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1 mars 2023 à 0 h 56 min #45664augnatParticipant
Depuis que j’ai eu mon premier orgasme prostatique la semaine dernière, je suis l’objet d’un véritable déferlement, un feu d’artifice corporel qui se déclenche dès qu’il en a la possibilité (et paradoxalement, je suis assez soupe-au-lait avec mon entourage). Tout-à-l’heure, j’étais accroupi pour une quelconque activité de la vie quotidienne et j’ai été assailli par une vague de plaisir venant du rectum, qui a été le prélude à une obsession qui a trouvé son aboutissement quelques heures plus tard quand j’ai pu m’isoler pour la meilleure session que j’aie faite depuis le début de mes expériences. J’ai été en transe pendant une quarantaine de minutes, dès le début, avant même le déclenchement du premier orgasme, je ne comprenais mes mouvements de caresses qu’au moment où je sentais mes mains palper les différentes parties de mon corps. Une autre partie de moi-même avait pris le contrôle, moi je me contentais de me laisser guider et de profiter sans tout comprendre. Des essoufflements m’obligeaient à faire des pauses avant de repartir de plus belle. Un truc incroyable. J’ai essayé de le faire aboutir par un Super-T, mais je n’y suis pas parvenu (je maîtrisais les stimulations presque jusqu’au bout mais mon corps a dit stop avant).
Et bref, c’est peut-être ça qui m’a donné envie d’essayer de voir s’il n’était pas possible d’obtenir ce fameux “orgasme du gland” décrit dans un article de ce site, et donc ce soir, mon corps me chatouillait encore et après m’être isolé et avoir laissé le plaisir voguer librement sans avoir spécialement cherché à le diriger, j’ai commencé à effectuer des petites pressions régulières et rapides sur mon gland avec les doigts (cinq pressions par seconde peut-être), couplés avec des petits mouvements de rotation. Je l’ai fait sans en attendre grand-chose mais j’ai senti que ça réagissait. Ça fonctionnait mieux avec la main gauche alors je suis resté comme ça, et j’ai commencé à ressentir du plaisir au niveau du gland, puis le long de la verge, qui s’est un peu étendu vers l’intérieur de mon ventre tout en restant très localisé. Un titillement de mon pénis extrêmement agréable, avec des secousses corporelles involontaires de temps à autre. J’ai arrêté un peu, fait un nouveau tour de mes autres sensations qui commencent à devenir familières (rectum, prostate), et puis j’ai recommencé, un peu différemment, avec des mouvements de va-et-vient sur mon gland du plat de la main. J’ai recommencé plusieurs fois, différemment à chaque fois, au feeling encore une fois (je me souviens d’avoir étendu le mouvement à l’ensemble de mon pénis, avec des mouvements de va-et-vient mais une pression bien plus légère que pour une masturbation traditionnelle), et mon corps en redemandait, en redemandait encore. J’ai eu plusieurs orgasmes, je crois, avec des vagues de plaisir qui s’étendaient de la zone pénienne à l’intérieur, tout près, et je me suis demandé si ma prostate jouait un rôle parce qu’à l’intérieur, près de la zone pubienne, mes sensations étaient très semblables à ça, en plus léger, mais les picotements de la zone génitale rendaient ça très différent. Pas vraiment de perte de contrôle, mais quelque chose de super bon, et j’avais réellement l’impression d’avoir un clitoris. J’ai presque fini par en devenir nerveux, parce que je n’en voyais pas la fin, je voulais arriver à quelque chose qui n’arrivait pas mais qui était quand même là quelque part et j’en avais presque assez, et j’ai fini par aller me masturber par la voie traditionnelle pour que ça s’arrête. Et j’ai eu l’orgasme pénien le plus long que j’avais jamais eu. Plusieurs dizaines de secondes à ressentir les secousses, un climax long suivi d’une descente très lente, très agréable. Un super-T peut-être ? La prochaine fois, j’essayerai le “stop-encore” préconisé par le traité.
Dans l’article qui en parle, l’auteur émet l’hypothèse que le préalable à un tel orgasme est d’être exténué par plusieurs éjaculations récentes. J’apporte donc ma pierre à l’édifice : je n’avais pas eu de rapport sexuel depuis une semaine, et le jouet vibrant, donc, n’est pas indispensable pour y parvenir. Cela dit, j’ai remarqué dès mes premiers essais prostatiques que j’arrive facilement à cloisonner plaisir sexuel traditionnel et plaisir prostatique, ce qui certes n’est pas le cas de tout le monde. Je me rends bien compte que je n’emprunte pas les voies “traditionnelles” et je me demande où tout ça va m’emmener. J’espère en tout cas que mon retour d’expérience pourra être utile à certains.
1 mars 2023 à 1 h 41 min #45665bzoParticipantbien, bien,
je vois que cela marche plutôt bien pour toi, bravo
tu découvres que tout notre corps est un organe sexuel, en fait
et puis que ta prostate est un peu partout,
que ton pénis est un peu partout
et qu’il suffit de se toucher la peau, parfois,
pour être enflammé de partout
tu as réussi à libérer les énergies en toi,
en un temps record,
profite-en bien, désormais
et laisse parler ton imagination,
le bac à sable t’est grand ouvert,
ton corps t’attend pour de sacrés moments
personnellement, j’évite les contacts des génitaux avec la main
mais chacun fait comme il le sent
1 mars 2023 à 1 h 55 min #45666bzoParticipantj’allais rajouter au dernier paragraphe
mais il n’y a plus moyen
personnellement, j’évite systématiquement les contacts des génitaux avec la main,
j’utilise les cuisses à la place,
on obtient avec,
des sensations bien plus fines, plus riches et plus variées, je trouve
et puis on ne se sent pas le besoin d’aller jusqu’à l’éjaculation,
avec un peu d’entraînement, pas du tout même,
on parvient à bien mixer avec des ondes prostatiques,
en synchronisant avec les contractions des muscles du périnée
23 avril 2023 à 0 h 28 min #45811augnatParticipantBon, je ne vais pas parler exactement du sujet et comme c’est “mon” post, j’en changerais bien le titre… quelques petites découvertes sur la mécanique de la chose, venant de quelqu’un qui a la chance d’avoir progressé très rapidement dans sa pratique (moi), pourront peut-être être utiles à certains. Et j’ai envie de m’exprimer 🙂
Je m’étais un peu étendu sur le super-T en me demandant si ma dernière expérience racontée ici s’en approchait ou non, et à la réflexion, je crois que non, le super-T est ce qui se produit quand les fortes contractions dues à un orgasme prostatique provoquent le basculement vers l’orgasme éjaculatoire, ce n’était pas le cas ce jour-là, même si c’était très intense. J’ai réussi à le faire depuis ce dernier post, et j’ai découvert aussi que ça marchait dans les deux sens : quand le matin j’ai envie de me stimuler mais que je n’ai pas le temps de me faire une véritable session (c’est-à-dire souvent !), je prends une douche un peu plus longue et j’ai la chance d’arriver à monter assez vite, et la chance également que la stimulation de mon pénis ne bloque pas mon plaisir prostatique (j’y reviendrai un peu plus loin). Et donc si les contractions prostatiques peuvent provoquer la contraction provoquant l’éjaculation, l’inverse est aussi vrai : ce matin, j’alternais les deux et alors que les sensations prostatiques étaient en creux, je suis arrivé presque au point de non-retour éjaculatoire, en m’arrêtant juste à temps ; le pic de plaisir qui s’est produit à ce moment-là a provoqué de nouvelles contractions très vives au niveau de la prostate (appelons un chat un chat, c’était un orgasme), lui-même provoquant l’éjaculation. J’ai apprécié la réaction en chaîne, mais ce n’est pas le meilleur orgasme éjaculatoire que j’aie eu ; le meilleur a été celui que j’ai décrit sur le premier message de ce sujet, après m’être stimulé le gland pendant au moins une demi-heure.
