% de prostatiques,
avec selon les jours, aussi, des ondes anales, parfois jusqu’à 10%,
mais donc prédominance , tout de même, des ondes génitales
eh bien cela a changé depuis quelques heures,
pour mon plus grand bonheur,
désormais les ondes prostatiques sont majoritaires,
je dirai 65% et 35% pour les génitales
comment cela se fait?
j’ai trouvé un nouveau rythme de contraction, de synchronisation , aussi,
avec les pressions et les frottements de mes cuisses sur les génitaux,
cela fonctionne splendidement,
la puissance de la prostate est beaucoup plus présente
et j’en suis bien content, bien sûr
jusqu’ici , j’accomplissais les contractions d’une façon assez erratique,
j’ai introduit un systématisme, elles reviennent très très régulièrement,
vraiment couplé aux mouvements des cuisses sur les génitaux,
cela forme un, bloc compact avec de multiples strates
qui dégagent une telle diversité de nuances,
c’est confondant
j’atteins ainsi, des positions extraordinaires,
avec mon bassin, mes cuisses, mes fesses
qui partent dans tous les sens, sous l’intensité du plaisir,
je me contorsionne, pas mal
tellement les sensations semblent comme m’entraîner dans des surfs, constamment
j’arrive à me lâcher et en même temps à faire monter les énergies, encore plus,
il y a une sorte d’émulation,
avec la puissance de la technique, qui s’est accrue
quel volcan en action, mes amis,
oh comme c’est bon, comme c’est irrésistible,
sur mon tapis de yoga où je faisais aussi ma gymnastique et quelques postures,
je n’en pouvais plus,
des explosions de douceur, d’une puissance galactique
qui éparpillaient en moi, à chaque instant,
des millions d’étoiles qui allaient briller un court moment
et fondre soyeusement,
dans tous les coins de mon corps
19 août 2022 à 0 h 16 min #44521bzo
Participanttoujours la même histoire,
jamais la même histoire
on ne s’en lasse pas
j’ai beau guetté le moindre soupçon de lassitude,
au fil des jours,
la moindre sensation de déjà-vu, de routine
pourtant, si je me filmais, un peu, au fil des semaines,
je verrai que ce sont toujours, plus ou moins,
les mêmes gestes, les mêmes mouvements, les mêmes postures
oh, il y a bien une évolution, des variations,
ma technique s’affine, s’enrichit,
est toujours plus puissante, précise, efficace
mais fondamentalement,
c’est toujours plus ou moins, la même chose ,
depuis pas mal de temps
mais viendrait-il l’idée à quelqu’un de demander à un pianiste,
vous ne vous ennuyez pas à taper toujours sur les mêmes 88 touches du clavier,
avec lesquels, vous obtenez toujours les mêmes notes?
la volupté est la musique intérieure
qui s’écoute dans la chair
et je suis un musicien en plaisir solitaire,
j’affine, jour après jour, mon art,
en explorant les combinaisons infinies de notes
dont est capable mon corps
20 août 2022 à 1 h 04 min #44528bzo
Participantil y a tellement moyen de faire chanter son corps,
splendide sensation, tellement épanouissante
vous vous caressez, vous bougez lentement vos hanches,
des contractions montent,
les cuisses pressent un peu les bijoux de famille
et cela se met à chanter de partout,
inouïe sensation,
comme si votre corps était visité par une pieuvre de soie
aux innombrables tentacules flottantes, glissantes, dérivantes
oh, n’être plus qu’un flux, un flot, de notes voluptueuses,
une langueur ineffable , irrésistiblement, jusqu’au fond de l’âme,
vous flottez, tant de limpidité cristalline,
pure émotion de se sentir,
tellement intégralement incandescent, vibrant
il y a comme un diapason au milieu de la terre
et j’y suis accordé pour l’instant,
ma chair est en fleur, ma chair est en flamme,
la vie, ce sublime torrent
dont on fait partie, un instant,
soudainement, se découvre dans ma chair,
dans toute sa splendeur festive et jouissive
20 août 2022 à 10 h 12 min #44529bzo
Participantil y a des moments chez soi
où il faut attendre,
par exemple, vous devez remplir une grosse carafe d’eau
mais votre robinet d’eau filtrée, a un débit très faible,
alors, vous avez 2, 3 minutes devant vous,
vous semblez programmé, pour 2, 3, longues minutes de désœuvrement
à observer bêtement le filet d’eau s’écouler,
disparaitre dans votre carafe
que nenni,
mon corps et moi, nous raffolons de ces moments,
nous engageons directement la conversation, là où l’on l’avait laissée,
nous en avons une , toujours en cours,
la moindre occasion, même pour quelques secondes,
est bonne pour cela
ma peau est tellement chaude, vibrante,
aime tellement quand mes doigts se posent sur elle,
n’importe où,
mes petits lutins, allez, je vous lâche,
allez jouer, allez vous amuser,
allez foutre votre adorable bordel tout en cheptel d’ondes
qui se réveillent de tous les côtés
