#48005
bzo
Participant

ce matin, dans mon lit,

avant de me lever pour aller travailler,

je m’étirais, je m’étirais,

me frottais contre les draps

 

et de fil en aiguille,

le mouvement est devenu de plus en plus langoureux,

me suis mis à me caresser,

à bouger le cul et les hanches,

de plus en plus, en rythme

 

c’était splendide,

je pouvais contracter n’importe quel muscle du corps,

ma prostate réagissait, se mettait à vibrer

comme si la contraction était partie du périné

 

je me mis à jouer avec moi-même,

à m’explorer avidement,

j’enchaînais par groupe de muscles contiguës

qui prenaient le relais les uns des autres,

les sensations semblaient courir sous la peau,

semblaient suivre les muscles contractés,

comme une meute joyeuse

 

chaque contraction directe depuis le périné,

me faisait frissonner de la tête aux pieds

semblait mouler comme une délicieuse raideur voyageuse,

dans ma chair

 

sensation irrésisitible de se faire l’amour,

de féminin et de masculin, intensément entremêlés,

de fusion, de communion, de complicité totale, avec son corps

 

la volupté comme une grâce,

la grâce, comme une volupté