De plus en plus et contrairement à beaucoup de monde, j’intègre mon pénis comme composante à part entière de mes séances longues, qui joue un rôle au même titre que ma prostate, mon périnée, mon fessier dans une moindre mesure. Le périnée donne quelque chose de plus doux, de plus diffus, la prostate et le séant ont des capacités orgasmiques rapides assez folles. Quant au pénis, c’est un peu entre les deux. Si je le stimule un peu comme un clitoris, avec des mouvements rapides et un peu brusques, je vais arriver à l’orgasme du gland assez rapidement, ou alors parfois ça peut générer un orgasme qui vient d’un peu plus haut, probablement prostatique, mais il m’arrive aussi, et de plus en plus, de le caresser sur un mode plus yin, comme dirait mon ami bzo. Je vais le parcourir du doigt par une simple caresse, je vais le tenir à la base entre deux doigts, je vais caresser doucement le frein avec le doigt (très agréable, comme c’est bien innervé), décalotter et recalotter doucement, tourner le doigt enduit de salive autour du gland. Parfois je m’imagine en femme, et un doigt dans la bouche pendant que je caresse ce sexe que j’ai appris à aimer maintenant, le plaisir monte tout de suite, dans la bouche, dans le bas-ventre, à d’autres endroits du corps parfois.
Des sensations familières sont en train de monter pendant que j’écris cette description, c’est très agréable.
Quand je fais des séances longues (hélas souvent je n’arrive pas à me dégager plus d’une quarantaine de minutes) je sais à quel moment l’orgasme dit énergétique va venir. Les sensations qui viennent comme un fourmillement, et même si elles ne sont en apparence pas plus fortes que celles d’avant, du moins au début, mon corps le sent, je bouge beaucoup plus, impulsé par ce qui vient, mon esprit bascule aussi, je ne suis plus que plaisir, dans tout mon être, corps, esprit, j’attends et je bouge et ça monte et je n’ai rien d’autre à faire que laisser monter, me laisser porter en suivant ces mouvements qui deviennent incontrôlables, et mon dieu que c’est bon, ce matin je ne savais même plus dans quel sens j’étais placé sur mon lit, c’est comme si j’étais sur une rampe de lancement et quand je juge que le moment est venu, je lance la petite contraction et le feu d’artifice commence. (Cette sensation de chaleur qui s’est mise à monter du haut des cuisses vers le bas du ventre après le dernier orgasme ce midi, oh la la.)