À vrai dire, je ne souhaite plus pratiquer avec masseur, ou alors occasionnellement.
je comprends tout à fait, c’est aussi mon cas, à 100%
le contact direct avec mon corps, aucun intermédiaire, c’est spécial
j’ai parfois l’impression que cette se sensation désagréable que je ressens est en réalité du plaisir que je n’arrive pas à ressentir car je reste trop tendu.
alors, c’est tout à fait possible, tant qu’il n’y a pas traduction et transmission du message, il y a de l’incompréhension,
donc éventuellement, du rejet
Dans le traité il est dit que la prostate n’est pas un tambour et que pour bien la chauffer il faut la caresser très doucement
si on va pratiquer dans la manière du Traité, une manière plus contemplative,
sans doute, oui
mais j’insiste, ce n’est pas la seule façon d’aborder la prostate,
on peut y aller plus franchement, pour moi,
la prostate n’est pas un mimosa, une fleur fragile
on peut même carrément y aller
comme si on voulait la défoncer avec un bélier, par moments,
l’important, pour moi,
c’est de se mettre à l’écoute de son corps, avant tout,
parvenir à établir le lien, avec celui-ci
si on doit se forcer constamment pour y aller tout en douceur,
la caresser comme si c’était une porcelaine fragile
qu’il ne faut qu’effleurer du bout du plumeau
qui au moindre contact un peu plus brusque,
se fendrait, s’éparpillerait
tout le temps se freiner, tout le temps se retenir,
alors qu’on crève d’envie de la bombarder comme avec un bélier
alors on va contre sa nature, en un moment X,
on va contre le désir qui en ce moment-là,
voudrait qu’on soit plus brut de décoffrage, plus ardent, plus emporté