oh ma chair, comme tu t’enflammes directement,
comme j’aime te sentir ainsi, comme de miel chaud s’écoulant,
comme fondant encore et encore, sur place
ta densité semble en même temps,
d’une légèreté confondante, comme si tu devenais immatérielle,
pesant une plume
mais en même temps, tu sembles compacte, lourde, très lourde,
pesant une tonne de délice, en flammes,
comme de la lave qui se fraie, lentement, très lentement, son chemin
oh ma chair, comme nous avons fait du chemin, ensemble,
j’ai appris à te reconnaitre, à me rapprocher de toi,
à me serrer contre toi, à me fondre à toi
et comme tu m’as récompensé,
le ciel semble s’être installé avec nous,
ton ciel, mon ciel, notre ciel,
à portée de main
notre réunion,
comme ces mots chantent,
comme ces mots enchantent,
me réunir et encore me réunir, avec toi,
je sens l’origine du feu,
je le sens dans son berceau, entre nous,
je le sens tellement capable , tellement infini,
quand je me rapproche de toi, quand je me colle à toi,
quand nous sommes unis de plus en plus,
ensemble, ne formant plus qu’un,
filant comme un divin bolide,
fendant l’azur de la volupté et de la jouissance
notre réunion est une galaxie intime,
sans frontières
et nous la sillonnons,
dans tous les sens,
ivre d’espace libre, sans limites
21 août 2022 à 10 h 32 min #44543bzo
Participantmon corps et moi,
épisode 15, saison 4,
la chaleur de la chair,
encore et toujours,
la chaleur de la chair crue,
odeur de sang, odeur de nerfs
la chaleur de la chair,
vibrante, emplie d’énergie,
emplie de vie, emplie de foutre,
emplie des extases à venir
et des extases du passé
assis à mon bureau, les pieds sur la table,
je frotte lentement un mollet contre l’autre,
je sens ainsi, aussi, mon sexe qui est pressé contre une cuisse,
l’autre vient le serrer, aussi, un peu, par moments, régulièrement,
je sens le nuage de volupté, ainsi qui se forme dans la zone,
qui gonfle , qui se répand
ma main monte, sur ma poitrine,
les doigts frottent, au passage, la peau, méticuleusement, progressivement,
je sens mon anus,
je contracte autour,
cela provoque une sensation de pénétration,
je m’ouvre,
je me laisse envahir, je m’ouvre,
mon sexe se raidit encore,
dommage que ce soit mon sexe à moi,
j’ai tellement envie de le prendre dans ma bouche, pour l’instant,
de le lécher, de sentir le gland entre mes lèvres,
il se raidit, encore plus,
je sens ma gorge, maintenant,
emplie de mon sperme chaud
23 août 2022 à 23 h 19 min #44588bzo
Participantmon corps,
des pieds à la tête,
mon sexe,
comme en érection perpétuelle
me caresser,
sentir la raideur vibrante,
ma chair,
instantanément,
envahie du désir
les canaux de Venise,
illuminés pour la fête,
les gondoles qui flottent,
au fil de l’onde,
les palais mystérieux,
tapis dans l’ombre
la miraculeuse circulation,
des énergies
qui semblent monter,
de nulle part,
jaillir de toutes parts,
tels des feux d’artifice,
illuminant, un instant,
les veines
24 août 2022 à 9 h 22 min #44589bzo
Participantje bande un peu,
je presse de temps à autre, je frotte, avec mes cuisses,
les ondes semblent se répandre, de plus en plus,
meute joyeuse
envie irrésistible, du coup, de me caresser,
ma peau, comme un aimant,
attire les doigts
brûlant premier contact du jour,
je commence à tournicoter,
autour de la pointe d’un sein,
presse plus fort contre ma cuisse, mon sexe,
toujours en érection,
je maintiens la pression, ainsi,
tout en faisant monter une contraction,
que je maintiens bien fort, aussi,
tandis que mes doigts continuent leur solo,
autour du téton
des ondes sont générées, de plus en plus fort,
j’ai l’impression, comme avec des curseurs,
constamment de commander les proportions à mélanger,
venant du sein, venant du bassin,
venant d’un peu partout, maintenant,
par moments j’accentue le jeu des doigts,
par moments j’accentue la contraction,
je la relâche, je la resserre
mon coude est contre ma poitrine,
je le frotte contre, plus fort, moins fort,
je le déplace un peu,
tout cela se coordonne,
tout cela danse ensemble
les nuances, ainsi,
changent constamment,
quel carrousel, quel feu d’artifice,
mon sexe, entre mes cuisses,
sa tête violacée,
semble de plus en plus chaude, brûlante,
gland explosif, je le frotte, je le presse,
intérieurement, il semble une girouette tournant follement,
libérant des brassées d’ondes à la ronde,
se dispersant dans ma chair,
celle-ci se mettant à fondre de plus en plus
24 août 2022 à 12 h 17 min #44590bzo
Participantle plaisir au féminin,
semble tellement couler de source,
je laisse le yin entièrement s’emparer de moi
et les caresses, les mouvements, les gestes, les postures,
tout ce qu’il faut faire,
semblent tellement venir tout seuls, tellement naturellement,