En fait, comme tu disais bzo (et merci pour cet apport que j’aurais peut-être mis un peu plus de temps à trouver), j’ai découvert que la stimulation de n’importe quelle partie de mon corps pouvait provoquer des réactions de plaisir ressemblant à ce qui est largement décrit ici, les différentes zones autour du bassin évidemment, et plus récemment chez moi la poitrine (chez beaucoup d’autres, c’est un truc qui marche vraiment bien mais ça m’a longtemps laissé froid). En se savonnant ça glisse mieux et ça peut être pas mal du tout, et l’autre jour je sentais les allers-retours avec la prostate et j’ai essayé de bloquer ce lien pour essayer de comprendre les sensations en me concentrant surtout, donc, sur celles au niveau de la poitrine. J’avais des contractions, c’était agréable, comme celles que j’avais pu ressentir sur le gland (mais comme ce n’est pas le même organe le ressenti était différent), et je me suis dit tiens, ça marche avec la poitrine, mais où est-ce que ça s’arrête ? Alors j’ai essayé sur la nuque : pareil, des contractions ont commencé à se produire, pas de lien avec la prostate cette fois-ci mais agréables encore ; puis le haut du crâne, idem ; ensuite, les pieds : même tarif. En fait, toutes les parties de mon corps peuvent me donner du plaisir, qui n’est pas forcément du plaisir sexuel, mais je remarque que dans un cadre plus général, la jouissance est là, mon cerveau reçoit des informations de plaisir même si je n’ai pas vraiment de sensations corporelles. Ça peut être la fameuse jouissance féminine dont j’ai parlé une fois ici je crois et dont ma copine m’avait parlé une fois ou deux : on sent un truc de plaisir assez intense, mais ça ne se fixe pas forcément sur quelque chose de sexuel. Un doigt dans la bouche, ça marche du tonnerre, ça provoque un pic de plaisir dans le cerveau en même temps que des contractions de la prostate si je suis dans le bon état d’esprit. Toucher mon pénis plus doucement que pour la masturbation classique, ça me fait partir tout de suite aussi. L’intérieur des cuisses, pour l’instant, ça ne me dit trop rien. Ça doit aussi être lié à nos représentations. Tant que j’étais en période d’apprentissage, les deux sensations – prostate d’un côté et sensations corporelles localisées à une partie du corps de l’autre – coexistaient indépendemment l’une de l’autre, celle sur le devant étant celle que je stimulais, mettant l’autre en sourdine. Ce qui a changé depuis mon accession à l’orgasme, c’est qu’elles se répondent.
J’ai d’ailleurs je crois maintenant le problème inverse des débutants, c’est-à-dire que mon corps peut réagir trop, trop fort, et quand je me prépare mal, je me retrouve avec des sensations prostatiques hyper intenses alors que je ne suis psychiquement pas prêt à les recevoir, ce qui fait que j’arrête parfois tout de suite mes sessions parce que c’est à la limite désagréable. J’ai d’ailleurs fait très peu de vraies sessions ces dernières semaines (je ne parle pas des stimulations sous la douche, que j’apprécie beaucoup, mais moins que les sessions solo avec du temps devant moi pendant lesquelles je suis psychiquement plus libre et donc plus à même d’apprécier les sensations sans me sentir pressé par le temps), jusqu’à cette fin de semaine, et je me demande si je n’avais pas besoin d’une pause… et bon il y a aussi le fait que ma copine, à qui j’ai fini par en parler, n’a pas aussi bien pris la chose que je l’aurais souhaité, ça m’a un peu bloqué. Et donc quand je fais une “vraie” session, je me suis rendu compte que je préférais prendre un peu de temps, cinq, dix, quinze minutes pour laisser le plaisir monter lentement avant de me laisser envahir par le déchaînement.
Voilà je digresse un peu, j’espère ne pas être trop brouillon !
23 avril 2023 à 9 h 00 min #45812bzoParticipanttemps de relier tout cela,
tu découvres que ton instrument de musique, a des tas et des tas, de cordes
et tu les testes séparément, une à la fois,
pour bien te rendre compte de leur existence séparée
temps de les mélanger, de les fusionner en une jungle miraculeuse, je dirai,
d’élargir à l’infini, leur éventail, en les combinant, en les amalgamant,
d’être baigné dans le flot sans cesse changeant,
montant de toutes parts
et s’écoulant jusqu’à dans la plus infime partie de ton être
tout ton corps, est l’instrument de musique
et en même temps le musicien
et en même temps, aussi, d’ailleurs, tout le système auditif, assoiffé des notes,
assoiffé de volupté et de pamoisons
laisses-toi débrider, laisse tout ton corps, s’emballer, se déchaîner,
se découvrir, territoire de jouissance sans limites,
bas les masques, notre chair est ce monde en feu perpétuel,
ce monde d’énergie bouillonnante,
jaillissant en éclaboussant, en éblouissant, la viande, sur son passage,
la transformant en cristal chantant
petit être deviendra grand, un instant,
accomplira son destin de volcan en éruption, un instant,
goute à la splendeur du flot majestueux de la vie
qui coule en nous
laisse le rythme et la continuité , s’installer,
un flux où toutes les parties de ton corps , peuvent s’exprimer,
en toute liberté,
faire partie du grand orchestre
4 mai 2023 à 2 h 17 min #45818augnatParticipantMon cher Bzo, en te lisant, j’ai pensé à la page du traité qui donne des courbes des orgasmes, et je me disais que peut-être ce qui est appelé le quatrième chemin pourrait être provoqué par les multiples sollicitations de différents endroits du corps… est-ce que ça te parle, ces différents “paliers” ? Effectivement je sens que je suis encore dans une phase de découverte et je me promène là-dedans avec étonnement et curiosité. Je me concentre sur une zone ou une sensation, je reste dessus et sur le connu pendant une période qui peut être assez longue, et puis un jour, sans que rien ne me le laisse présager, quelque chose me pousse à aller un peu plus loin.
