le plaisir est bon, sublime, extraordinaire, même, souvent
quand je suis dans ces périodes où je bande dur et j’éjacule régulièrement,
mais je ne peux m’empêcher très rapidement,
de retourner vers une de ces longues, très longues, périodes d’abstinence,
d’accumulation des énergies
une fois qu’on a goûté à ce que cela donne,
en terme d’intensité, de richesse et de variété, des sensations, de la jouissance,
après de vraiment très, très, longues périodes,
je ne veux pas dire 10 jours ou 20 mais au moins, un mois ou deux
à quel point, cela semble devenir de plus en plus magique, avec chaque jour qui passe,
le moindre contact, la moindre caresse,
le moindre effleurement, la moindre contraction
qui nous emplit d’une volupté et d’une jouissance, incomparables
il faut imaginer un ciel rempli d’oiseaux,
de millions et de millions d’oiseaux,
on en voit , comme cela, de temps à autre, des photos, en Afrique , par exemple,
de ciel, en plein jour, quasi noir,
tellement il y en a de ces petits corps ailés
qui virevoltent, zigzaguent, se croisent, s’entrecroisent, follement
eh bien, imaginez maintenant,
qu’au moindre contact,
votre intérieur se transforme, instantanément, en un de ces ciels
comme empli des millions et de millions de points de volupté qui dansent ensemble,
que vous sentiez la soie chaude, caressante, de leurs battements d’ailes, en vous,
s’insinuant, s’infiltrant, partout
vous avez une petit idée,
c’est moi, debout dans les toilettes,
un mètre , dans une main, pour des mesures
et dans l’autre, un sein,
un sein chaud, vibrant follement, sous mes doigts
vous ne pouvez vous empêcher de gémir,
la volupté en vous, est tellement généralisée,
un nectar qui vous traverse, de part en part,
inondant tout votre être, toutes vos cellules,
jusque dans le moindre recoin
moi, jouissant,
ondulant comme une liane lascive,
vibrant de la tête aux pieds