#47461
augnat
Participant

Ce matin, session longue avant plusieurs jours sans réel isolement possible. Je me suis octroyé une quarantaine de minutes avant mon départ pour le travail, infiniment satisfaisantes. Mon corps a intégré ce rythme on dirait : entre une demi-heure et trois quarts d’heure pour arriver à un lâcher prise total et ressentir quelque chose de dingue. (Sauf avant-hier, mais j’avais un mal de crâne persistant.) Je ne sais pas comment fait notre ami bzo pour décortiquer précisément ce qui s’est passé pour lui à chaque fois comme ça, moi je sors toujours avec deux ou trois souvenirs clé qui viennent ancrer mes sensations et la trace que ma mémoire en garde. Je crois que ce sont mes jambes qui ont commencé la danse, doucement, ça a mis un petit moment avant de converger vers mon bassin pour un premier orgasme que je ne cherchais pas spécialement à atteindre rapidement. Je me souviens de la zone du périnée assez active. Je me souviens des déploiements dans mon visage et plus particulièrement dans la bouche alors que l’ensemble de mon corps était déjà largement échauffé. Je me souviens de la sensation de chaud qui s’est mise à monter depuis le bas de mes jambes jusqu’aux genoux juste après le feu d’artifice final.

Ce soir, une procrastination active mêlée aux souvenirs de ce matin m’a amené à la lecture d’articles sur ce site, l’ensemble m’amenant à un appel de prostate inhabituellement fort auquel j’ai fini par répondre. Je venais à peine de m’allonger que j’ai eu un orgasme prostatique très fort, très long, l’état second atteint très vite cette fois, et puis un deuxième, d’intensité et de longueur similaire. Et puis ça a été fini. Rien d’autre, mes autres membres ne souhaitaient visiblement pas s’inviter dans la partie. Ma prostate était-elle donc frustrée d’avoir été si peu sollicitée ce matin ?