Contrairement à ce que je pensais avant de découvrir tout ça, ce n’est pas forcément l’intensité très forte tout de suite que je recherche, j’ai souvent besoin d’une mise en condition.
Et bref, pour la stimulation pénienne que j’associe décidément à l’orgasme clitoridien chez la femme, je l’ai testée à nouveau aujourd’hui (je sors d’une grosse semaine de creux au niveau stimulation prostatique et assimilée, une tentative avant-hier qui n’a pas donné grand-chose, ça me fait toujours ça à la session de relance). Cette fois, contrairement aux précédentes, c’est monté très vite, très bon, un orgasme une première fois, une deuxième, une troisième… la prostate s’en mêlait, pas très fort, mais suffisant, ça faisait un bon complément, j’arrêtais, je reprenais… une bonne session mais je n’avais pas beaucoup de temps et j’ai décidé de terminer avec un orgasme éjaculatoire. La stimulation ne donnait pas grand-chose et je m’attendais à quelque chose d’assez banal, mais j’ai eu un orgasme absolument incroyable. Ou plutôt plusieurs orgasmes, l’orgasme éjaculatoire a provoqué une vague de plaisir dans mon sexe, qui allait et venait sans faiblir, je laissais aller et ça continuait, des sensations qui se promenaient tout autour du bas-ventre, provoquant un orgasme prostatique pas très long, puis un deuxième. Dans le même temps j’appréciais la descente liée à l’éjaculation, ça n’en finissait pas, des flux de plaisir qui me parcouraient, ça a duré une minute, deux peut-être, me laissant ensuite dans cet état où je suis parfois après l’amour, un peu ailleurs, sur un petit nuage, des petits pics de plaisirs venant me picoter régulièrement pendant plusieurs dizaines de minutes, alors que j’avais repris des activités bien plus terre-à-terre. J’aurais pu repartir si je n’avais pas eu des choses à faire, mais la vie du travailleur est ainsi faite.
Demain, je tente l’orgasme de la nuque 🙂
4 mai 2023 à 19 h 09 min #45819bzoParticipantest-ce que ça te parle, ces différents “paliers” ?
pas trop, j’ai lu le Traité, en diagonale,
pas pour moi, même si je le respecte totalement
et le recommande , en priorité, pour débuter,
comme il a déjà permis à beaucoup de gens d’accéder au plaisir prostatique,
cependant, il faut avoir conscience qu’il y a d’autres moyens d’y arriver
et que la méthode du Traité , ne convient pas à tout le monde
Effectivement je sens que je suis encore dans une phase de découverte et je me promène là-dedans avec étonnement et curiosité. Je me concentre sur une zone ou une sensation, je reste dessus et sur le connu pendant une période qui peut être assez longue, et puis un jour, sans que rien ne me le laisse présager, quelque chose me pousse à aller un peu plus loin.
et tu as cent fois raison d’y aller à ton rythme et d’explorer selon ton désir, selon ta curiosité
Et bref, pour la stimulation pénienne que j’associe décidément à l’orgasme clitoridien chez la femme
il y a de cela, en effet, je comprends tout à fait ce que tu veux dire,
dans le contexte d’une pratique où l’on amalgame allègrement les ondes, prostatiques, péniennes, anales
et de tout le reste du corps,
comme je le fais, aussi
les différents types d’ondes, ce sont, pour moi, dans ma façon de pratiquer, des ingrédients que je mélange,
pour obtenir une palette infinie de sensations, en nuances comme en intensité,
je me fais l’amour, je peux ressentir, ce que j’ai envie de ressentir,
tantôt, j’accentue la sensation de pénétration avec des contractions qui sollicite la prostate,
tantôt j’accentue la sensation de volupté, un peu partout,
en frottant mes cuisses contre mes génitaux, en ondulant,
et les vagues de volupté m’emportent comme si j’étais caressé, manipulé, léché, irrésisitiblement
je varie les colorations, les nuances, sans cesse,
j’improvise, mon corps m’inspire,
j’associe des ondes montant des cuisses à d’autres venant d’ici ou de là,
bref, les combinaisons sont sans limites,
je joue avec moi-même, je n’ai aucun tabou,
le désir règne à tous les niveaux, sans restrictions,
me sens , en même temps, homme et femme,
mon corps, dans ces moments, est sexe tout entier, du bout des cheveux, du bout des ongles,
jusqu’au fond de l’âme,
le moindre geste, le moindre mouvement, la moindre position, tout génère des ondes,
tout le corps participe, tout le corps dialogue,
cela prend, ainsi, je trouve, encore une toute autre dimension,
une sensation extraordinaire d’être un orchestre, que la musique du désir monte de toutes parts,
l’incroyablement puissante sensation de complicité, avec son corps,
la communion, dans le plaisir, avec lui
1 août 2023 à 21 h 19 min #46259augnatParticipantJe me réveille tardivement.
En fait la courbe des orgasmes à laquelle je faisais référence est ici, et comme souvent j’y reviens après une période de pause relative (et je crois comprendre que tu ne reviens pas sur le forum donc ce message restera peut-être lettre morte). Bon elle est évidemment simplifiée, en même temps c’est difficile de représenter la diversité des situations sur un seul schéma.
J’y reviens car ma situation actuelle me laisse de longs moments seul chez moi en ce moment, et les sessions que j’arrive à faire avec cette tranquillité d’esprit-là sont bien plus complètes et satisfaisantes qu’une simple stimulation sous la douche, aussi longue que soit la douche. Il y a quelque jours, il y a eu cette vague de chaleur au plus fort de l’intensité, montant du ventre jusqu’aux joues, qui me laisse encore un souvenir ému.
Et aujourd’hui, donc, cette session avec plusieurs montées successives sur différentes parties du corps. Au bout d’un moment, mon corps a pris une pause, et j’avais simplement des vagues de plaisir, pas très fortes, mais infiniment agréables, je les laissais se déplacer au gré des envies, des pensées, des mains. Je suis passé par la nuque, le visage, plutôt sur le côté, le haut des jambes, le ventre, et au bout de longues minutes à ce tarif, j’ai senti une montée au niveau de l’anus, sur laquelle j’ai insisté pour parvenir à un orgasme très fort, qui s’est propagé dans tout le corps, des pieds à la tête, avec un pic d’intensité au niveau de l’anus.
(Il m’arrive d’ailleurs assez régulièrement de ressentir des titillements au niveau de l’anus, comme si mon corps réclamait un orgasme, et d’ailleurs si j’ai la latitude pour amplifier cette sensation quand ça se produit, ça vient très vite et très fort.)