éveillant, sans discontinuité,
des flots soyeux de volupté et de jouissance,
quel cortège
le secret , c’est de se donner au plaisir,
de s’offrir sur un plateau, sans aucune résistance
il est mon maître, je lui appartiens pour l’instant,
pas lui, le porteur de bite,
pas le yang en nous ou hors de nous,
lui, c’est juste un intermédiaire,
la bougie qui délivre les étincelles
non,
le plaisir,
c’est lui qui commande , pour l’instant, ma chair,
il en fait ce qu’il veut,
je le laisse entièrement faire,
ainsi, on devient tellement totalement comme de la paille sèche
et la moindre étincelle là-dedans
a de sublimes cataclysmiques conséquences
cela s’allume par vagues, continuellement, de tous les côtés,
je résiste toujours moins,
je parviens toujours moins à résister, à toujours plus me laisser faire,
à me laisser emporter, rouler, chambouler, dérégler, désenclaver
se sentir ainsi, s’enflammer intérieurement, de toutes parts,
c’est juste magique,
mon corps se met à onduler,
c’est le plaisir qui danse en moi,
qui remplace par des vagues dans l’invisible, ma chair
mes doigts affolent ma peau,
ils se fondent ensemble, dans un bouquet,
je suis parcouru par un déluge de fleurs qui traversent tout mon être,
comme jetées en désordre de tous les côtés,
au fur et à mesure des caresses
les ondes prostatiques montent depuis mon bassin
comme un tronc puissant, immense, avec ses branches,
ses feuilles bruissent de tous les côtés
et la lumière danse partout,
oh comme elle danse,
en couple avec le vent,
jouant à cache cache parmi les branchages
la volupté est tellement forte,
tellement ineffablement partout,
je râle, je gémis,
je pleure par moments,
il faut qu’il y ait des gouttes qui sortent de mes yeux,
c’est trop fort, trop beau, trop irrésistible,
il faut que les meubles autour le sachent, que les murs le sachent,
que la terre sous le béton, le sache
la volupté fait de moi un être possédé, un être chamanisé,
un pantin agité, dansé, par le désir
25 août 2022 à 23 h 04 min #44592bzo
Participantbrusques éclairs de volupté,
de velours, de soie,
je laisse mon ciel se strier de quelques éclairs de volupté,
entre deux postures de yoga,
entre deux mouvements de gymnastique
rompre ainsi, soudainement,
le flux de gestes, de mouvements, de positions, diverses et variées,
de mon corps de tous les jours, de mon corps d’homme,
me laissant envahir pour quelques instants,
par l’homme-femme qui est en moi, aussi, désormais
dont les gestes, les mouvements, les positions,
sont tellement différents,
qui peut prendre possession, instantanément de mon corps
et en faire ce qu’il veut, comme il veut,
sans aucun tabou, sans aucune limite
sentir mon bassin se mettre à danser,
sentir la langueur inonder mes hanches,
l’envie d’écarter les cuisses, l’envie de me sentir pénétrer,
sentir mes seins, ma peau, tellement m’appelant,
tellement prêts à s’enflammer
sentir cette langueur généralisée, partout en moi,
commencer ainsi, juste à bouger un peu
et directement me sentir,
envahi de la tête aux pieds, de volupté
quelques secondes ainsi
et déjà reprendre le cours du quotidien,
ni vu, ni connu,
j’ai ouvert un instant,
ma divine boîte à musique,
ma boîte à trésor,
j’ai laissé s’échapper dans ma chair,
quelques notes de cristal, quelques notes de velours,
leur flot généreux, leur flot ineffable,
a couru en moi,
j’ai vibré,
oh comme j’ai vibré,
corps et esprit , un instant, unis,
communion épanouissante
sur fond de jouissance et de volupté
26 août 2022 à 19 h 51 min #44593bzo
Participantde retour chez moi, à peine déshabillé,
très rapidement, est arrivé un moment
où les cuisses ont effleuré les couilles,
comme un petit nuage de volupté,
s’est immédiatement répandu aux alentours
douceur exquise, douceur ineffable
qui a nagé quelques secondes dans ma cuisse, dans mon bassin,
immédiatement, le yin a commencé à s’inviter
j’ai tellement senti ce mécanisme,
ce fut, à la fois, très éclairant et tellement délicieux,
au moment du bref contact,
ce instantané nuage de douceur ineffable,
et dans le même instant ,
j’ai senti, aussi, le yin m’envahir quelque peu, en bas,
le mouvement semblait s’enrouler de soie,
mon bassin s’est alangui, aussi,
une vague envie d’onduler,
de me sentir de plus en plus lascif
cela n’a duré qu’une fraction de seconde
car j’étais encore dans mon atterrissage, chez moi,
de retour d’une journée de travail, sur les lieux-même,
en présentiel, comme c’est à la mode de dire , de nos jours
revenu, chargé comme une mule,
les courses dans un cabas,
une bouteille de champagne et des poireaux en dépassant,
dans l’autre main,
un très gros livre, mais alors très très gros,
déniché chez un bouquiniste
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