debout, je presse, je tords un peu, entre mes cuisses, mes bijoux de famille,
tout en me caressant lentement, lentement, les seins,
mes yeux sont fermés, ma tête rejetée en arrière,
mon cul louvoie légèrement en l’air,
quel torrent de volupté, mes amis, partout,
je gémis longuement, longuement, sans discontinuité,
mes entrailles chantent à tue-tête, quelle joie dans ma chair
de fait, j’ai la sensation de bouger à peine,
tellement tout cela se produit au ralenti,
comme avec des mouvements, précautionneux à l’extrême,
il n’en faut pas plus pour déclencher la machine,
pour laisser la lave en fusion, bien s’exprimer,
en déguster le flot de nuances,
dans toute leur finesse, leur richesse et leur intensité
tellement je suis chargé jusqu’à la gueule,
de poudre à canon de volupté,
avec mon abstinence d’éjaculation, à nouveau, depuis des mois,
un zeste suffit,
suffit pour déclencher une sorte de jouissance généralisée
qui semble passer , de bas en haut, à travers toutes mes cellules,
comme un torrent-kaleidoscope,
aux couleurs voluptueuses et à la vitesse de débit,
sans cesse changeantes, pour être plus exact