Après ça, j’ai eu des vagues de plaisir très fortes, limite orgasmiques, qui se sont déplacées le long des jambes pendant un long moment encore. Je crois que ça a été le moment le plus fort de la session, psychiquement, pour moi, au-delà même de l’intensité physique de l’orgasme qui a précédé. Je ne pouvais pas retenir mes râles. Quand ça a fini par redescendre, j’ai fini par me lever, je ressentais des vagues de plaisir un peu partout, j’ai essayé de relancer la machine pendant la douche qui a suivi mais ça ne venait plus, le plaisir était là mais il ne montait plus en intensité. En tout la session a duré peut-être trois quarts d’heure. Ça fait plus d’une heure et je ressens encore des petites décharges dans les jambes et au niveau du périnée. Je pense avoir ressenti ce qui est appelé un orgasme énergétique sur la courbe. D’ailleurs, depuis, je me sens bien, alerte.
PS : si un administrateur passe par là, j’aimerais bien renommer ce post en “Orgasme du gland, orgasmes multiples”
2 août 2023 à 17 h 05 min #46262PetitsPlaisirs76ParticipantSalut augnat
J’ai relu tes précédents posts et tu parles de sollicitations du pénis de la prostate et de l’anus, je suppose que tout ça se fait sans accessoires puisque tu ne le dis pas, uniquement avec des caresses sur tout le corps, sexe compris.
Mes sessions ressemblent aux tiennes, mais sûrement moins intenses, par contre je ne touche pas mon sexe, j’utilise l’aneros peredise n°3 pour chauffer anus et prostate, pour elle je le manipule doucement à la main.
Les caresses sur le corps sans oublier les tétons participent à la montée plaisir global.
Ma dernière session la plus haute s’est terminée par une éjaculation, avec le recul, quand je regarde la courbe des plaisirs, j’ai fait la 3, la 5 mais jamais la 4.
Le plus délicat est de passer de la courbe 3 à la 4, donc sans éjaculer, mais à un moment le cerveau souhaite l’éjaculation et au lieu de stopper j’y vais.A+
14 août 2023 à 13 h 30 min #46281augnatParticipantHello,
Je suis allé lire tes posts (je les avais lus mais sans les associer entre eux). Tu as longtemps dit que tu n’atteignais pas l’orgasme par la prostate et je n’ai pas vu passer le moment où tu disais y être parvenu, mais je suppose à te lire que tu as fini par y arriver (les courbes 3 et 5 passent par des orgasmes, indubitablement). Si je ne me trompe pas, c’est chouette pour toi 🙂
Pour ma part, pas d’accessoires en effet, et en réalité je n’aime pas les massages de l’anus ou l’insertion de corps extérieurs, quels qu’ils soient : plusieurs fois j’ai eu envie de le faire, et la sensation associée a été décevante voire désagréable. Pour obtenir un orgasme anal, quand mon corps le demande (et je sens que c’est ça qui se joue, le corps veut ça et m’envoie un signal), un massage un peu ferme de la zone péri-anale associé à des contractions en rythme suffisent à le provoquer, fort, rapide (j’y arrive en moins de vingt secondes), me laissant le souffle court si je le laisse se développer suffisamment, avec parfois une sensation de chaleur quand c’est terminé.
Sinon j’ai l’impression que pour accéder à la courbe 4, il faut, en plus de l’envie de se faire du bien, la tranquillité d’esprit suffisante. Si je sais que je peux être dérangé, ça ne peut pas marcher. J’en ai eu un deuxième dans ces conditions après mon dernier post, avec des sensations un peu différentes (mais toujours ce tiraillement dans les jambes vraiment super bon). Cela dit, ma compagne ayant accepté de me faire des stimulations par caresses, ça m’a provoqué des orgasmes prostatiques très forts quand elle l’a fait, plus intenses que ceux que je me provoque tout seul, en tout cas les premiers, ou en tout cas avec quelque chose en plus (mais pourrais-je parvenir à cet état “énergétique” en sa présence ? pas sûr). Je me demande d’ailleurs comment je pourrais l’aider à accéder à des états similaires aux miens dans leur puissance pour mettre fin au déséquilibre dans la sexualité qui est le nôtre depuis quelque temps…
Vu l’état d’avancée auquel tu sembles être arrivé, tu pourrais peut-être essayer la stimulation du pénis. Personnellement j’y parviens en effectuant des mouvements plus légers et plus rapides que pour une masturbation classique, qui me font penser aux mouvements de la masturbation féminine par le clitoris telle que je me la représente. Au pire, ça ne fonctionne pas et tu éjacules, ce n’est pas bien grave. L’orgasme éjaculatoire auquel je parviens si je le provoque après plusieurs orgasmes du gland est un des plus incroyables.
15 août 2023 à 13 h 22 min #46282PetitsPlaisirs76ParticipantSalut augnat
Au niveau de la carte au trésor, j’identifie bien 47 48 49 51.
Le 51 avec éjaculation ou pas si je décide de stopper juste avant pour pouvoir garder l’énergie et repartir pour un autre un peu plus tard.
Pas mal de contractions, je gigote beaucoup, je me masse les fesses et les jambes, depuis peu je m’écarte les fesses pour libérer un peu le pénétrant du jour. (Peredise ou petit gode ou plug ou hélix)
C’est très agréable.
A+
9 novembre 2023 à 23 h 22 min #47461augnatParticipantCe matin, session longue avant plusieurs jours sans réel isolement possible. Je me suis octroyé une quarantaine de minutes avant mon départ pour le travail, infiniment satisfaisantes. Mon corps a intégré ce rythme on dirait : entre une demi-heure et trois quarts d’heure pour arriver à un lâcher prise total et ressentir quelque chose de dingue. (Sauf avant-hier, mais j’avais un mal de crâne persistant.) Je ne sais pas comment fait notre ami bzo pour décortiquer précisément ce qui s’est passé pour lui à chaque fois comme ça, moi je sors toujours avec deux ou trois souvenirs clé qui viennent ancrer mes sensations et la trace que ma mémoire en garde. Je crois que ce sont mes jambes qui ont commencé la danse, doucement, ça a mis un petit moment avant de converger vers mon bassin pour un premier orgasme que je ne cherchais pas spécialement à atteindre rapidement. Je me souviens de la zone du périnée assez active. Je me souviens des déploiements dans mon visage et plus particulièrement dans la bouche alors que l’ensemble de mon corps était déjà largement échauffé. Je me souviens de la sensation de chaud qui s’est mise à monter depuis le bas de mes jambes jusqu’aux genoux juste après le feu d’artifice final.
Ce soir, une procrastination active mêlée aux souvenirs de ce matin m’a amené à la lecture d’articles sur ce site, l’ensemble m’amenant à un appel de prostate inhabituellement fort auquel j’ai fini par répondre. Je venais à peine de m’allonger que j’ai eu un orgasme prostatique très fort, très long, l’état second atteint très vite cette fois, et puis un deuxième, d’intensité et de longueur similaire. Et puis ça a été fini. Rien d’autre, mes autres membres ne souhaitaient visiblement pas s’inviter dans la partie. Ma prostate était-elle donc frustrée d’avoir été si peu sollicitée ce matin ?
