la moindre caresse sur la peau,
me fait l’effet d’un bref tsunami qui passe dans la chair,
j’ai les tétons, durs comme de la pierre, sous les doigts,
comme ils pointent, comme ils pointent
mes hanches se mettent à danser, malgré moi,
c’est trop bon de les sentir remuer, ainsi,
si lascivement, si librement,
une telle volupté m’envahit,
mon anus me brûle,
les muscles tout autour, semblent remuer,
comme une chevelure de gorgone
j’ai le besoin irrépressible de faire monter des contractions,
cela me donne cette sensation
d’être pénétré, d’être envahi, d’être empli, de plus en plus,
je me sens tellement chaud bouillant, par en bas,
inondé d’une luxuriante luxure,
liquide, dense et soyeuse, vague qui progresse au ralenti
cela bouge, cela ondule, capiteusement
cela semble vibrer, frémir, de toutes parts,
cela me monte à la bouche, irrésistiblement
mes entrailles en furie, tout doucement
mais massivement, irrésistiblement,
se transformant en sonorités, comme acte final,
vibrant tellement grassement, entre mes lèvres,
glissant tout seul, sortant,
comme éjecté, né librement, du désir,
s’envolant
j’ai un ciel,
sillonné d’une pluie de météorites en feu,
derrière les yeux