11 novembre 2023 à 9 h 10 min #47466PetitsPlaisirs76ParticipantSalut
Augnat écrit
Je me souviens de la zone du périnée assez active. Je me souviens des déploiements dans mon visage et plus particulièrement dans la bouche alors que l’ensemble de mon corps était déjà largement échauffé.
Pareil avec un bassin qui bouge, se cambre dans une douce jouissance.
Vu l’état avancé auquel tu sembles être arrivé, tu pourrais peut-être essayer la stimulation du pénis.
Je l’ignore totalement et il me le rend bien, en disparaissant presque, il y a peu, dans l’état de jouissance où je me trouvais, j’avais l’impression d’avoir une vulve gonflée et béante.
Pour les désirs soudains, c’est le corps en effet qui commande, l’autre nuit, mon anus avait envie d’être pénétré, je lui ai mis un gode et joué un peu avec, sans plus et me suis rendormi, content.
11 novembre 2023 à 11 h 37 min #47469bzoParticipantImpressionnant de constater comment ta sexualité, il me semble,
a évolué, depuis que tu fréquentes le forum
à quel point, tu t’es ouvert
et ose de plus en plus transgresser , ose prendre des chemins de traverse,
pour aller chercher un plaisir toujours plus riche, plus varié,
effaçant même, de plus en plus, les frontières du genre de ton corps
nous avons cette chair vivante, vibrante, chaude,
aux possibilités tellement sans limites,
face à la perspective, ô combien tristounette, juste de se secouer la tige,
en regardant défiler des images ou des films phonographiques, sur un écran,
il y a tout ce continent, à sillonner, à explorer, joyeusement, en nous,
grâce au véhicule magique du désir
notre imagination, libre, sans tabous, a des ailes tellement puissantes,
notre corps est tellement un immense bac à sable où faire jouer ensemble des sensations,
grâce au désir, pour quelques instants, l’on devient ,
un artiste, un créateur, en volupté, en jouissance
on est assis sur un baril de poudre,
il s’agit d’apprendre à le faire détonner,
de mille et une manières,
il n’attend que cela, que nous allions le chercher,
qu’on développe une complicité avec lui
oser se caresser, oser bouger les hanches,
oser l’exploration de son désir,
oser laisser danser son bassin,
oser la sensation de pénétration,
oser le dialogue, sans tabous, avec son corps,
au fil des instants,
oser les milles manières qu’il nous propose,
d’enflammer le désir, d’atteindre l’incandescence
11 novembre 2023 à 16 h 51 min #47473PetitsPlaisirs76Participantbzo écrit
Impressionnant de constater comment ta sexualité, il me semble,
a évolué, depuis que tu fréquentes le forum
à quel point, tu t’es ouvert
et ose de plus en plus transgresser , ose prendre des chemins de traverse,
pour aller chercher un plaisir toujours plus riche, plus varié,
effaçant même, de plus en plus, les frontières du genre de ton corps
Avec mes petites préférences, toute cette évolution est vraie et en grande partie guidée par tes écrits.
Un détail parmi d’autres, la caresse des tétons qui était désagréable, voire insupportable est devenue un passage obligé, je me caresse aussi le corps quotidiennement (cuisses, fesses, ventre, torse) pour le remercier de me donner du plaisir.
Merci à toi
12 novembre 2023 à 1 h 32 min #47517augnatParticipantPetitsPlaisirs76 a écrit
Je l’ignore totalement et il me le rend bien, en disparaissant presque, il y a peu, dans l’état de jouissance où je me trouvais, j’avais l’impression d’avoir une vulve gonflée et béante.
C’est drôle ce parallèle, la première fois que j’ai fait ce massage-là, j’ai littéralement eu l’impression d’avoir un clitoris. Parfois, j’imagine que je suis une femme, au moment de la pénétration par un homme, et ça me provoque presque instantanément une vague de plaisir qui vient irradier le bas de mon ventre d’un mouvement ascendant.
Fun fact, j’ai trouvé une origine psychique aux tiraillements de l’anus, pouvant déboucher presque instantanément sur un orgasme anal presque désagréable si je les amplifie un peu, dont j’ai parlé dans quelques posts : ils se produisent littéralement quand je me fais chier. Depuis que j’ai découvert ça, ils se produisent nettement moins souvent. Ce dont je me réjouis, parce que je n’aimais pas trop ça. Par contre, les appels de prostate ou de périnée… on n’a pas tous les mêmes préférences 🙂
Mais sinon je rejoins bzo, c’est assez incroyable ce que tu arrives à faire maintenant, alors que tes messages ne donnaient pas cette impression d’évolution spectaculaire que pourtant tu as dû vivre. Tu ne laisses toujours pas tes trouvailles déborder sur ta vie sexuelle de couple ?
12 novembre 2023 à 14 h 12 min #47519PetitsPlaisirs76ParticipantSalut Augnat
Non, car l’intérêt que je porte sur les “nouveaux plaisirs” concerne aussi le plaisir féminin et je lui en fait profiter en “douce”.
Ex : Le massage délicat de la zone striée dans la partie supérieure à l’entrée du vagin, manifestement ça “chauffe”.
: Avant elle aimait me caresser les tétons mais je ne supportais pas, maintenant elle s’aperçoit que ça me fait monter aux rideaux, tout le monde est content.Mme et moi avons 75 ans et nous sommes très bien ensemble, pour des problèmes de confort du sommeil nous faisons chambre à part depuis 23 ans,
je viens la rejoindre dans son lit tous les matins pour une demi-heure de câlins avec, en fonction de l’ambiance, des caresses qui peuvent aller,
parfois, jusqu’à une belle excitation mutuelle et orgasme pour elle, mais pas d’éjaculation pour moi, je n’aime pas le matin.
Mes séances en solitaire maintiennent ma libido et comme je suis très caressant, Mme se fait régulièrement mettre la main aux fesses et peloter les seins,
pour son plus grand plaisir physique et moral, car ça veut dire que tout va bien.
Pour des “rapports” plus complets, nous organisons des plans culs, tel jour à telle heure, au pieu, ça nous permet de se préparer mentalement et pratiquement
(tenues, accessoires, etc ).
C’est toujours son plaisir qui est prioritaire, après son premier orgasme elle s’occupe de moi avec la bouche et un doigt, nous avons pris conscience tardivement de la capacité orgasmique de nos anus.
Une pénétration peut parfois clore la séance mais ce n’est pas le but final, ça ne peut être qu’un plus.Je vous rassure, parfois ça ne marche pas, les corps ne veulent pas suivre, ce n’est pas grave on a quand même passé un bon moment.
A+
18 novembre 2023 à 15 h 34 min #47599augnatParticipantJe cherche aussi dans les nouveaux plaisirs des choses pour contenter Madame davantage qu’elle n’est contente, mais je n’ai pour le moment rien trouvé de satisfaisant. Comme elle ne supporte pas l’insertion d’un ou plusieurs doigts dans son intimité, masser la fameuse zone striée vers l’entrée de celle-ci n’est pas possible, pour ne donner que cet exemple.
Hier soir, pendant une soirée arrosée (quelques bières), je me suis retrouvé avec une envie d’uriner extrêmement forte et impossible à assouvir sur le moment du fait de l’interaction sociale dans laquelle je me trouvais, ce qui fait que je me suis finalement retrouvé aux toilettes avec presque l’impression d’un non-retour. Or, depuis quelque temps, sur les préconisations d’un andrologue entendu dans un podcast, je ne force plus le soulagement de ma vessie quand je vais aux toilettes, mais je me contente de me relâcher pour laisser sortir, c’est plus tranquille pour le corps. L’envie était très forte, je l’ai dit, et j’ai tout de suite ressenti une vague de plaisir en même temps que l’écoulement du liquide dans mes tuyaux internes, et ça a duré très longtemps, une minute peut-être, deux, je n’en sais rien, à me laisser aller, le temps de tout vider, je me concentrais sur le plaisir en fermant les yeux, qui montait, montait, et a fini par se transformer en orgasme aux trois quarts peut-être, ressemblant beaucoup à un orgasme de la prostate, qui s’est prolongé jusqu’à ce que j’aie terminé.
J’ai entendu parler d’une stimulation de l’urètre sur ce site (ça a l’air d’être pour les têtes brûlées ce truc, jamais je ne m’essayerais à l’insertion de quoi que ce soit par là), j’ai peut-être vécu un truc qui ressemble à ça.
18 novembre 2023 à 18 h 36 min #47601bzoParticipantj’ai tout de suite ressenti une vague de plaisir en même temps que l’écoulement du liquide dans mes tuyaux internes, et ça a duré très longtemps, une minute peut-être, deux, je n’en sais rien, à me laisser aller, le temps de tout vider, je me concentrais sur le plaisir en fermant les yeux, qui montait, montait, et a fini par se transformer en orgasme aux trois quarts peut-être, ressemblant beaucoup à un orgasme de la prostate, qui s’est prolongé jusqu’à ce que j’aie terminé.
je connais bien cela,
cela me rappelle mes expériences avec l’urine
perso, j’aime bien jouer avec
enfin ces derniers temps, ne pratique plus trop,
comme je fais rarement des séances au lit
et si j’en fais, c’est aneros,
donc plus besoin de mettre une alèse imperméable sur le lit pour ne pas le salir
mais du temps où je pratiquais le massage prostatique avec masseur et lubrifiant
en fin de séance, couché sur l’alèse imperméable,
je me lâchai lentement, golden shower, servi par moi-même
quelle sensation délicate, raffinée,
le petit filet de liquide chaud, jaune, un peu visqueux
qui courait sur le haut de mes cuisses, mon bas-ventre, mon pubis,
fourmillement délicieux
et puis comme tu l’as signalé,
dans l’urètre, des sensations étonnantes, puissantes,
comme si on éjaculait, je dirai, mais pendant plus longtemps
après une longue séance où j’avais beaucoup joui,
toute la zone , était tellement sensibilisé, surexcitée
que la pression de l’urine qui montait dans le tuyau,
les muscles qu’il fallait engager pour faire monter tout cela,
me faisait orgasmer avec une puissance rare
pendant mes deux ans où je jouais quasi tous les soirs,
avec un masseur sur mon lit,
enchaînant les orgasmes prostatiques, les super O,
ces moments étaient comme la cerise sur le gâteau
après, il fallait prendre l’alèse, avec ses flaques d’urine refroidie
et aller rincer tout cela dans la baignoire,
avant de le mettre dans la machine à laver
19 novembre 2023 à 10 h 03 min #47602modeyinParticipantMoi cela m’est arrivé 2 fois depuis mon cheminement
15 décembre 2023 à 22 h 52 min #47765augnatParticipantDe plus en plus et contrairement à beaucoup de monde, j’intègre mon pénis comme composante à part entière de mes séances longues, qui joue un rôle au même titre que ma prostate, mon périnée, mon fessier dans une moindre mesure. Le périnée donne quelque chose de plus doux, de plus diffus, la prostate et le séant ont des capacités orgasmiques rapides assez folles. Quant au pénis, c’est un peu entre les deux. Si je le stimule un peu comme un clitoris, avec des mouvements rapides et un peu brusques, je vais arriver à l’orgasme du gland assez rapidement, ou alors parfois ça peut générer un orgasme qui vient d’un peu plus haut, probablement prostatique, mais il m’arrive aussi, et de plus en plus, de le caresser sur un mode plus yin, comme dirait mon ami bzo. Je vais le parcourir du doigt par une simple caresse, je vais le tenir à la base entre deux doigts, je vais caresser doucement le frein avec le doigt (très agréable, comme c’est bien innervé), décalotter et recalotter doucement, tourner le doigt enduit de salive autour du gland. Parfois je m’imagine en femme, et un doigt dans la bouche pendant que je caresse ce sexe que j’ai appris à aimer maintenant, le plaisir monte tout de suite, dans la bouche, dans le bas-ventre, à d’autres endroits du corps parfois.
Des sensations familières sont en train de monter pendant que j’écris cette description, c’est très agréable.
Quand je fais des séances longues (hélas souvent je n’arrive pas à me dégager plus d’une quarantaine de minutes) je sais à quel moment l’orgasme dit énergétique va venir. Les sensations qui viennent comme un fourmillement, et même si elles ne sont en apparence pas plus fortes que celles d’avant, du moins au début, mon corps le sent, je bouge beaucoup plus, impulsé par ce qui vient, mon esprit bascule aussi, je ne suis plus que plaisir, dans tout mon être, corps, esprit, j’attends et je bouge et ça monte et je n’ai rien d’autre à faire que laisser monter, me laisser porter en suivant ces mouvements qui deviennent incontrôlables, et mon dieu que c’est bon, ce matin je ne savais même plus dans quel sens j’étais placé sur mon lit, c’est comme si j’étais sur une rampe de lancement et quand je juge que le moment est venu, je lance la petite contraction et le feu d’artifice commence. (Cette sensation de chaleur qui s’est mise à monter du haut des cuisses vers le bas du ventre après le dernier orgasme ce midi, oh la la.)
16 décembre 2023 à 10 h 54 min #47772bzoParticipantje vois bien comment tu pratiques,
la puissance des ondes péniennes, c’est tentant de les exploiter,
j’ai essayé, aussi mais j’ai fini par abandonner
car j’arrivais pas à les garder intégrées, amalgamées , au reste,
elles avaient trop tendance à monopoliser le devant de la scène,
au fur et à mesure
alors qu’avec les ondes prostatiques, anales et même, génitales
mais générées par le contact des cuisses ou de mouvements divers,
je n’ai pas ce problème,
les ondes se mélangent, se questionnent, se répondent, jouent ensemble,
ne font pas bande à part et cherchent à dominer constamment
je fais bien la différence entre ondes génitales et ondes péniennes,
les premières provoquées essentiellement par les cuisses ou des mouvements des hanches,
les secondes par le contact des mains,
la différence fondamentale, c’est que les premières sont des ondes
que le mode yin peut intégrer , peut utiliser, pour faire vivre des sensations
alors que pour les secondes, ce sont des ondes de plaisir au masculin
qui sont beaucoup plus réfractaires
il faudrait pouvoir en injecter que des petites quantités, ponctuellement,
un peu comme un ingrédient au goût trop puissant, trop exclusif
qu’on verserait dans la soupe qu’en toute petite quantité
pour que celle-ci prenne son goût
mais continue de refléter aussi
les différents autres ingrédients qu’on verse dedans
et qui mijotent, mélangés dedans
mais moi, en tout cas, je n’y suis pas parvenu,
les ondes péniennes sont très possessives, pas partageuses pour un sou,
tendent à dominer tout le reste
et cela finit , la plupart du temps , par l’éjaculation
mais même, essayer de n’en injecter que de temps à autre,
un peu comme un booster, un turbo qu’on allume de temps à autre,
pour provoque des accélérations,
je n’y suis pas parvenu
enfin je peux y parvenir
mais dans ce cas, je perds ma spontanéité,
je suis sans cesse obliger de faire fonctionner ma volonté à moi,
“ok, là, j’injecte un peu d’ondes péniennes”, “ok, là, j’arrête”, “ok, là je dois me retenir,
laisser les ondes prostatiques et autres, jouer un peu”, etc, etc
alors qu’avec les ondes prostatiques, anales et générées par tout le reste du corps,
je n’ai pas ce genre de problèmes,
ils s’intègrent parfaitement, jouent ensemble
et le corps peut prendre son élan,
je peux déconnecter mon moi totalement
et juste laisser faire, laisser aller,
cela roule tout seul
ce n’est même pas une question que les ondes péniennes soient tellement plus puissantes
que les autres types,
ce n’est vraiment pas le cas,
c’est juste qu’elles semblent plus difficiles à faire cohabiter avec les autres types d’ondes,
peut-être parce qu’elles ont en ligne de mire, l’éjaculation,
et que cette ligne droite, une fois qu’une est dessus,
tend à devenir une piste de sprint, à la course de plus en plus effrénée, dessus
et qu’on a tendance à devenir obnubilé par elle
j’espère pas si mon récit est assez clair ,
qu’il témoigne suffisamment de la problématique
que j’ai voulu décrire
mais en tout cas, chez toi, cela a l’air d’aller très bien,
cela a l’air dez bien fonctionner
16 décembre 2023 à 14 h 18 min #47776augnatParticipantTu as été assez clair, il me semble. En tout cas à défaut d’avoir le même ressenti, je crois avoir réussi à comprendre par analogie.
J’ai l’impression que chez toi, les ondes péniennes jouent un peu le même rôle que les ondes anales chez moi, que je vais utiliser le plus souvent pour “forcer” le plaisir. Pas tout à fait de la même façon mais un peu.
Ça m’est arrivé hier, je sentais monter une vague de plaisir qui avait plutôt des allures de tsunami, et (l’impatience sans doute) j’ai contracté le bassin au mauvais moment, ce qui fait que c’est retombé comme un soufflet, d’une manière très frustrante car c’était l’heure de partir. Les sensations étaient encore là mais il fallait que je les rassemble à nouveau, patiemment, que je laisse monter et ces choses sont toujours un peu incertaines, on le sait bien, et je n’avais plus le temps. Alors je suis allé chercher ma carte joker, et les contractions anales que j’ai provoquées sont allé puiser les ondes momentanément éteintes pour pallier – imparfaitement – l’orgasme avorté. Je sens que ça aurait pu être extraordinaire mais c’était juste vraiment très bien. Si j’avais eu le temps de faire une session plus longue, je ne serais pas sans doute pas allé le chercher mais j’aurais plutôt patiemment rebâti le château de cartes.
Il faut que je sois vraiment bien dans ma session et que j’aie réussi à me lâcher mentalement pour m’autoriser naturellement la stimulation anale.
Mais effectivement, c’est un apprentissage, la session peut tomber à l’eau si je force la stimulation pénienne. De plus en plus le dialogue devient fluide, à mesure que la pratique devient partie intégrante de mon être.
Par ailleurs la stimulation du gland a remplacé la masturbation classique quand j’ai envie et/ou pas le temps. Pas de sperme, pas de problème.
J’ai un peu développé l’idée dans ce post, j’ai l’impression que mon rapport très ambivalent à ma masculinité peut expliquer que cette façon de faire fonctionne si bien pour moi. Avant de découvrir ma prostate, je me masturbais fréquemment mais avec difficulté à chaque fois, comme s’il y avait un conflit interne, une partie de moi voulait et une autre ne voulait pas, et la partie consciente finissait souvent par prendre le dessus au forceps, au bout d’un temps long, et d’une manière insatisfaisante, en me laissant une vague impression de dégoût. À mon avis, notre point commun à tous, c’est qu’on se situe plutôt du côté de la jouissance autre, pas toute-phallique, d’un point de vue lacanien, ce qui est très loin d’être universel chez les hommes apparemment, plus fréquent chez les femmes – qui ont aussi une prostate minuscule, je l’ai découvert récemment. Je crois beaucoup à ça, c’est très marqué chez modeyin, toi ou moi, je pense que c’est cette acceptation de notre part féminine qui nous a permis d’aller aussi loin dans cette pratique, et que tout le monde n’en est pas capable, loin de là. Je crois aussi que c’est pour ça que la stimulation prostatique est souvent regardée comme une bizarrerie, et ne parlons pas du mode yin.
12 janvier 2024 à 23 h 21 min #48142augnatParticipantAprès mon aventure étrange (racontée ici) qui a vu ma prostate se mettre en sourdine, je suis resté plusieurs jours un peu dans l’expectative et l’inquiétude devant les sensations qui ne revenaient pas.
J’ai dû réapprendre l’humilité, non pas que je crois en avoir besoin dans la vie, mais peut-être que sur cet aspect-là, un petit peu… je suis reparti dans le réapprentissage des sensations prostatiques pures, s’allonger sur le lit, respirer, contracter au bon endroit. J’étais une femme, je couchais avec un homme sorti de mon imagination, et petit à petit le plaisir a commencé à remonter, lentement. J’ai renouvelé plusieurs fois l’expérience avant de pouvoir à nouveau la réaliser dans de bonnes conditions.
À force que les orgasmes prostatiques montent très vite, j’en avais oublié ces sensations de montée, plus douces, et finalement j’avais presque envie de rester à ce seuil car ça diffère légèrement avec la montée du plaisir, quand c’est trop fort, trop vite.
Et depuis j’ai réussi à faire des séances de qualité et je me sens plus réceptif qu’avant cet “incident” dont j’ignore les causes. L’intensité du plaisir est moins forte mais je me sens davantage connecté à moi-même. Ça fait plusieurs fois que je ne peux pas retenir mes râles, alors que jusqu’ici j’avais souvent l’impression que je les forçais. Si les voisins viennent me voir, je nierai tout en bloc.
Hier matin, j’ai cru sentir ma prostate se déplacer de quelques centimètres sur la droite. C’était étrange et vraiment super bon.
Est-il déjà arrivé à certains d’entre vous de se provoquer une éjaculation simplement avec des massages du ventre ?
Mon corps veut ce soir. Je ne vais pas aller me coucher tout de suite.
13 janvier 2024 à 0 h 27 min #48144bzoParticipantc’est ainsi qu’on progresse,
on se remet en question, on tâtonne, on explore
et on arrive dans des contrées inconnues
en apprenant à revisiter autrement,
le territoire déjà acquis
qui était devenu, peut-être, un peu trop familier,
même l’enchaînement d’orgasmes fabuleux, à la queue leu leu,
peut devenir une routine
j’ai connu cela, du temps où je pratiquais avec un masseur,
rien qu’en massage prostatique,
je sais vraiment de quoi je parle,
j’ai enchaîné, durant des mois,
des soirées, des nuits, avec des dizaines d’orgasmes,
des super O, quasi tous les jours
des trucs de fou
où je tombais du lit, me cognais aux meubles
et continuais d’orgasmer par terre,
rebondissant, de-ci, de-là, comme un kangourou
j’ai eu même des hallucinations,
parmi les plus beaux moments que j’ai vécus, dans ma vie
mais voilà, je me suis fait piéger,
me suis enfermé peu peu , dans une routine,
pour m’en sortir,
j’ai changé radicalement,
j’ai laissé tomber les masseurs
et ai commencé en aless
L’intensité du plaisir est moins forte mais je me sens davantage connecté à moi-même.
ça redeviendra aussi puissant et encore bien plus,
la véritable progression, pour moi, en tout cas,
ce n’est pas dans la quantité, la puissance pure,
mais dans la qualité, la richesse, la diversité, la finesse
qui nous font vivre, peu à peu, une toute autre sorte d’intensité
la qualité des sensations, de la volupté,
si on veut les maintenir,
si on prend gout à les développer toujours plus,
nous force à être inventif constamment,
à nous réinventer, à nous explorer sans relâche,
à reculer nos limites,
elle est le véritable ascenseur, à partir d’un certain moment,
de notre progression
eh oui, la connexion à son corps,
rien de plus sublime que cette sensation,
d’être de plus en plus connecté à lui,
de plus en plus se sentir faire un avec lui
Est-il déjà arrivé à certains d’entre vous de se provoquer une éjaculation simplement avec des massages du ventre ?
pas vraiment,
je contrôle pas mal,
quand je sens que cela devient trop pénien,
je m’arrête un peu ou je prioritise ma prostate
sinon, oui, au stade où j’en suis d’accumulation des énergies,
je crois que je pourrais déclencher une éjaculation,
rien qu’en me caressant les tétons
21 janvier 2024 à 15 h 19 min #48694augnatParticipantIl m’est arrivé quelque chose d’étrange, hier.
Bon ma pratique commence à retrouver son rythme de croisière et ça fait deux jours que mon corps veut, sans que je trouve vraiment les moments pour le laisser pleinement s’exprimer, et bref hier je me suis laissé aller à mes sensations sous la douche, tout était infiniment réactif et je me suis vite retrouvé en transe, sans trop faire attention au temps qui passait.
Et puis j’ai commencé doucement à me caresser l’intérieur de la bouche de la main droite, tandis que les doigts de la gauche se promenaient par caresses légère sur le ventre, les bourses, le sexe. Je suivais mon instinct et j’ai laissé vagabonder mon ou mes doigts vers le fond de la bouche et les sensations, de plaisantes, sont devenues très plaisantes… trop plaisantes. La vague de plaisir dans ma mâchoire était trop forte, j’ai commencé à avoir peur, peur qu’il m’arrive quelque chose de grave si je me laissais aller plus avant. Ça vous est déjà arrivé ? Ce n’est pas la première fois, mais les précédentes c’est a posteriori que j’avais eu peur, en réalisant que les muscles de mon torse s’étaient tellement contractés que j’avais l’impression d’être aux prémisses d’une crise cardiaque.
Bon j’ai retiré précipitamment les doigts de ma bouche mais cette sensation de plaisir douloureuse n’est pas redescendue tout de suite, il a fallu une minute ou deux pour que ça se tasse, que l’angoisse disparaisse et j’ai laissé là mes explorations du moment.
Par chance, en sortant dans ma chambre pour m’habiller, j’ai pu voler un instant de la nudité de ma voisine d’en face, dont les courbes ont affolé mes sensations au niveau du bas-ventre, me faisant momentanément oublier ce moment déplaisant – ou trop plaisant – que je venait de vivre.
21 janvier 2024 à 16 h 07 min #48696augnatParticipantÔ transe exquise, transe absolue.
Ce qui s’est passé durant l’année qui vient de s’écouler n’était que le prélude.
Je comprends bzo maintenant quand il nous parle de symphonie corporelle. Je le savais, mais ça y est, je l’ai vécu dans ma chair. Je croyais que, et pourtant non. Chaque archer. Chaque touche. Chaque nuance. Au moment opportun.
Je connaissais Wagner, je découvre Sibelius, Fauré, Debussy.
21 janvier 2024 à 22 h 00 min #48704bzoParticipantje vois bien ce que tu évoques,
quand tout le corps participe,
tout le corps semble former comme un orchestre
dont les instruments dialoguent, se répondent, se questionnent
une splendide harmonie, en même temps,
tellement sauvage, tellement tellurique
et tellement sophistiquée, élaborée, délicate, fluide, fine
5 février 2024 à 12 h 04 min #48895ArousalParticipantLa vague de plaisir dans ma mâchoire était trop forte, j’ai commencé à avoir peur, peur qu’il m’arrive quelque chose de grave si je me laissais aller plus avant. Ça vous est déjà arrivé ?
@augnat : oui. Pas exactement comme toi mais oui, la première fois que j’ai connu un orgasme prostatique stratosphérique assez brutal, “violent”, tellement intense qu’il en était même presque insupportable, une sorte de coup de poing de plaisir incroyablement intense dans le bas-ventre, je ne pouvais plus réfléchir. Ca m’avait en quelque sorte effrayé, un peu comme si je m’étais retrouvé sur un wagonnet de grand 8 lancé à fond par surprise (et je ne suis pas très grand 8 !!!), du coup malheureusement ça n’avait pas duré bien longtemps.Mais heureusement on finit par s’habituer à tout, même au plaisir délirant 🙂
23 février 2024 à 17 h 25 min #48949 -
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